www.Theraneo.com est une plateforme qui regroupe des sites de thérapeutes
En poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation de cookies, en savoir plus
FERMER

Marianne NYS
Hypnose, Sophrologie : acouphènes, fibromyalgie, Sexologiethérapie,poids,douleur chronique,SFC,sexe,sexologue,sophrologue
Marianne NYS
ARTICLES
ARTICLES

ARTICLES / LES EMOTIONS, LES PEURS, LES ANGOISSES, LES ANXIÉTÉS

GÉRER VOTRE COLÈRE NATURELLEMENT

article, publié le 15 décembre 2018
4 minutes 107 2
je ne suis pas l'auteur de cet article

La colère est une émotion, une réaction d’impulsion quand on ne trouve pas le moyen de dialoguer, que la frustration naît d’une situation d’impasse. Elle peut revêtir plusieurs formes et son intensité varie d’une personne à l’autre.

Devenir rouge de colère est une expression populaire qui l’illustre bien.

Les personnes les plus coléreuses sont généralement celles qui ont refoulées longtemps cette colère. Ne pas arriver à verbaliser favorise cette émotion. Un chagrin refoulé par exemple suite à des violences dans l’enfance peut se transformer en colère, dans la mesure où l’individu est confronté à une situation qui peut faire remonter un traumatisme refoulé.

Mais la colère, au quotidien permet aussi d’évacuer un trop plein, ou naitre d’une incapacité à faire face.

Elle est impulsive et réactive, elle est une sous pape de sécurité et une stratégie de défense. Bien souvent on la vit mal, car on culpabilise on se dit que l’on n’aurait pas « du l’exprimer » surtout si elle blesse l’autre.

Taire la colère est tout aussi nocif
Ce n’est pas tant le fond de la colère qui dérange, c’est plus la « forme » et son impact et son ressenti par l’autre, qui nous dérange. On se dit que l’on est hors de contrôle, qu’on impose son dictat, que l’on n’est pas capable de lâcher prise et de prendre de la distance de façon bienveillante. On regrette bien souvent cette colère qui peut « nous mettre en danger et faire mal » pourtant avons-nous le choix de ne pas l’exprimer ?

Arrêtez de culpabiliser !
Il est vrai, qu’il y a colère et colère, entendons-nous bien. Et il est important de la tempérer, la paramétrer. Bien souvent, incontrôlable, elle agit comme une impulsion, une sorte de réactivité non maitrisable. Mais si la colère est normale, elle doit aussi avoir du sens et ne pas mettre en danger soi-même et l’autre.

Apprivoiser votre colère : un travail nécessaire
La colère doit se vivre, c’est une émotion au même titre que la joie ou la tristesse. Cependant, il faut absolument apprendre à la reformuler. A la cadrer pour ne pas se laisser emporter et commettre parfois l’irréparable.

En Psychologie clinique, la colère est une stratégie de faire face, face à une situation donnée. Plus qu’une émotion, c’est réellement un mécanisme de défense relativement sain. Elle permet en d’autres termes, de pouvoir se protéger. En affirmant sa personnalité.

En médecine chinoise, on connait l’impact de la colère sur le foie, organe de vie par excellence.

En effet, la colère siège dans le foie qui est le réceptacle de nos peines et émotions. Des chagrins non exprimés, des vexations retenues, un (sentiment d’injustice) ou un amour rejeté ou mal vécu dans l’enfance, etc.

Attention au syndrome de la cocotte-minute.

L’effet inverse de la non colère est tout aussi pervers. La taire, la nier, reviendrait aussi à se faire du mal.

La colère nourrit négativement votre corps
Des tensions psychologiques autant que physiques peuvent naitre : un mauvais sommeil, des douleurs au niveau de la nuque, des épaules, du dos, des maux de ventre… des addictions…

Apprenez à écouter votre corps
Les non-dits sont toxiques, et cela pourrait pervertir votre relation à vous-même et aux autres. Cela vous amènera des problèmes de santé également.

Il est impératif d’apprendre à écouter votre corps et à détecter les signaux d’alerte.
Il est important de pouvoir mettre en mots et en émotions vos souffrances, vos déceptions, vos frustrations, tous les ratés de votre vie, avec BIENVEILLANCE !

Avec la sophrologie, vous allez mieux vivre la colère
Nous vivons en société et donc nous devons apprendre à nous intégrer mais aussi à nous exprimer de façon moins frontale et agressive.

Nous ne pouvons amputer ce mécanisme qui fait partie de notre expressivité en tant qu’être humain, à nous de le modérer ou de le transformer.

Un exercice simple pour gérer la colère
Avec l’exercice du Karaté : explosez la colère toxique

Abattez votre cible qui est une technique pour exploser la colère : « Visualisez une cible devant vous. Imaginez une pignata, un ballon, un sac dans lequel vous mettrez cette émotion qui vous perturbe. Jamais une personne, cela NE peut être le comportement de cette personne, mais il ne faut pas matérialiser LA personne dans ce sac ou sur cette cible.

Inspiration profonde par le nez vous allez serrer votre poing et lever votre bras maître (droit si vous être droitier, gauche si vous êtes gaucher). Sur une rétention de quelques secondes vous allez visualiser cette cible sur laquelle se trouve l’émotion toxique, et faire des moulinets avec votre bras tendu, pour mobiliser tout votre potentiel, votre force et concentrer toute votre volonté. Puis sur l’expiration vous allez envoyer votre poing sur votre cible et imaginez que vous la détruisez. Laissez alors votre bras se repositionner le long du corps et accueillez les sensations qui vous viennent. Recommencez cet exercice deux fois. »

Si vous avez un trop plein d’émotions négatives, de soucis, le sport, la méditation sont aussi un bon complément » suez votre colère peut marcher aussi pour vous défouler.

Evitez les excitants, le sucre, l’alcool et ne transférez ni sur la nicotine ni sur l’alcool ou la nourriture, pour éviter de basculer dans des addictions qui aggraveraient la problématique. Evitez au maximum les situations et les personnalités toxiques.

Favorisez pour la détente les exercices favorables au lâcher prise et au recentrage : le taï chi, crier sa rage au sommet d’une montagne ou le yoga sont de bons moyens de purger les tensions contenues. Mais évitez de faire mal ou d’être violent envers un humain ou un animal surtout.

Allongez vous sur le sol, il est prouvé que le sol désactive la partie du cerveau qui gère la colère. La position allongée décharge la monté en escalade de la colère.
La respiration abdominale est aussi un exercice très efficace et vous la retrouverez en Sophrologie avec l’exercice du chauffage corporel entre autre.

Rédigé par Fériel Berraies, sophrologue RNCP
© Je ne suis pas l'auteur de cet article
Si vous êtes l'auteur et que vous ne voulez pas que je le partage, contactez-moi.

Mots clés : colère,émotion

découvrez ma prestation en rapport avec cet article
Envoyer cet article à un ami
Vous



Votre ami(e)




je ne suis pas un robot
Partager sur Facebook Partager sur Twitter S'abonner à ma lettre d'info Copier article sur ma Zenopage
Identifiez-vous d'abord sur votre Zenopage, puis rechargez cette page :
M'IDENTIFIER
Vous n'avez pas de Zenopage ? créez-la gratuitement cliquez-ici
Articles similaires sur Théranéo




POSTER UN COMMENTAIRE

indiquez votre nom ou pseudo


homme    femme
 

cliquez-ici pour choisir votre photo
sinon une photo sera choisie au hasard
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 





Démarcharge commercial interdit