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Corinne ESNOULT EI
Sophrologue, Praticienne en Hypnose Ericksonienne, Olfactothérapie, Méditation, Yoga Nidrasophrologie, hypnose, olfactothérapie, méditation
Corinne ESNOULT
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ARTICLES / ACCOMPAGNEMENT OU HYPNOSE OU SOPHROLOGIE

L’ACCOMPAGNEMENT DU DEUIL : SOPHROLOGIE ET/OU HYPNOSE ?

article de Corinne ESNOULT, publié le 27 mars 2022
5 minutes 103 1
Ce n'est pas un sujet que l'on aime évoquer, encore tabou il y a des décennies, notre société accepte maintenant de parler ouvertement de ce sujet qui fait partie de nos vies.

Il n'en demeure pas moins que nos sociétés occidentales ont encore bien du chemin à parcourir par rapport à certaines cultures orientales.

L’accompagnement du DEUIL par un thérapeute, qu’il soit, sophrologue, hypnothérapeute, psychopraticien ou psychologue doit quoiqu’il en soit prendre en compte les 4 étapes du Deuil et déterminer où se situe la personne accompagnée dans son cheminement.

Peut-être même n’est-elle pas encore prête à travailler sur ce deuil ; ce n’est pas une question de temps, chacun perçoit différemment cet état émotionnel et le temps peut varier d’un sujet à l’autre. Certains se remettront plus vite et d’autres auront besoin de beaucoup plus de temps pour franchir chacune des étapes nécessaires à sa reconstruction. Tout dépend de leur culture, de leurs croyances et de leur expérience de vie.

Elisabeth Kübler-Ross (psychiatre spécialiste des soins palliatifs) a rajouté une étape dans les 4 phases que nous connaissons déjà mais toutes sont essentielles.

Etape 1 : LE DENI
La personne refuse de voir la réalité de la situation.
La douleur étant trop forte, la réaction physique est bien l’état de sidération, cette étape est généralement assez courte et essentielle pour « faire son deuil ». La douleur étant si intense, le sujet est comme engourdi tant au niveau de son être que de ses émotions, comme s’il voulait arrêter volontairement le temps. Il refuse d’avancer.

Etape 2 : LA COLERE
Alors vient la période de la colère, de l’injustice et des pleurs.
Certains deviennent agressifs alors qu’ils ne l’ont jamais été et accusent la terre entière.
Cela peut être aussi difficile à vivre pour l’entourage qui peut ne pas réagir de la même manière ou avec la même intensité. Dans cette étape s’exprime toute la tristesse, les peurs et l’angoisse du moment vécu. La colère est nécessaire même si ici, la personne ne peut plus la canaliser.

Etape 3 : LE MARCHANDAGE
C’est la phase complémentaire décrite par Elisabeth Kübler-Ross. Elle n’est pas présente dans tous les schémas.
Cette phase est spirituelle, et elle n’est pas présente chez tous, tout dépend de notre sensibilité, de notre culture et de nos croyances.
Ici, le sujet veut marchander avec plus grand que soit (selon ses croyances, sa culture) ; il veut négocier avec Dieu, avec son Soi Supérieur, ou toute autre entité en laquelle il peut croire. Il peut demander un signe. Cette phase peut concerner la personne elle-même qui se sait malade. Elle doit accepter l’irrémédiable. Elle fait le deuil d’elle-même.
La personne peut projeter différents scénarios et elles se les repassent mentalement en boucle (si j’avais été là, ou si j’avais fait çà…).
Cette phase se vit essentiellement dans le cadre d’un pré-deuil, lorsque l’on sait que l’on va perdre un être cher, on est prêt à tout pour le sauver, parfois, on évolue ici dans l’irrationnel.

Etape 4 : LE DESESPOIR
Pendant cette phase, la personne endeuillée est si triste qu’elle est totalement déprimée ; peut venir se greffer ici le sentiment de culpabilité. « Qu’aurais-je pu faire pour que ça n’arrive pas ? »
La perte de vitalité, la déprime voire la dépression, génèrent une sensation de tristesse intense. Il est difficile de percevoir le bout du chemin. L’envie de rien et l’apathie s’installent.

Etape 5 : L’ACCEPTATION
C’est la phase de résignation, on finit par comprendre que l’on ne peut rien maitriser et que la vie « autour » continue.
On finit par accepter cette vie sans l’autre. La personne endeuillée finit par retrouver son énergie tout progressivement, elle reprend les habitudes de sa vie sociale et finit par travailler sur elle-même et sa résilience.
La résilience vient en tout dernier lieu et bien longtemps après l’acceptation quand l’esprit est capable d’évoquer des souvenirs heureux en aborant un sourire. La mélancolie reste toujours présente à l’évocation du souvenir mais les ressentis sont plus doux.

POURQUOI SE FAIRE ACCOMPAGNER EN HYPNOSE OU EN SOPHROLOGIE ?


En hypnose, le praticien vérifiera si la personne accompagnée est prête pour travailler à ôter ce qui la relie à la personne partie. Tout va dépendre de la position du sujet dans le cheminement des étapes, s’il n’a pas encore vécu toutes ses phases essentielles, il sera inutile de sauter les étapes.
S’il est encore dans la phase de colère ou de désespoir, il est plutôt utile de se tourner vers la sophrologie pour apaiser la tristesse et pour accompagner la personne à vivre ce qu’il y a à vivre.

Il ne s’agit pas de supprimer ou réduire les émotions négatives mais de mener la personne vers l’acceptation de ce qu’il y a à vivre (reprendre contact avec sa corporalité, ses ressentis, ses émotions par des exercices simples de relaxation dynamique ou de respiration avec visualisation positive et avec retour au moment présent).

Lorsque le thérapeute a déterminé en lien avec la personne que les phases 1 et 2 ont été franchies, et que la phase 3 du désespoir est soit légère soit terminée, l’hypnothérapeute pourra entamer le processus avec l’inconscient pour retirer les liens d’attachement avec la personne partie.

Les liens d’amour seront toujours présents, c’est un principe de base que l’on retrouve également en énergétique, les liens d’amour sont inaliénables, seuls les liens d’attachement doivent être réduits voire retirés. Ces liens sont ceux qui empêchent d’avancer.
En hypnose, le deuil se travaille sur quelques séances parfois même une seule peut suffire.
Le mixe Sophro/Hypnose peut être très bénéfique pour permettre à la personne accompagnée de trouver de nouvelles ressources de vie.

A ce titre, un travail sophrologique sur les Valeurs existentielles peut d’être une belle utilité pour installer un mieux-être dans la durée et préparer à la résilience.


© Corinne ESNOULT
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/corinne-esnoult

Mots clés : deuil, hypnose, sophrologie, accompagnement, thérapie

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