L’avènement des moyens de contraceptions amène les femmes à penser qu’elles maitrisent leur fécondité en choisissant le moment opportun pour débuter une grossesse. La phrase « un enfant quand je veux » est le leitmotiv de ces femmes qui considèrent l’arrivée d’un enfant comme une étape définie et préparée à l’avance. Quand la grossesse tarde à venir, une multitude de questions se pose. Se résoudre à accepter leur infertilité peut être difficile pour certains couples. Le recours à une consultation médicale pour faire aboutir leur désir d’enfant survient rapidement.
Parmi les accompagnements qui sont proposés en AMP il y a : la médecine, la psychologie, la psychiatrie ou d’autres pratiques complémentaires (étiopathie,sophrologie,hypnose...).
Les uns travaillant avec la chimie et les cellules, d’autres sur le mental, mais il reste à veiller et « renforcer » le corps sans qui rien ne se fera.
La sophrologie permet de conquérir entre autre la partie conscience du corps, et de diminuer le stress, 2 aspects indispensables au projet de maternité.
Comment accéder à la maternité ?De plus en plus de couples sont concernés par cette réalité …
Dans ce qu’il y a de plus simple, nous Êtres Humains sommes réellement face à une inégalité, injuste, qui lors de sa découverte brise un rêve, une projection, une motivation de vie …
avoir un enfant, de partager avec lui, de le voir grandir, et aussi tout simplement ce pour quoi nous avons été conçu : transmettre la VIE
Un parallèle que certains jugeront peut être maladroit, les animaux dans leur majorité y arrivent et nous sommes même obligés d’en limiter l’effet pour éviter la surpopulation.
Mais alors, qu’est ce qui fait la différence ? Selon certains, philosophes, psychologues, sociologues … ce qui différencie l’Homme de l’animal, c’est sa conscientisation, sa faculté à se poser des questions et à raisonner.
Peu être raisonner de trop certaines fois au point de perdre le contrôle de sa confiance, de ses ressentis et de son corps. Une sorte de mentalisation permanente où le cerveau a pris une place prépondérante, où la réalité du corps a fait place à une représentation erronée de ce qu’il est vraiment.
Les 30 dernières années ont vu le nombre de couples atteints d’infertilité augmenter, et si une question sur le sexe le plus atteint vous traverse l’esprit, sachez qu’aujourd’hui l’égalité est quasi parfaite !
Avant de parler de stérilité qui là relève d’un dysfonctionnement physiologique dans certains cas irréversible, les « retards à l’allumage », sont souvent dus au fait que nous ne prenons pas le temps d’être en phase avec notre corps, que nous poussons notre « machine » toujours au-delà de ses limites sans l’entendre nous passer des messages.
UN ENFANT EST UN PROJET QUI SE VIT :
1. Au rythme biologique de son corps
2. En synchronisation entre deux corps
3. Dans le corps et avec son ressenti corporel
4. Au gré des circonstances de la vie
Des circonstances qui amènent dans certains cas à avoir recours à l’aide médicale. (Infertilité, dysfonctionnements corporels, traumatismes …)
Dans le domaine de la procréation, la médecine a avancé de façon considérable, il y a plus de 30 ans naissait le premier « bébé éprouvette » Amandine
La médecine avance plus vite que la loi et les mentalités. Il est possible d’avoir recours à la science pour procréer, c’est moins « glamour » et pour autant quand le désir d’enfant et l’amour sont là, cela s’accepte comme étant un coup de pousse à « Dame nature ».
S’engager dans un parcours « du combattant » pour arriver à la maternité, c’est une Grande et Belle preuve d’ AMOUR pour l’enfant à venir.Dans le couple, l’infertilité intervient chez l’Homme, la Femme et même parfois les deux. Longtemps, l’homme a rejeté sur la femme infertilité refusant éventuellement qu’il puisse être à l’origine de l’échec de la procréation. Bien que cela persiste dans certaines ethnies ou civilisation où l’homme est encore positionné comme le « tout puissant », dans nos mentalités occidentales cela a nettement évolué.
L’infertilité simple (Homme seul ou Femme seule dans le couple) est légalement « assistable » en France, en revanche quand les deux sont touchés par l’infertilité, le seul recours se trouve à l’étranger.
Des études récentes (de l’Ohio State University) confirment l’impact du stress dans la fertilité humaine autant chez la femme que chez l’homme.
Dans le cas d’échec de procréation non mécanique ou en présence de pleines capacités, le stress ou paradoxalement l’envie absolue et programmée d’enfant constituent des facteurs de blocage.
La sophrologie a depuis longtemps fait ses preuves pour la gestion du stress en parfaite autonomie.Stress et infertilitéChez la femme, les études montrent que le stress peut provoquer diverses réactions physiologiques qui peuvent interférer avec le potentiel de fécondité.
D’abord l’hypothalamus (le chef d’orchestre de notre corps) régule les réponses au stress et les fonctions sexuelles (entre autres). En influençant le fonctionnement hypothalamique, le stress vient impacter le cycle féminin et par voit de conséquences le potentiel de fertilité. Parfois jusqu’à l’aménorrhée (disparition des règles) ou l’anovulation (absence de production d’ovocyte).
D’autre part l’appareil génital féminin contient des récepteurs aux catécholamines (adrénaline – dopamine), hormones fortement impliquées dans la réponse physiologique au stress.
Aussi, le ventre de la femme stressée se noue, s’immobilise en quelque sorte, il est fréquent d’observer des troubles digestifs sous stress, nous pouvons facilement faire le lien avec la difficulté d’y créer un nid douillet.
Enfin, le stress dans l’infertilité est omniprésent. Les femmes en attente de grossesse subissent un stress élevé et souvent constant lié à la peur de l’échec, la dévalorisation de soi, la culpabilité, les examens médicaux, les traitements hormonaux, la pression sociale et/ou familiale… etc . Cet état de stress chronique invalide le pourcentage de réussite de la PMA (Procréation Médicalement Assistée).
Chez l’homme, une ancienne étude allemande à montré qu’un stress important bloquait la spermatogénèse (production de spermatozoïdes). D’autres études ont mis en évidence que le stress chronique perturbait des dosages de LH et de testostérone, provoquant des modifications du volume de sperme et de sa concentration en spermatozoïdes.
Chez l’homme, comme chez la femme, le stress à également un impact direct sur la libido ce qui peut constituer une difficulté supplémentaire à la fertilité.
La sophrologie et la fertilité : Gérer le stress…Installer le calme en soi :Sortir de l’agitation interne liée au stress, contrebalancer la réponse physiologique et notamment hypothalamique, par des exercices de centrage dans la respiration, la concentration, la contemplation.
Investir le positif :Souvent les couples dans l’attente de grossesse se laisse envahir par une forme de désespoir, qui masque partiellement l’aspect positif du projet et de la vie en général.
Petit à petit la pratique de la sophrologie permet de réinvestir le positif, d’abord dans l’instant dans le calme et dans les sensations corporelles, puis de le projeter dans sa propre histoire.
Faire de son corps un allié :Dans les troubles de la fertilité, le corps peut être perçu comme dysfonctionnant avec plus ou moins une impression de trahison organique et physiologique.
Au cours des exercices de relaxation dynamique, le corps et l’esprit réinvestissent leurs capacités à se synchroniser et vivre ensemble dans le bien-être de l’instant.
Cela représente le premier pas de l’harmonie et donc de la réussite vers plus de sérénité et de joie de vivre. Ces exercices permettent également de nourrir l’estime de soi et la confiance dans ses capacités.
Gérer les peurs et les pressions :Se libérer des enjeux et des projections dans le futur en apprenant à s’inscrire dans l’instant présent.
Ces exercices de relaxation dynamique qui permettent d’être là, dans la présence à soi, juste dans l’instant, qui donne du sens à ce que nous vivons et à nos choix, éloigne de nous les peurs, les angoisses, les ruminations, les éventuelles rancoeurs…
Sur le parcours de la PMA :Le stress sera présent, sans doute, trop d’enjeux, trop de peurs, trop peu d’espoirs, les examens, les injections, les attentes dans le doute, les déceptions… etc.
Alors savoir retrouver le calme et l’équilibre interne entre deux évènements stressants ou même deux pensées stressantes devient d’autant plus important.
La sophrologie comme d’autres méthodes d’harmonisation et de centrage, représente un aide précieuse sur le chemin de la procréation, que ça soit dans l’attente d’une grossesse, dans le parcours de PMA ou pendant la grossesse.
A l’heure actuelle les femmes font de plus facilement appel à ces techniques, il semble important de préciser que les hommes trouveront également les mêmes bienfaits.
© Marianne NYS
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Mots clés : sophrologie,fertilité,pam,amp
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