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Marianne NYS
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Marianne NYS
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ARTICLES / LES EMOTIONS, LES PEURS, LES ANGOISSES, LES ANXIÉTÉS

LES FONDAMENTAUX : LES ÉMOTIONS.

article, publié le 26 juillet 2018
9 minutes 36
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Une émotion n'est rien d'autre qu'une aiguille sur un cadran.

En cela, vous avez le total nécessaire pour comprendre, appréhender et vivre avec vos émotions.

Imaginez une série de cadrans, chacun dédié à une émotion particulière qui vous indique son niveau de présence.

On peut les diviser en deux grosses catégories : les agréables, les désagréables. Mais là, dès cette distinction, chacun aura une liste d'agréable et de désagréable différente en fonction de son vécu.

A quoi servent ces cadrans ?
Il me permettent en fonction de ce qui se passe, intérieurement ou extérieurement, d'avoir un aperçu des répercutions sur moi, mon système global. Ce sont les indications qui me permettent d'avoir à la conscience, d'être informé de ce qui se passe en moi, physiologiquement, psychologiquement afin de prendre les bonnes décisions pour mieux vivre.

A l'instar d'un tableau de bord de voiture, qui indique des éléments tels que la vitesse, la pression d'huile, la température du moteur, celle de la route, si les ceintures sont attachées... le tout pour me permettre une conduite en toute sécurité et pérenne, nos émotions nous permettent de ressentir ce qui est en nous.

Pourquoi ressentir ce qui est en nous ?
Notre cerveau est un incroyable lieu de stockage d'informations. Des informations dans tous les domaines, des instants de notre vie, des processus, des apprentissages, des suites logiques de cause à effets … des dizaines d'années de données stockées dans notre mémoire qui s'ajoutent à d'autres mémoires génétiques. Il serait impossible de conscientiser toutes ces informations, elles sont présentes en nous, ce sont des ressources, mais que très peu d'entre elles nous arrivent à la conscience sous forme de « film » détaillé.

Afin de simplifier le traitement de cette quantité d'informations colossale, notre cerveau va passer par un mécanisme très simple qui est l'émotion. L'émotion étant une sorte de conclusion.

Et donc au lieu de me souvenir qu'un jour en courant sur un sol gelé je suis tombé, je me suis fait mal en plus de me faire réprimander par mes parents, un mécanisme plus simple sera enclenché : je vois que la température est en dessous de zéro degré, j'ai une émotion d'inquiétude et de honte qui vient à ma conscience pour me signaler le danger des sols gelés.

Ainsi, de milliards de séquences mémorisées, je passe à 5 émotions de base qui vont s’associer entre elles et se décliner pour former tout un faisceau de conclusions.


Quelle est la signification des émotions ?
Il y a eu beaucoup de travail fait sur ce thème, mais finalement c'est à chacun de voir ce que lui indique telle ou telle émotion. Globalement pour les principales:

La peur : danger anticipé à fuir.

La colère : danger anticipé ou vécu à repousser

Le dégoût : rejet du danger vécu

Le stress : conflit à résoudre

L'angoisse : danger de perdre ce que j'ai

La tristesse : deuil d'avoir perdu se fait

La culpabilité : danger d'être rejeté si pas conforme

La honte : le risque d'être rejeté (par l'autre ou soi même)

Le respect : être (r)assuré d'être accepté, approuvé (par soi ou l'autre)

La fierté : être (r)assuré d’être accepté, approuvé (par soi).

La jalousie : un deuil reste à faire

Le rejet : risque de mort.

La frustration : non conformité entre le désir et ce que j'ai.

La joie : je peux recommencer l'expérience sans danger

La surprise : je vis quelque chose d'inédit

L'admiration : je peux reproduire



Une émotion est la conclusion d'une mémoire, et donc si aujourd'hui d'être rejeté par exemple ne semble pas très important, pour le bébé que nous avons été, c'était un danger de mort. En effet, un bébé rejeté par sa mère ou son clan, c'est un bébé qui va mourir. Donc si nous vivons au présent une émotions de rejet, celle-ci va faire résonner des peurs biens plus profondes...


Mais alors, pourquoi ça fait si mal ?
Reprenons l'analogie du tableau de bord d'une auto, lorsque je n'attache pas ma ceinture, je me mets en danger, danger de mort. Aujourd'hui dans la plupart de nos automobiles, ne pas attacher sa ceinture allume un voyant. Si je ne tiens pas compte du voyant et que je commence à rouler, un signal sonore va se déclencher, et plus je roulerai vite, plus sa fréquence ou son volume augmentera.
Une émotion, c'est pareil !

Admettons par exemple, que j'aie une émotion de honte à propos de la thématique sexuelle. En fonction de mon passé, j'ai enregistré, j'ai encodé dans mon cerveau une conclusion de honte concernant le sexe.

En toute logique, aujourd'hui, lorsque l'éventualité d'une expérience à caractère sexuel se présente, je ressens plusieurs émotions dont la honte. Sauf que, honte et sexualité, ça ne fait pas bon ménage... Que va t-il se passer en moi ? je vais ressentir de l’excitation, de la joie, de la peur peut être, et de la honte. Ces émotions sont contradictoires :l’excitation et la joie auraient plutôt tendance à me signaler que je suis dans une direction d'actions agréables ; la peur me signale l'éventualité d'un danger à éviter, celui de la frustration peut être et la honte m'indique que je risque d'être blessé dans mon estime de moi. Ces émotions m'indiquent plutôt un danger à fuir.

En même temps qu'un système m'indique de foncer, un autre m'indique la fuite. Ceci s’appelle un conflit intérieur.

Ce conflit ne sera pas forcément conscient, il peut être totalement inconscient.

De ce conflit va sûrement naître une autre émotion : le stress.

C'est à dire qu'aux premières émotions présentes va se superposer une autre : le stress. Elle sera associée a ce qui est présent en moi à cet instant : c'est à dire un conflit concernant le sexe, ou tel(le) partenaire : je passe d'une première conclusion « le sexe m'attire mais me fait un peu peur et honte » à une autre conclusion : « le sexe me stresse ».

Si je ne prends en compte que le stress dans ma problématique, je vais ignorer la peur et la honte. J'ai trois messagers en moi qui se présentent en deux vagues, je dois donc rencontrer les trois. Si je ne rencontre que l'émotion la plus présente qui est devenue le stress, je n'écoute pas les autres qui sont toujours là. Quel en est le risque ?

Rappelons que le travail de la peur et de la honte, émotions initiales de mon exemple, c'est de me signaler un danger, (comme mon voyant de ceinture dans l'auto), si je ne m'en occupe pas, elles vont hausser le ton, se manifester plus fort, devenir encore plus inconfortables. Si en face, ce qui m'indique une situation agréable à convoiter hausse le ton aussi, le conflit va se renforcer et donc mon stress augmenter … le tout dans un cercle vicieux qui se renforce d'instant en instant. Vous comprenez donc que réduire le stress compte tenu de cette situation reviendrait à traiter le symptôme et pas la cause elle-même.

Une émotion n'est ni dangereuse, ni douloureuse, ce qui peut l'être c'est le conflit entre deux ou plus émotions.

Le conflit est douloureux, épuisant, stressant et mène à des répercutions physiques.

Qu'est ce que j'en fais alors, de mes émotions ?

Une émotion, vous l'aurez compris ça s'écoute ! Ça se vit, se rencontre, c'est un messager qui frappe doucement (au début) à la porte de ma conscience pour m'indiquer quelque chose que je ne peux pas voir autrement. Soit je suis disponible et je lui ouvre ma porte, soit je ne le suis pas et je lui redonne un autre rendez-vous.

C'est aussi simple que ça !

Si je n'écoute pas complètement ou insuffisamment mes émotions elles vont s’amplifier, me déranger et générer d'autres émotions qui viendront s'opposer, et s’empiler aux premières.

Dans le cas d'émotions complexes, je devrais vraiment chercher tout ce qui se passe en moi, chercher, observer, me détacher de ce qui hurle le plus fort, voir pourquoi ça hurle. Pas le petit pourquoi qui me projette invariablement vers l’extérieur pour trouver un responsable, un coupable même, mais le grand « pourquoi? » qui me renvoie vers une peur. La grille de l'IFS étant le modèle le plus efficace pour cela.

Une fois identifié la peur, cherché ce qui a été expérimenté pour arriver à cette conclusion, recherché la bribe de mémoire qui corresponde à l'émotion initiale, l'on remonte le fil des émotions pour atteindre le segment mnésique qui a engrammé la blessure.

Les blessures sont toujours de l'ordre du rejet, de l'anéantissement, de la trahison, de la non prise en compte de ce que je suis, de « l'objectisation » (je suis plus un objet que l'on utilise plutôt qu'un être vivant, j'ai une utilité, un rôle) qui engendre souvent la non incarnation (une partie de moi n'a pas conscience d'être vraiment en vie). Les blessures transgénérationnelles aussi peuvent être rencontrées sous forme de traumas ou de croyances …

Une fois cette blessure guérie, il n'y a plus d'émotions liées. Elles redeviennent plus douces, n'étant plus attachées à de vielles histoires enfouies ;elles ne crient plus pour se faire entendre.

Qu'est ce que je ne dois pas faire ?
Le problème principal des émotions est qu'elles font peur, et la peur d'être submergé(e) arrive en premier. De cette peur découle toute une série de techniques, de croyances, de dogmes ; au premier titre le fameux « je gère mes émotions » ! Il n'y a rien de plus illusoire que de penser « gérer » ses émotions, c'est aussi illusoire que de penser régler ses dettes en refusant d'ouvrir à un huissier.

Tout ceux qui vous vantent, vous vendent de la gestion des émotions se plantent. Ils ne se plantent pas dans leur business puisque c'est un raccourci qui est très alléchant que de nier ses émotions en buvant trois gouttes de ceci et en récitant 20 fois cela. Sauf que, vous pouvez payer un café à cet huissier qui se présente pour régler une dette à vous-mêmes ; u lui raconter une histoire drôle … son travail reste de vous avertir de quelque chose et quoi qu'il arrive, il le fera.

Après, dans la rubrique des choses non durables, il y a ce que nous appelons les « pompiers » : nos parts qui se chargent de nous faire oublier les émotions douloureuses telles que l'alcool, les addictions diverse et variées, le suicide … on oublie pour un temps ou pour tout le temps … mais ça ne règle pas le problème initial. Comme disait l'un des professeurs de psychologie de ma femme : « on essaie de noyer ses problèmes dans l'alcool pour finir par se rendre compte qu'ils flottent »...

Donc non une émotion ne se « gère » pas, ni ne se dompte, se domine ou je ne sais quoi d'autre à la mode, et ce n'est certainement pas un manque de force ou de courage, parce que le courage c'est de rencontrer ses peurs, pas de les éviter, quand bien même en gravissant l’Everest !

La méditation, le yoga, la prière lorsqu'ils sont pratiqués avec une intention relèvent de la même volonté de contrôle, certes dans un emballage mieux ficelé, mais cela relève de la même énergie d'évitement.

Donc non on rencontre, on soigne, et après « enjoy » pour gravir l'Everest en récitant des mantras !!!

Ce travail d'accueil des émotions, de la découverte de soi est une chose d'une extrême beauté, qui dégage beaucoup de sérénité et c'est mon travail de l'aider, de le faciliter.

Je dois dire que je suis toujours très ému par la confiance que me font les parts de mes clients, et ce cadeau d'être témoin de la rencontre entre un adulte et son enfant intérieur est toujours d'une intensité et d'une beauté inestimables, qui me font dire que je suis au bon moment et au bon endroit.
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Mots clés : affects,émotions,sentiments,psychologie

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