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Marie Odile BRUS EI
Sophrologue - EFT - Décodage Biologique et Systèmiquesophrologie, stress, Emotional Freedom Technique, fertilité
Marie Odile BRUS
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ARTICLES / POUR ÉLARGIR NOTRE CONSCIENCE

QU'AS-TU FAIT DE TON TALENT ?

article de Marie Odile BRUS, publié le 6 octobre 2018
10 minutes 1656 6


(extrait adapté de mon livre "Pour en Finir avec les Emotions Toxiques". Le Souffle d'Or 2007)

« Qu'as-tu fait de ton talent ? »... Ceux et celles qui sont de culture chrétienne ont forcément déjà entendu cette phrase. Pour les autres, faites un petit tour en bas de cette page pour lire le texte, merci !
Bien entendu, je n'ai pas l'intention de faire une homélie, un sermon quelconque... Ni de commenter ce qui peut apparaître soit comme l’apologie d’un certain capitalisme, soit comme une horrible injustice ou encore comme l’évidence d’une sagesse hermétique. Non, j’aimerais partager avec vous la résonance que cette parabole avait en moi, enfant.


Quand j’étais enfant, un « talent » ne représentait pas pour moi autre chose qu’une sorte de don, une capacité personnelle. M’avait-on expliqué cent fois que ce talent là était une pièce de monnaie ou autre mesure de richesse matérielle, rien ne pouvais y faire : à chaque fois que j’entendais « qu'as-tu fait de ton talent », j'avais l'impression qu'on s'adressait directement à moi, que l'on m’interrogeait précisément sur l'utilisation que j'avais pu faire de ce « don » qui était en moi. Cela m'interpellait, et me laissait un peu dans l'expectative car, qu'avais-je bien pu faire de mon talent ? Quel pouvait bien être d’ailleurs ce talent en moi, que j'ignorais, mais qui participait de je ne sais quel secret qui me serait découvert au fur et à mesure de ma croissance ? Quel était ce germe que je portais en moi et dont j'avais ou tout du moins j'aurais peut-être un jour à répondre ? C’était un peu comme si j'avais en moi un secret qu’à la fois j'ignorais mais qui n'appartenait qu'à moi ; un secret qui faisait ma richesse et de la découverte duquel j'étais seule responsable. Cette simple responsabilité me grandissait, mais elle me pesait parfois, heureusement sans m’anéantir.
J'avais un Talent...

Si je reviens aujourd'hui sur cette anecdote, c'est que j'ai l'impression que ce qui pourrait faire notre bonheur, ce qui nous manque profondément et nous oblige parfois demander l'aide d'un thérapeute, ou si nous n'osons pas entamer cette démarche ce qui nous tire dans les fonds obscurs de la dépression n'est autre que l'incapacité de répondre à cette question : qu'as-tu fait de ton Talent ?
D’aucuns diront peut-être que c'est une croyance, peut-être même une forme de superstition mais je crois que nous portons au fond de nous quelque chose à exprimer : si nous osons l’exprimer cela nous rendra profondément heureux. Il ne s'agit pas forcément d'une expression artistique. Encore qu'il ne faille pas beaucoup me pousser pour que je croie que nous sommes tous des artistes dans des domaines allant de la comptabilité à la garde des enfants, du métier de jockey à celui de médecin, de celui de sage-femme à celui de curé ! Ce que je veux dire, c'est que ce talent que nous portons en nous, peut s'exprimer dans des directions innombrables. L'important étant tout simplement de reconnaître la joie que cela nous procure car elle est un signe distinctif du talent exprimé. Si nous sommes heureux d'être là où nous sommes, à faire ce que nous faisons, à vivre ce que nous vivons, chaque moment de notre vie, il y a de grandes chances que nous ayons déjà trouvé notre talent. Et si l'on nous posait cette fameuse question « qu'as-tu fait de ton talent » puissions-nous donner cette magnifique réponse : « je le vis ! ».

Par contre, si la tristesse trop souvent nous envahit, le sommeil nous quitte, ou encore l'appétit (à moins qu'au contraire il se déchaîne) posons-nous cette question : « qu'ai-je fait de mon talent ? »
Si notre colère nous déborde, si la fatigue nous anéantit posons-nous cette question : « qu'ai-je fait de mon talent ?»
Car ces émotions, qui sont toxiques pour notre corps comme pour notre esprit, nous signalent les limites de notre bonheur.
Et si la première réponse qui nous vient à l'esprit est « quel talent ? », il est peut-être temps de nous mettre en chemin vers nous-mêmes !

Nous pouvons considérer que ce talent, est comme une partie de nous-mêmes, la plus représentative de notre être, celle qui exprime le plus qui nous sommes réellement. Enfouie profondément en nous, obligée de se cacher au fur et à mesure que nous avons cru ce que les autres disaient de nous alors que nous n’étions peut-être encore que des enfants, ou encore que nous avons cru ce que nous nous racontions à nous-mêmes en espérant être plus aimés ou mieux aimés en jouant un rôle, en portant un masque. Si nous avions eu suffisamment confiance en la personne que nous sommes vraiment, nous n'aurions pas eu besoin de la cacher. La ramener à la lumière va demander un effort, celui nécessaire pour faire tomber toutes les barrières construites années après années. Si nous arrivons à les abattre et à nous autoriser à être vraiment nous-mêmes, nous atteindrons nos buts avec beaucoup plus de facilité. Quel que soit le négatif (pensées, émotions, souvenirs, expériences...) que nous avons nourri pour construire ces barrières, il est heureusement possible d'en remonter l'histoire, de retrouver pas à pas, la trace de nous-mêmes. Une trace d'abord comme une ombre ou un souvenir fugace tellement lointain que nous ne sommes pas sûrs d'être sur la bonne piste... Puis ensuite comme une certitude, encore invisible, mais vers laquelle nous marchons d'un pas de plus en plus assuré et joyeux.

La résolution de nos conflits intérieurs (et par ricochet de nombre de conflits extérieurs !) ouvre une porte étrange, créant un appel d'air dans notre vie qui fait que nous allons littéralement attirer ce dont nous avons besoin pour atteindre nos buts.
C'est un processus d'attraction vers des projets de vie, comme s’ils nous aimantaient ! Nous nous libérons petit à petit des émotions toxiques. Une facilité chronique se met en place dans nos vies, qui fait que même si nous rencontrons encore des obstacles, nous en comprenons le sens dans l'intérêt de nos projets, acceptant d'être parfois freinés pour trouver le rythme idéal de leur accomplissement.

Comment reprendre contact avec ces parties de nous-mêmes ?

Tout d'abord il faut avoir pris conscience de la distance qui existe entre la personne que nous apparaissons être et celle que nous sommes réellement. L'être humain est ainsi fait qu'il lui faut parfois beaucoup de pression avant d'entreprendre cette quête ! Beaucoup utilisent l'image du diamant pour symboliser notre être réel, profond. Je dirai donc que de même qu'il faut du temps et surtout une énorme pression pour qu'un morceau de charbon devienne un diamant (tous deux ne sont guère du carbone après tout...), il faut parfois du temps et vraiment beaucoup de pressions pour évoluer ! Pour certains ce sera un accident, ou une maladie, ou une rupture... Pour d'autres ce seront des difficultés récurrentes, comme s'il fallait plusieurs couches pour comprendre... Pour d'autres encore ce sera une expérience différente, quelque chose qui les aura tellement touché qu'il ne leur sera plus possible de continuer à vivre comme avant.

J'ai en mémoire l'histoire d'un de mes patients qui est venu consulter à la suite d'un infarctus. En fait, il est apparu que infarctus était anecdotique pour lui : « quelque » part il savait que quelque chose aller lui arriver, et ne fut guère surpris quand il se retrouva à l'hôpital (c'est en tout cas ce qu'il finit par me dire à la deuxième ou troisième consultation), la surprise était d'ailleurs. Alors qu'il était encore en service de réanimation, il vécut quelque chose de bouleversant, il hésitait à mettre le mot juste sur cette expérience, essayant de décrire ce moment unique et qui pourtant dura peut-être une heure. Il fut à la fois entouré, envahi d'amour, d'un amour total et inconditionnel... De cet amour que nos recherchons tous, dont nous doutons souvent, qui nous surprend parfois au détour d'une prière, d'une méditation de manière souvent fugitive ou encore dans quelques rares moments de bonheur intense (amour partagé, beauté de la nature, mise au monde d’un enfant...). Cette expérience l'a ébranlé durablement tout en le réjouissant, car il y avait désormais cette urgence à vivre réellement, à être soi-même, à retrouver la vie pour laquelle il était fait et à côté de laquelle il avait failli passer.

Quelle que soit la manière dont nous nous retrouvons interpellés, une fois venu le temps de se poser des questions, nous nous trouvons assez naturellement à remonter jusqu’à des évènements de plus en plus anciens qui nous ont affectés, parfois sans que nous en ayons eu pleine conscience sur le moment. Une réaction en chaîne commence : vous repensez à un évènement qui vous a blessé, qui a été un manque de respect de votre personne profonde : soit elle a été purement et simplement niée (« tu sais bien que tu as tort », « je sais mieux que toi ce que tu penses »...), soit vous vous êtes retenus d’exprimer votre propre vérité. La remontée de ce souvenir fait remonter, comme en écho, une autre situation souvent plus ancienne où vous aviez déjà vécu la même blessure, ou en tout cas la même douleur, et ainsi de suite... Dans le travail avec l’IPMO, nous travaillons ainsi souvent une forêt de traumatismes qui tôt ou tard nous ramènent à un traumatisme initial (voir chapitre « l’IPMO »), et avec l’EFT nous pouvons progresser de même égrainant petit à petit jusqu’à traiter toute la grappe d’émotions perturbantes qui nous empêchait de nous libérer d’une problématique. Ce sont véritablement tous les aspects d’une souffrance ou d’un blocage qu’il faut s’attacher à prendre en compte, avec précision, patience et persévérance !

Un bon moyen de commencer ce travail de libération est de repérer les fausses croyances qui minent notre vie. Au cours de mes séminaires de formation, je propose souvent de considérer que le cerveau est comme un ordinateur dans le disque dur duquel nous avons laissé s’installer des programmes parasites. Un peu comme des programmes virus, ils peuvent s’être installés à notre insu. Mais nous avons pu aussi bien les installer sciemment à un moment où nous le pensions nécessaire !

Un exemple :
Récemment je présentais l’EFT à la mère d’une amie pour l’aider à soulager une douleur, bien vite il a été clair pour elle comme pour moi que derrière l’aspect physique il y avait un déclencheur psychologique. L’accumulation de problèmes d’ordre financier et juridique la minait depuis trop longtemps. En travaillant ces aspects elle me fit la réflexion suivante : « de toute manière cela fait un bon bout de temps que je me dis : plus tu auras de problèmes mieux tu t’en sortiras » ! Elle ne devait pas encore avoir assez de problèmes pour que son « programme » l’autorise à s’en sortir... Programme que nous avons « débogué », avec son accord bien sûr, dès qu’elle a eu fini de rire du bon tour qu’elle s’était jouée sans s’en rendre compte.

Réfléchissez... combien en avez-vous de ces programmes dans votre propre "disque dur" ?

Probablement plus que vous ne l’imaginez !


« C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” »
© Marie Odile BRUS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/brus-marie-odile

Mots clés : conscience,santé,talent,abondance,prospérité,semeretrécolter

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Démarcharge commercial interdit
« “Si quelqu’un me guérit et me retire mon mal, j’entends aussi qu’il me hisse au niveau de conscience que j’aurais atteint si j’avais moi-même résolu ce que ce mal devait m’apprendre. Sinon, s’il me laisse dans le même état de conscience après m’avoir retiré mon mal, il me vole l’outil de ma croissance que peut être cette maladie.” » Yvan AMAR