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Marianne NYS
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Marianne NYS
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ARTICLES / NUTRITION ET TROUBLES ALIMENTAIRES

L’INTESTIN, CE SURDOUÉ MAL AIMÉ

article, publié le 4 février 2017
4 minutes 246 8
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On sait depuis les travaux de Michael Gershon qu’il est notre « second cerveau » : un surdoué.

Malgré tout, on n’aime pas en parler, ça gêne, ça dérange : mal aimé. C’est bien connu, dans notre société, on aime bien consommer. Plus on consomme, plus on est heureux (enfin, croit-on). Donc on veut bien s’intéresser à ce qu’on introduit dans notre tube digestif, mais on ne veut surtout pas jeter un œil à ce qui en sort.
Quand ça sort… Parce qu’on n’a pas conscience de tout ce qu’on garde en nous, de tout ce qui ne peut même plus être éliminé… Le mal moderne, à la base de toutes nos maladies dites « de civilisation », serait la constipation, dont on n’a même pas conscience. Tout le monde est constipé, même si on va à la selle tous les jours !

Comment en est-on arrivé là ?
Petit rappel physiologique rapide sur la digestion : l’aliment entre par la bouche, descend dans l’estomac où il est dégradé en minuscules petites parties (les sucres complexes sont transformés en sucres simples, les protéines à chaîne longues sont fractionnées en acides aminés et en petits peptides, les lipides deviennent des acides gras), puis il passe dans l’intestin grêle dans lequel commence l’absorption des nutriments, et enfin arrive dans le côlon où se joue le tri entre ce que l’organisme va garder et ce qu’il va éliminer.

La paroi de l’intestin est donc un filtre intelligent qui permet aux aliments de gagner nos cellules (notre milieu intérieur) et de rejeter ce qui n’a pas le droit d’entrer : elle est à ce titre la barrière entre l’intérieur et l’extérieur. Le conduit intestinal est donc du milieu extérieur : la pomme sur la table n’est pas dans mon corps, mais la pomme en cours de digestion dans mon intestin est toujours à l’extérieur de moi.

Dit comme ça c’est simple, et tout semble rouler comme sur des roulettes.

Mais dans la triste réalité de l’homme moderne, ça ne se passe pas aussi simplement… La muqueuse intestinale est d’une part infestée de dépôts qui empêchent l’assimilation des nutriments (constipation), et d’autre attaquée par des acides, ce qui fait qu’elle laisse passer des intrus (hyper-perméabilité intestinale) qui viennent créer l’acidose dans l’organisme.

Le plus grand coupable dans cette constipation dont nous souffrons en nombre : le gluten.

Ça fait déjà un moment que ça dure, la consommation du blé (même si à l’échelle humaine 9000 ans c’est carrément tout petit), mais c’est vraiment depuis les années 50 que le mal a été fait avec les avancées techniques.
Afin de produire toujours plus, on est passé du pétrin manuel au pétrin mécanique. Or la pâte à pain se déchirait avec l’utilisation de la machine, il a donc fallu sélectionner des blés plus résistants, et ce qui rend la pâte à pain résistante, c’est le gluten.
Mais le gluten est une protéine à chaîne très longue. L’exact contraire d’un aliment physiologique composé de molécules petites et facilement fractionnables.
Car le gluten résiste non seulement au mouvement du pétrin mécanique sans se déchirer, mais il résiste en plus au mouvement de notre digestion ! Impossible à décomposer en fractions simples dans l’estomac, ces longues chaînes de protéines arrivent presque intactes au niveau de l’intestin.

À partir de là, la muqueuse intestinale fait son travail : ces parcelles de nourriture sont scannées, bip bip, non reconnues comme des parcelles simples assimilables, alors halte là, personne ne passe. Or, comme son nom l’indique, le glu-ten est une véritable colle qui ne glisse pas bien dans le côlon, et qui se dépose alors sur les parois intestinales. À force de consommer des produits qui en contiennent (pains, pâtes, pâtisserie etc), on se retrouve avec une épaisse couche de dépôt dans le tube intestinal qui en réduit le diamètre et c’est ainsi que nous sommes tous constipés : la lumière intestinale (c’est le mot pour le diamètre du côlon) se réduit de plus en plus.

Cette couche de dépôt le long des parois intestinales induit deux phénomènes : malabsorption des nutriments, et hyper-perméabilité intestinale.

La mauvaise absorption des nutriments :
Quand une analyse de sang révèle une carence en tel ou tel nutriment, que fait-on ? On traite le symptôme : on prend du fer, du magnésium, on se supplémente en telle vitamine, etc. Peine perdue, puisque ces nutriments ne passeront pas mieux, empêchés par le dépôt le long de la paroi intestinale.

L’hyper-perméabilité intestinale :
L’organisme humain est comme tous les organismes vivants, un formidable système qui recherche en permanence le moyen de vivre (survivre ?), et qui met donc en œuvre, chaque fois qu’il le faut, des stratagèmes pour maintenir son équilibre intérieur.
En l’occurrence, afin de résoudre l’étouffement de la muqueuse intestinale par l’épaisse couche de dépôt que nous lui infligeons, il aligne ses braves petits soldats que sont les composantes de la flore intestinale : les levures, les bactéries et les champignons. Sont donc lancés sur le front ceux qui seront en mesure de manger ces dépôts afin d’en débarrasser l’intestin, et on trouve en première ligne le fameux candida albicans.
Cette flore (même déséquilibrée avec prépondérance du candida albicans ou autres) est donc là pour répondre au problème. Mais mais mais… nouveau problème : comme tout organisme vivant, cette flore mange… et élimine ! Or les déchets des levures/bactéries sont essentiellement composés d’acide urique, qui est une toxine particulièrement agressive, tellement agressive que, en contact permanent avec la paroi intestinale, elle en arrive à faire des trous dans la muqueuse, qui devient ainsi poreuse, et c’est ce qu’on appelle l’hyper-perméabilité intestinale.
L’intestin, qui au départ était un filtre, finit par laisser passer d’une part des toxines qui devraient être éliminées par les selles, et d’autre part des molécules qui n’étaient pas prévues par l’organisme, des fractions mal décomposées d’aliments et qui sont jugées comme « étrangères » par le système immunitaire qui se bat contre elles (on les appelle les « molécules buissonnières »).

On comprend alors pourquoi en termes de maladies, d’intolérances ou d’allergies, tout se joue au niveau de l’intestin…
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Mots clés : intestin,appareildigestif

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