Comment choisir son superviseur et sa supervision ?L’offre est large, et choisir n’est pas aisé. Rassurez-vous, vous ne croiserez le chemin que de la personne qui vous convient à ce moment là ! Raison pour laquelle au cours d’une carrière on peut être amené à changer de superviseur (avec parfois de temps sans supervision d’ailleurs).
La première option est le
superviseur généraliste, il est « formé pour » : il propose en général de superviser des personnes de professions parfois différentes mais dans un domaine globalemetn cohérent (ex : coaching). Sa force réside dans ses compétences à cerner une problématique pro de manière précise quelque soit le domaine de compétence : il saura analyser votre problématique par rapport à votre référentiel de compétences. Suivant les professions , un superviseur généraliste ne sera pas forcément la meilleure solution. Si vous démarrez votre métier, n’est-ce pas préférable de choisir quelqu’un de votre profession avec, en plus, la casquette « Supervision » ? Choisissez alors quelqu’un qui a une véritable et longue expérience de votre pratique.
La seconde option :
le professionnel qui a acquis avec les années les compétences, la technicité et la capacité à prendre en charge les collègues en demande. Il complète avantageusement ses compétences en ce sens le plus souvent. il sera à même de comprendre finement la problématique, surtout si elle est technique, saura apporter des réponses et susciter l’émergence des compétences encore enfouies au besoin.
Difficile de choisir : idéalement il vous faudra un « tout en un » : excellent dans votre champ de compétence et son référentiel mais aussi dans l’analyse/résolution des problématiques techniques et la gestion des échos personnels de votre pratique pro. Ceux qui forment dans leur domaine ont aussi un petit plus technique non négligeable. En plus, avec un peu de chance vous les connaissez et savez s’ils vous conviennent humainement.
A vous de trouver la perle rare !
Le coût de la supervisionIl va dépendre de sa forme.
En effet, il est possible de participer à des groupes de supervision ou de leur préférer une supervision individuelle.
Supervision de groupe : même si fatalement on risque d’avoir à aborder des problématiques très personnelles, son but est avant tout l’optimisation de la pratique et la résolution des problèmes rencontrés dans la pratique elle-même (son administration comme son exercice technique).
Supervision individuelle : indispensable en cas de réaction face au travail fait avec le client, ou suit à un incident de séance sérieux. Également quand il y a de forts échos avec l’histoire personnelle. Ou à chaque fois que l’on ne se sent pas prêt à exposer sa problématique pro face à des pairs. cela arrive.
Le tarif variera donc : plus abordable dans un groupe, il sera équivalent à une séance de thérapie chez un professionnel patenté pour les séances individuelles.
Certains collègues proposent des tarifs plus élevés en supervision, compte tenu des compétences supplémentaires nécessaires. Je n’ai pas fait ce choix. J’estime que la totalité de mes compétences est présente à chaque consultation quelqu'en soit le motif ! Pour mes clients comme pour mes collègues.
Personnellement je supervise en EFT exclusivement, ma zone d’expertise évidente. Pour la Sophrologie pure, je préfère renvoyer à des collègues. Il est difficile d’exceller en tout...
© Marie Odile BRUS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/brus-marie-odile
Mots clés : supervision, eft, sophrologie, maintenance, de, pratique, professionnalité, compétences
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