Devant le constat des bienfaits du jeûne, j’ai souhaité lui consacrer une série d’articles. Celui qui suit est le premier d’une série dédiée aux différents obstacles que l’on peut rencontrer sur la voie du jeûne.La faim…Lorsqu’on envisage de jeûner, le premier obstacle qui nous vient en tête, la plupart du temps, est bien évidemment la faim. Mais connaissons-nous vraiment la faim ?
La faim est à distinguer de l’appétit. Nous avons tous, dans nos « pays riches », un jour fait l’expérience d’une faim qui se réveille en présence d’odeurs alléchantes. Ceci, nous le savons, n’est pas de la faim, mais de l’appétit. Et les restaurants, ainsi que l’industrie agro-alimentaire, le savent et s’en servent.
Lors d’un jeûne, une fois la crise de nettoyage dépassée, la faim peut apparaître : elle est douce au départ, puis s’intensifie, mais elle ne provoque pas l’état de fébrilité que décrivent souvent les personnes qui disent ne pas pouvoir sauter un repas (surtout le petit-déjeûner). La faim, la vraie, peut attendre, elle ne rend pas nécessairement nerveux, ne provoque pas de suées, ni de tremblements, ni de nausées… qui sont les signes d’un tout autre phénomène.
…ou pas !Fébrilité, tremblements, nausées, crampes d’estomac, suées, chutes de tension, nervosité (voire agressivité)… Cela ne vous dit rien ?
Allons, n’avez-vous jamais vu un fumeur qui essayait d’arrêter de fumer ? Eh oui, ces manifestations sont des
symptômes de manque. C’est difficile à admettre, ça fait mal à l’ego, mais oui, nous avons développé une véritable dépendance à la nourriture.
Nous mangeons trop souvent à heures fixes et cela nous conditionne à ressentir de
l’appétit à certains moments de la journée. De plus, le temps du repas est trop fréquemment le seul instant de détente que l’on s’octroie dans la journée. Ce faisant,
notre cerveau finit par confondre la faim et le besoin de faire une pause (voire même le besoin de sommeil, ce que j’exposerai dans un prochain article).
Pour aggraver encore la situation, des aliments addictifs sont trop couramment consommés : produits transformés de toutes sortes, sucre raffiné, café, chocolat, céréales (je développerai ce point dans un prochain article également)… Il est alors d’autant plus difficile de sauter un repas.
Pour conclure :Soyez attentifs aux signaux que vous envoie votre corps, mais ne soyez pas dupes. Essayez de dépasser,
petit à petit, ces petits obstacles sur votre route vers le jeûne.
Allez à votre rythme, ne faites pas intervenir l’ego qui veut collectionner trop vite les heures de jeûne. Commencez par sauter un repas (le premier que je vous conseille de sauter est le petit-déjeûner, mais chacun est différent). Voyez comment votre corps réagit. Puis, petit à petit, essayez de dépasser les symptômes du manque pour retrouver la véritable sensation de faim. Ce sera déjà une retrouvaille très précieuse.
© Jessica DA COSTA
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Mots clés : jeûne,santé,alimentation
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