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ARTICLES / LE STRESS ET L’ANXIÉTÉ

BURN-OUT : PRÉVENIR L’ÉPUISEMENT PROFESSIONNEL

article, publié le 24 février 2019
4 minutes 440
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Burn-out : prévenir l’épuisement professionnel

Beaucoup le considèrent comme le mal professionnel de notre siècle. Et pour cause : à l’heure actuelle, les cas de burn-out, ou syndrome d’épuisement lié au travail, ne cessent de se multiplier. Catherine Vasey, psychologue spécialiste du sujet, nous explique comment les reconnaître, et surtout, s’en prémunir.
Margaux Rambert - Mis à jour le 20 Février 2018 à 11:44

« Je n’ai absolument rien vu venir. » Trois ans que Bluefox678, l’un de nos psychonautes, la cinquantaine, travaillait comme cadre dans l’administration. « Tout allait bien » jusqu’au jour où sa direction lui impose un important surcroît de travail, faisant la sourde oreille à ses protestations. « On m’a fait comprendre que ne pas l’accepter pourrait compromettre mon avancement. Finalement, je me suis dit que je devais être capable d’abattre cette masse de travail supplémentaire. J’ai alors commencé à sauter systématiquement la pause déjeuner. A repasser le soir au bureau, après mes rendez-vous extérieurs, pour faire mes dossiers ». En trois mois, il perd quinze kilos et un jour, craque. « J’étais devenu un autre. Irritable, ne supportant plus rien. Entre mes rendez-vous, j’avais des crises de larmes au volant, et parfois même l’envie de rater un virage… » Comme Bluefox678, de plus en plus de personnes sont victimes de ce que beaucoup considèrent comme le mal professionnel de notre siècle : le burn-out. Un syndrome d’épuisement professionnel qui peut avoir de graves conséquences sur ceux qu’il atteint. Et qu’il est important de savoir reconnaître, pour mieux s’en protéger.

En cause : notre stress chronique
Littéralement, faire un burn-out, c’est « brûler de l’intérieur, se consumer ». « C’est une usure à petit feu qui trouve sa source dans le cadre professionnel », explique Catherine Vasey, psychologue et auteure de Burn-out : le détecter et le prévenir (Editions Jouvence). En cause ? Le stress chronique que nous sommes nombreux à subir au travail. « Contrairement à ce que l’on pense souvent, la première cause d’un burn-out n’est pas psychologique, mais physiologique. Il est dû à un stress important et répété. Le stress est une réaction du corps, qui lui permet de se mettre en alerte le temps d’un danger. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, l’urgence est devenu un mode de vie. Les gens sont sur le qui-vive 24 heures sur 24. Résultat : leur corps est épuisé. Et cette fatigue de fond va avoir un impact sur leur moral ». Doutes sur ses compétences, ses qualités, dépréciation de soi-même, irritabilité… Très vite, l’épuisement émotionnel vient s’ajouter à l’épuisement physique.

Un processus insidieux
Le burn-out « est un processus, et non un état », précise la psychologue. Processus qui peut d’ailleurs avoir différents degrés de gravité. « On n’est pas obligés d’aller jusqu’au fond pour rebondir. Sachant que l’évolution d’un burn-out est très lente ».

Mais un jour, on arrive au bout du bout de l’épuisement. « Soudain, j’ai craqué », « il/elle a pété les plombs », peut-on entendre. Le propre du burn-out : bien souvent, la personne qui en est atteinte ne s’en rend pas toute de suite compte. Pas plus que son entourage. « Cette personne va avoir tendance à en faire beaucoup, analyse Catherine Vasey. Elle va penser sans cesse à son travail, se rendre toujours disponible et prendre un rythme effréné sans forcément le réaliser. Ce faisant, elle va perdre contact avec elle-même, s’oublier, et finir par ne plus tenir compte de ses limites ». Jusqu’à un jour, perdre le contrôle.

La « maladie de l’idéalité »
Mais un burn-out n’est-il pas le fait d’une personne « fragile » ? Non, car nul n’est à l’abri. L’épuisement professionnel touche les hommes comme les femmes, toutes professions confondues. Leur point commun ? « Le plus souvent, ce sont des personnes très engagées dans leur travail, qui aiment leur entreprise, des personnes ‘pilier’. Ce sont elles qui subissent le plus les tensions et le stress ». Des individus perfectionnistes, en quête de reconnaissance, dévouées à leur société… qui ne comptent ni leurs heures ni leur énergie, et se retrouvent les plus vulnérables face à ce que l’on appelle « la maladie de l’idéalité ». C’était le cas de toctoc927, qui témoigne, sur nos forums. « Un an après avoir intégré mon entreprise, je me suis retrouvée seule pour accomplir le travail de deux employés. Le tout, sans broncher. Ma direction ne cessait de louer ma rigueur tout en me demandant d’en faire toujours plus. » Quelques mois plus tard, elle craque. « Pâle à faire peur, amaigrie, incapable de monter un escalier sans être au bord du malaise ». Un burn-out dû, selon elle, à son épuisement mais aussi à l’absence de reconnaissance de son travail.

Subir son travail
Perte de sens de la valeur travail, manque d’autonomie, de reconnaissance, connexion continue grâce aux nouvelles technologies… Pour Catherine Vasey, nos conditions de travail actuelles favorisent la multiplication des cas de burn-out. « Dans notre société, l’hyperactivité est survalorisée. Dès lors, les gens ne sont pas évalués sur les bons critères. On leur demande de faire mille choses à la fois, d’aller le plus vite possible, et avec les nouveaux moyens de communication, de toujours répondre dans les cinq minutes. On les surcharge de travail et d’informations -dont la plupart ne les concernent pas- à gérer. Tout en faisant fi de leur désir d’exécuter un travail de qualité ». D’où le sentiment qu’ont de plus en plus d’entre nous de subir leur travail. Le commencement d’un mal-être face auquel il est important de réagir.
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Mots clés : fatigue,stresschronique,travail

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