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Marianne NYS
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ARTICLES / PSYCHOLOGIE

PLACEBO, QUAND LES PENSÉES NOUS GUÉRISSENT

article de Marianne NYS, publié le 17 avril 2017
5 minutes 39
Et si il était possible de se soigner par le simple pouvoir de la pensée ?

Nous avons entre 45 000 et 60 000 pensées par jour, imaginez que chacune d’elles puissent jouer un rôle sur la guérison de la maladie, sur le bien être, le placebo vous connaissez ?….


Placébo signifie « Je plairai » en latin, cette traduction est intéressante car nous comprenons alors la notion de flatterie et le raccourcis qui mène parfois un peu vite au charlatanisme, terme lui même associé souvent à tort à l’escroquerie.

Comme le souligne Michel Le Van Quyen chercheur à l’INSERM (dirigeant d’un groupe de recherche à l’institut du cerveau et la moelle épinière à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière) dans son livre "Les pouvoirs de l’esprit" « L’effet placébo est souvent connoté négativement.
La première définition officielle remonte selon l’auteur Patrick Lemoine à 1811 dans un dictionnaire médical anglais. L’effet placebo ou, pourrait on dire, « la réponse placebo » est une réaction physiologique à une cause psychologique (pensée, croyance, auto suggestion, suggestion…).
En 1955 une étude de l’anesthésiste Henry K Beecher de l’université de Havard faisait savoir que 35% des patients souffrant de douleur étaient soulagés par la simple prise d’un comprimé de sucre ou d’une injection de sérum physiologique. Des études plus récentes révèlent que l’effet placébo est plus important encore car on parle de 70 à 100% et on sait aujourd’hui que le placebo est équivalent à une dose de 5mg de morphine intraveineuse pour traiter la douleur.

Ce qui fait le placebo
Il est intéressant de noter que l’efficacité du placebo est multi factorielle. Ainsi les études montrent que la méthode d’administration, la posologie, le cadre dans lequel il est administré et même l’intention du praticien qui prescrit jouent un rôle déterminant. La réputation du thérapeute ou du médecin, sa capacité d’écoute, d’empathie et sa bienveillance vont avoir une incidence non négligeable sur l’efficacité du traitement donc de la guérison. Nous savons également que deux cachets (même sans principe actif) seront plus efficaces qu’un seul, que la couleur, la taille et le mode d’administration ont aussi une importance déterminante.

Dans son livre " Le pouvoir de l’esprit" Michel le Van Quyen nous explique :
L’injection est plus efficace que la gélule, qui est plus efficace que la pilule, qui fonctionne mieux qu’une simple potion, etc. De plus la couleur blanche du médicament fonctionne mieux pour la douleur, le rouge fonctionne comme un stimulant, le bleu comme un bon remède apaisant…. Mieux encore, un placebo qui coûte cher est plus efficace qu’un placebo bon marché.

Encore plus fort, la croyance de l’efficacité d’un traitement par les personnes qui l’administrent va avoir un impact conséquent, ainsi la conviction du thérapeute est un élément essentiel pour l’obtention d’un bon résultat.

Les auteurs précédemment cités remarquent également que l’effet placebo est comme une sorte de cailloux dans la chaussure.
Pour les chercheurs, les laboratoires et les médecins, il peut être perçu comme un empêcheur de tourner en rond. Selon eux cela peut être du à la culture de performance.


Il est prouvé que les placebos ont d’incontestables propriétés neurologiques.

En effet, selon les différentes études menées sur la douleur, l’hypothèse est faite en 1978 que la prise d’un placebo déclenche une sécrétion d’endorphines produites par le cerveau (hypothalamus et hypophyse), il en résulte un effet analgésique.

L’endorphine est une hormone naturelle qui peut être comparée à la morphine, elle apporte un sentiment de bien être, on dit qu’elle est l’hormone du bonheur et elle est bien connue des sportifs. Lors de cette étude, et pour confirmer son observation, le chercheur Jon Levine administre à ses patients souffrants de douleurs dentaires de la « nolaxone », un produit qui bloque l’action des endorphines. Il observe alors que la douleur revient immédiatement ce qui valide ainsi son hypothèse. Ces observations sont confirmées des années plus tard par l’imagerie cérébrale fonctionnelle et vont même plus loin. En effet, Dans les années 1990, le chercheur Martin Igvar (Institut Korolinska à Stockholm) démontre que les zones cérébrales qui s’activent lors de la prise d’un placebo sont exactement les mêmes que celle qui s’activent lors de la prise de morphine.

Nous savons également que la douleur a une dimension sensorielle et émotionnelle (la douleur peut être amplifiée par la dimension émotionnelle) et il a été constaté que l’action du placebo se fait essentiellement sur le cortex cingulaire antérieur qui gère la dimension émotionnelle de la douleur. Nous comprenons alors qu’à la simple idée d’avoir un médicament efficace – donc d’être bientôt soulagé – le sujet de façon inconsciente va réduire la douleur par l’activité du cortex cingulaire antérieur grâce au neurotransmetteur du plaisir et de la récompense que l’on appelle dopamine. Ceci démontre que l‘effet placebo est associé à l’attente ou à la croyance d’un soulagement par celui qui le reçoit. Certaines études ont même montré que les personnes souffrants de la maladie de Parkinson, résultant d’une dégénérescence de neurones cérébraux producteurs de dopamine, pouvaient bénéficier d’une réduction de leurs symptômes moteur grâce au placebo lui même générant par son effet de la dopamine. Voici à nouveau ce que rapporte Michel Le Van Quyen dans son livre « le pouvoir de l’esprit » :

De nombreuses études ont été menées et démontrent l’incroyable pouvoir de la pensée, l’une d’elle, menée par une neurologue de Toronto nous apprend que le placebo a eu sur les patients autant d’effet que la prise de Prozac ! Autrement dit, le placebo avait agit de la même manière que l’antidépresseur dans les même zones du cerveau. Si le pouvoir de la pensée, de la croyance, de la suggestion sont si puissants et peuvent soulager des patients, qu’en est il de la pensée ou de la croyance négative ? Il m’arrive assez souvent d’évoquer le fait que nous faisons souvent de l’auto-hypnose négative et que cela fonctionne très bien, voilà qui nous mène à nous intéresser au revers de la médaille.

En conclusion :
Le pouvoir d’autoguérison, bien qu’il ne fasse pas l’affaire de tous n’en demeure pas moins réel et parfois très impressionnant.
N’aurions nous pas tous à y gagner si dans l’accompagnement des maladies qu’elles soient physiques ou psychologiques l’effet placebo était utilisé au maximum ?
Nous pouvons toujours espérer que dans un avenir pas si lointain, l’effet placebo soit utilisé au maximum et que l’on rende à chacun son propre pouvoir de guérison limitant ainsi une médication qui, bien qu’elle soit parfois indispensable, peut aussi s’avérer être inutile et non sans effets secondaires.
Il est urgent que chacun soit informé des super pouvoirs de la pensée surtout ceux dont les pensées sont négatives.
© Marianne NYS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/nys

Mots clés : placebo,guérison,pensées

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