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Marianne NYS
Hypnose, Sophrologie : acouphènes, fibromyalgie, Sexologiethérapie,poids,douleur chronique,SFC,sexe,sexologue,sophrologue
Marianne NYS
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ARTICLES / ENFANTS, ADOLESCENTS, PARENTALITÉ

DYSLEXIE ET SOPHROLOGIE

article de Marianne NYS, publié le 25 avril 2017
6 minutes 557 3
Définition de la dyslexie
Elle est considérée comme un trouble spécifique de l’apprentissage de la lecture malgré des aptitudes intellectuelles normales et en dehors d’un déficit de la vue et auditif.
Ce trouble apparait dans les premières années du développement de l’enfant. Mais c’est souvent à l’école primaire qu’il se manifeste par le constat d’une mauvaise association entre : graphèmes (lettre ou groupes de lettres) et phonèmes (sons de la parole).
L’enfant n’établit pas de rapport entre le signe écrit et le son qu’il symbolise.

L’incompréhension du système d’écriture alphabétique se repère dans :
des difficultés de différenciation de certains sons (par exemple confusion entre f, s, ch).
de différenciation visuelle (confusion entre b et d, p et q), auxquelles s’ajoute une difficulté à distinguer l’ordre de succession des lettres ou des syllabes qui sont inversées (comme on, no bras, bar ; pla, lap, pal…).
Ces erreurs provoquent une lecture ânonnée, hachée et hésitante perturbant le bon déroulement des acquisitions scolaires et pouvant amener l’enfant jusqu’à l’échec scolaire.

La dyslexie s’accompagne parfois d’autres troubles qui peuvent exister également de manière isolée, comme :
difficulté de mise en place du langage : dysphasie,
trouble de l’orthographe : dysorthographie,
trouble du calcul : dyscalculie,
trouble de la programmation et de la réalisation du geste : dyspraxie avec dysgraphie (écriture difficile),
Ces troubles peuvent être associés ou en entrainer d’autres comme :
troubles de la concentration et de l’attention : pseudo-hyperactivité,
trouble de l’orientation spatiale,
trouble de l’orientation temporelle (passé, présent, futur)
troubles de la motricité oculaire (non latéralisation du regard),
troubles affectifs et du comportement : isolement, rejet, agressivité ou passivité…
troubles de la mémoire immédiate,
fatigabilité, lenteur.


Causes de la DYSLEXIE
L’origine de ces troubles est d’ordre neurologique.
Depuis une quinzaine d’années plusieurs chercheurs étudient ces troubles et découvrent des particularités :
au niveau de la matière grise un excès de neurones (amas anormaux de plusieurs milliers de cellules) en position atypique sur la surface corticale (couche la plus superficielle du cortex) et plus particulièrement sur l’hémisphère gauche dans les zones concernant le langage.
au niveau des voies visuelles et auditives des anomalies cellulaires ont été repérées en profondeur des hémisphères influant sur la perception globale et la transmission rapide de l’information tant auditive que visuelle.
au niveau de la latéralisation, mauvaise répartition des fonctions cérébrales entre l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche due aux anomalies cellulaires ?
Cet intérêt des neurosciences pour la dyslexie, somme toute récent, pourra peut-être nous apporter, dans un avenir plus ou moins proche, d’autres éléments de découverte qui permettront d’aider encore plus les personnes dyslexiques.

FORCES SIGNIFICATIVES DES PERSONNES DYSLEXIQUES
Malgré leur configuration cérébrale différente et leur circuit électrique particulier, la majorité des personnes dyslexiques est dotée de capacités émanant de l’hémisphère droit :
habiletés Visio-spatiales en 3 dimensions
habileté athlétique
habiletés mécaniques
imagination
créativité
raisonnement global
curiosité et ténacité
intuition

Chaque enfant doit être « diagnostiqué dyslexique », possible dès l’âge de 5 ans par un médecin, afin d’éliminer des déficits ou d’autres troubles qui n’ont rien à voir avec la dyslexie, comme :
un déficit auditif (hypoacousie), un trouble de la vue (amblyopie), un trouble de l’élocution, un déficit intellectuel, un désintérêt global d’origine affective.

Que peut apporter le sophrologue ?
La SOPHROLOGIE est un complément naturel de la médecine aussi elle n’interviendra pas sur les causes de ces troubles tout comme elle n’entend pas les rééduquer.
Cependant elle peut apporter des soulagements voire permettre une meilleure réappropriation des acquisitions.
Il faut souligner que l’enfant dyslexique se trouve souvent dans un état de détresse, d’une part face à ses difficultés à mobiliser ses propres capacités et d’autre part face à l’incompréhension des autres enfants et adultes qui l’entourent. Alors naît là un sentiment d’insécurité additionné d’un sentiment d’infériorité dont il aura beaucoup de mal à se débarrasser.

Elle va s’arrêter sur les difficultés auxquelles l’enfant (ou l’adulte dyslexique) est confronté:
la mémorisation immédiate, par la répétition de la structure des séances (début, déroulement, fin) et la restitution dans l’échange du contenu de la séance.
l’attention sur le contenu des séances plus ou moins ludiques, par l’écoute des consignes ou bien de contes et histoires.
la concentration sur des exercices corporels,
le repérage dans le temps (passé, présent, futur) et l’occupation de l’espace,
la latéralisation en harmonisant le travail des 2 hémisphères cérébraux,
la fatigabilité avec des exercices assis ou allongés,
la lenteur, afin d’en faire un atout.

Le sophrologue va privilégier :
le retour au calme, le silence, l’écoute,
la détente et le lâcher prise,
la prise de conscience et la découverte du corps dans différentes positions,
le groupe, où chacun trouve sa place, où chaque pratique et parole sont respectées par l’ensemble…

La sophrologie offre bons nombre d’exercices en partie ébauchés dans ce qui vient d’être énoncé.
Ils peuvent se présenter sous forme :
de détente dans les positions : verticale, assise et allongée.
de mobilisations du corps sous forme ludique,
de contes ou histoires racontées,
d’échanges verbaux sur le contenu des sensations, des impressions vécues durant la séance pour faciliter la communication.

EN CONCLUSION :
La sophrologie va permettre à l’enfant de lâcher prise, d’évacuer ses peurs, de desserrer « les nœuds ».
Il va se découvrir et mettre en avant ses ressources, ses valeurs, ses qualités et richesses.
Il va apprendre à être à l’écoute de son corps et de ses besoins, à ressentir ce qui se passe en lui, apprendre à respirer, gérer son souffle afin de diminuer la somatisation et sa fatigue.
Il va repérer ses émotions et ses comportements.
Petit à petit il va avoir un autre regard sur lui-même, retrouver la confiance en lui tout comme chez les autres.
Ainsi sécurisé il va pouvoir expérimenter son potentiel : ses 5 sens, sa créativité, son imagination…
(Il est bon de souligner que dans le cas de personnes à haut potentiel qui utilisent mal leurs capacités intellectuelles ou les sous-exploitent, survient souvent fatigue et dépression).
Il va utiliser petit à petit des outils simples qu’il aura repérés et choisis pour faire face aux épreuves petites ou grosses.
En quelques sortes il va baliser son chemin pour mieux avancer et devenir autonome.
Le passé va l’accompagner, le porter et le rassurer,
Le présent va le façonner et lui donner de la force,
Le futur va l’attirer, lui permettre de se projeter et de construire la vie qu’il aura choisi.
© Marianne NYS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/nys

Mots clés : dyslexie,sophrologie

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