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Marianne NYS
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Marianne NYS
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ARTICLES / NIVEAUX DE CONSCIENCE

« LA MÉDITATION VALIDÉE PAR LES NEUROSCIENCES »

article de Marianne NYS, publié le 11 octobre 2015
3 minutes 444 33
Extrait de la Revue de presse MEDISCOOP rédigée par Laurent Frichet TSAVO
(Les Echos rubrique Sciences) septembre 2015.

Paul Molga a exprimé que « jusqu'à présent, le bénéfice de la méditation sur le vieillissement avait seulement été suggéré par certains travaux de la prix Nobel de médecine Elizabeth Blackburn.
Mais désormais une large étude américaine, conduite par l'université californienne de Davis sur 100 individus âgés de 24 à 77 ans, vient de fournir un nouvel argument à cette thèse ».
Le journaliste explique ainsi que « révélée par l’IRM, l'anatomie comparée du cerveau de la moitié d'entre eux pratiquant régulièrement cette discipline a clairement montré une moindre altération de la matière grise que dans l'autre groupe, étranger à la pratique ».

Paul Molga indique que selon les auteurs, « l'intensité de la méditation stimulerait les dendrites (le prolongement filamenteux des neurones servant à conduire l'influx nerveux) et les synapses (la connexion des neurones entre eux) ».

« Cette puissante sollicitation cérébrale agirait également sur le stress, délétère pour les cellules. L'équipe a montré que 3 mois intensifs de méditation affectaient significativement l'activité des télomérases, enzymes essentielles à la protection contre le vieillissement cellulaire », poursuit le journaliste.

Paul Molga rappelle notamment que « la méditation n'a rien d'une détente. (( ... )) Il s'agit pour le sujet de se concentrer sur sa «météo intérieure» : les émotions, sensations et pensées qui circulent librement dans son esprit.»

L'exercice consiste à focaliser son attention sur un objet- sa respiration, une partie de son corps… - sans se laisser distraire par ses pensées ou des stimuli extérieurs. Comme c'est impossible, même pour les pratiquants les mieux entraînés, l'esprit est plus éveillé que jamais pour dompter ce vagabondage cérébral et ramener l'attention sur l'objet de la concentration.

Le journaliste relève que « pendant cette activité, le cerveau s'échauffe. Sous l'œil d'un IRM fonctionnel, une équipe de l'université Emory d'Atlanta a mis en évidence qu'il sollicitait successivement 4 réseaux neuronaux liés à l'attention : d'abord le cortex sensoriel et moteur, puis le cortex antérieur, puis les régions pariétales, pour finir par le cortex préfrontal, et ainsi de suite pendant toute la durée de la séance. La répétition de ce cycle n'est pas sans conséquences ».

Antoine Lutz, du Centre Inserm de neurosciences de Lyon, indique ainsi : « Nous avons montré que des exercices intensifs de méditation permettaient de soutenir l'attention et d'améliorer la vigilance cérébrale ».

Paul Molga note en outre que « les chercheurs ont découvert que la méditation permettait également de mieux gérer ses émotions, une capacité qui manque aux dépressifs. A l'université de Toronto, des psychologues ont fait pratiquer pendant plusieurs mois des exercices de pleine conscience à des patients qui avaient connu au moins trois dépressions ».
Antoine Lutz note que « le risque de rechute a été réduit de près de 40% et certains praticiens considèrent aujourd'hui que ce traitement est au moins aussi efficace qu'une camisole chimique ».

Le journaliste souligne de plus que « certaines études suggèrent que la méditation ne modifie pas seulement le cerveau, mais agit aussi sur la santé cardiovasculaire, la tension artérielle, l'immunité et même notre génome ».

Une étude d'Herbert Benson, de l'hôpital général du Massachusetts, a ainsi analysé le profil d'expression des gènes de 26 adultes avant et après une formation à la méditation. Son constat a créé la stupéfaction lors du dernier symposium de «sciences contemplatives» : en quelques semaines d'exercice, l'expression des gènes associés à la sécrétion d'insuline et aux mécanismes d'inflammation a significativement augmenté en même temps que la production de monoxyde d'azote, un gaz vasodilatateur bénéfique au rythme cardiaque », remarque Paul Molga.

N'hésitez plus, expérimentez et pratiquez la méditation à travers des exercices de sophrologie ou de pleine conscience... bien à vous.
© Marianne NYS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/nys

Mots clés : sophrologie,méditation,vieillissement

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