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Jessica DA COSTA EI
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Jessica DA COSTA
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ARTICLES / SANTÉ HOLISTIQUE, HYGIÈNE DE VIE

DE L'URGENCE D'ÊTRE HEUREUX POUR RIEN

article de Jessica DA COSTA, publié le 7 novembre 2018
3 minutes 270 3

Parmi les livres de développement personnel que j’ai dévorés à une époque où j’en avais grand besoin, il y en a un dans lequel j’ai trouvé une phrase qui restera gravée dans ma mémoire comme un mantra :
« destinés à connaître la douleur tout autant que le plaisir, nous ne pouvons nous permettre de faire dépendre notre bonheur de circonstances extérieures. »
(Sara Naphtali, S’occuper de soi et de ses enfants dans le calme, Bouddhisme pour les mères)

Nous traversons tous des phases difficiles, chacun à notre manière, chacun selon notre chemin et surtout, chacun avec nos ressources pour y faire face. Ainsi, la vie et l’observation attentive des gens autour de moi m’a appris qu’il est inutile de juger les gens : chacun vit ses drames et ses bonheurs différemment. Un drame pour l’un sera un simple détail pour un autre et inversement, j’ai connu des gens dans des situations très difficiles qui présentaient des aptitudes au bonheur bien supérieures à celles d’autres personnes, dont la vie, vue de l’extérieur, semblait infiniment plus confortable.

En effet, chacun vit ce qui lui correspond. Aucune vie n’est comparable à une autre. Dès lors, il est inutile et complètement hors sujet d’estimer qu’une personne ne devrait pas se plaindre parce que ce qu’elle vit nous paraît anodin. Qui peut dire ce que cette personne vit de l’intérieur ? L’inverse est également valable.

Chaque jour, nombre d’entre nous s’accroche à ce qu’il croit posséder : un logement, des biens divers et variés, un salaire, un travail, une famille… Mais, il faut bien l’admettre, rien de tout cela ne nous appartient vraiment et, certains le savent déjà pour en avoir fait l’expérience, nous ne savons jamais vraiment de quoi sera fait le lendemain et ce qu’il peut nous apporter ou nous enlever. Dès lors, un choix s’offre à nous : vivre dans la peur de ce lendemain ou vivre dans l’ouverture, l’accueil de ce lendemain qui ne manquera pas de nous offrir ce qui nous attend, que nous y voyions ou non, une forme d’extrême sagesse de l’Univers. A vrai dire, ce choix seul nous appartient (et encore…) : vivre dans la peur ou être heureux, de ce vrai bonheur, celui qui décide d’exister pour rien, dans l’accueil de ce qui se présente.

Certains en feront l’expérience spontanée et soudaine, alors qu’ils attendent, sous les bombardements, de savoir s’ils reverront un jour leurs proches ou si c’est l’heure de la fin, ou encore lorsqu’ils accomplissent enfin le plus grand rêve de leur vie et que la peur de tout perdre surgit pour leur rappeler que rien n’est jamais vraiment sous leur contrôle. Dans ces moments, c’est ce choix qui se présente à nous : la peur de tout ou le bonheur pour rien.

Et ce bonheur pour rien, c’est peut-être le plus grand pouvoir dont nous disposons. Il peut changer la pire des situations en opportunité, il peut aider à surmonter un perte, un deuil. Il ne s’agit pas, cependant, de se voiler la face et de se dire que tout va bien alors qu’on est au plus bas, car il ne s’agirait là que de manipulation mentale, d’aveuglement volontaire qui nous empêcherait de voir à travers les événements. Il s’agit de vivre honnêtement les choses, d’accueillir la souffrance comme le plaisir, en prenant conscience d’un point en nous, au cœur de notre essence, d’où rien ne nous atteint vraiment.

Lorsqu’on a réalisé cela pour soi-même, même si cela peut aller et venir, rien n’étant jamais définitivement acquis, le plus beau cadeau que l’on puisse s’offrir est de l’enseigner aux autres, car il sera toujours plus facile de laisser l’autre vivre ses expériences heureuses et malheureuses en sachant que cet autre sait aussi trouver ce point, cette ressource infinie et invincible. La peur se fait ainsi probablement moins oppressante, et nos vies en serait peut-être plus lumineuses, vécues plus en profondeur. A vrai dire, serait-il encore possible de nous faire peur ?

Peut-être même que ce serait l’une des premières choses à apprendre dans la vie : être heureux. Pour rien.
© Jessica DA COSTA
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/jessica-dacosta

Mots clés : bonheur,zen,yoga,méditation


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