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Jessica DA COSTA EI
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Jessica DA COSTA
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ARTICLES / SANTÉ HOLISTIQUE, HYGIÈNE DE VIE

LES OBSTACLES AU JEÛNE : LA CRISE DE DÉTOXINATION

article de Jessica DA COSTA, publié le 19 février 2018
2 minutes 1084 3


Devant le constat des bienfaits du jeûne, j’ai souhaité lui consacrer une série d’articles. Celui qui suit est le second d’une série dédiée aux différents obstacles que l’on peut rencontrer sur la voie du jeûne.

Certains disent que la détoxination est un mythe, certains disent l’avoir vécue. Je vous laisse faire vos expériences et vivre ce que vous avez à vivre.

Il n’empêche qu’après 3 jours de jeûne hydrique ou 24 heures de jeûne sec (en moyenne), des symptômes plus ou moins désagréables peuvent apparaître : vertiges, maux de tête, nausées, douleurs articulaires, maux de ventre…

Crise de détoxination ou pas, il est bon de savoir que cette phase n’est qu’un palier à franchir. Le corps est passé en cétose et brûle ses graisses pour obtenir de l’énergie. Ce qui provoque des symptômes désagréables, voire douloureux, c’est que ces graisses ont souvent comme rôle d’isoler les acides excédentaires du corps.

Or, lors de cette phase, ces acides sont libérés et circulent à nouveau. Le corps doit alors les traiter et cela peut être plus ou moins éprouvant. Néanmoins, c’est le moment idéal pour le faire, puisque pendant un jeûne, votre corps peut consacrer à son auto-nettoyage l’énergie qu’il consacrait à la digestion. C'est le moment juste aussi pour faire l'état des lieux de votre réel état de santé. Plus la crise est difficile, plus le corps s'était intoxiqué en silence (puisqu'on ne lui avait pas laissé l'espace nécessaire pour s'exprimer).

Au-delà des quelques heures que peut durer cette crise, un nouveau bien-être s’installe.

Il peut être nécessaire d’être accompagné, ne serait-ce que moralement, pour dépasser ce palier délicat. En effet, c’est là où nombre de peurs peuvent ressurgir, puisqu’il y a un mal-être. N’hésitez pas à vous reposer, vous laisserez d’autant plus votre corps faire tranquillement ce qu’il a à faire.

Pour conclure, je comparerais cette crise à la « phase de désespérance » que peut connaître une femme qui accouche : elle est le signe que le plus difficile est en train de passer et que le meilleur est juste derrière.
© Jessica DA COSTA
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/jessica-dacosta

Mots clés : jeûne,santé,alimentation

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