HYPNOSE ET DOULEUR CHRONIQUE

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Dans un parcours d’hypnose thérapeutique visant une gestion plus confortable d’une douleur persistante, nous allons pratiquer ensemble de l’hypnose guidée afin d’activer des ressources de confort ou de modification des sensations. Ceci en vue d’amorcer un cercle vertueux.

Dans un second temps, il est parfois question de vous initier à l’auto-hypnose afin que vous puissiez utiliser ces nouvelles compétences lorsque vous en aurez besoin, en toute autonomie.

L’état hypnotique dit ‘’de transe’’ est un phénomène naturel que nous traversons spontanément plusieurs fois par jour quand nous sommes absorbés par quelque chose qui nous intéresse. En séance thérapeutique, nous mobilisons intentionnellement cette capacité à entrer en transe pour la mettre au service de votre santé, en y ajoutant un contenu, une intention de soin.

Toute douleur entraîne une focalisation sur le lieu de la douleur amenant une fixation de l’attention pour des jours, des mois voire des années. L’un des problèmes de la douleur chronique tient à cette fixation amenant à y penser, donc à la percevoir plus, ce qui amène à la ressentir plus et à y penser de plus en plus, etc... D’où la sensation qu’elle est toujours là et occupe tout le terrain tandis que la vie et le corps se rétrécissent, se rigidifient, s’organisent autour de cette douleur.

L’hypnose agit sur la composante émotionnelle de la douleur. Son mode d’apaisement repose donc sur la modification des émotions (peur, tristesse, colère, etc.) qui vont avec les sensations et se combinent dans le processus douloureux.

IMPORTANT :
Toute douleur persistante étant un signal d’alarme, elle nécessite à ce titre, un diagnostic établi par un médecin, lequel pourra procéder à une exploration de la douleur préalablement à toute utilisation de l’hypnose.

La douleur est décrite officiellement par l’IASP comme une « expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle, ou décrite en termes évoquant une telle lésion ».
Elle est donc ce que la personne qui souffre dit qu’elle est - qu’il y ait ou non lésion tissulaire.