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Marianne NYS
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Marianne NYS
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ARTICLES / POÉSIES ET CONTES

L'APRÈS VIE.

article de Marianne NYS, publié le 10 février 2016
3 minutes 342 20
L’après vie.

Et on s’interroge encore
Sur ce qu’il y a après la mort… ?

Depuis que l’homme a perdu son « accordance »,
Depuis qu’il croit naïvement avoir la pleine gouvernance
De ce qu’il nomme existence,
L’homme soit disant fort se révèle bien tremblant
Lorsque la route se rapproche d’une issue fatale et imminente.

Et pourtant,
Regardons la nature en hiver, éteinte, immobile et figée
Rien ne bouge et rien n’indique que la Vie continue à bas bruit.
Mais il ne nous vient pas à l’idée d’affirmer que la vie de ces arbres est finie
Parce qu’ils n’ont plus de feuilles ou que ces bosquets sont définitivement éteints.

Si nous avions l’humilité, et la sagesse de comprendre que nous participons à la Vie au même titre que l’arbre dénudé, le ruisseau gelé, la fleur disparue et la pierre immobile.
Si nous retrouvions notre appartenance à la vraie Vie,
Nous pourrions alors faire taire nos peurs et nos besoins de pouvoir
Pour laisser fleurir « l’essence ciel » de l’humanité,
À savoir son cœur empereur qui lui donne la grâce de saisir ce mouvement d’éternité.

Et nous pourrions alors devenir co-créateurs de cette expérience du Vivant.

Seul le silence du désert, de la campagne, de la forêt, du fleuve ou de la mer peut nous enseigner cela.

L’arbre, la fleur, l’oiseau ou le fleuve ne s’interrogent pas sur l’après hiver qui les dénude, les éteint, les fige, ou les détourne de leurs nids.
Leur instinct, la VIE plus forte que leur forme, continue et perdure au travers de leurs évolutions.

L’homme a à retrouver la foi de l’arbre, de la fleur ou de l’oiseau pour accomplir enfin pleinement sa vocation d’humain. C’est à dire mettre sa conscience au service de la Vie au lieu de s’abimer dans ces peurs de l’après, et ses besoins de pouvoir pour tenter de laisser une vaine trace….
Le murmure du vent dans les arbres, le regard de l’animal, la douceur de l’herbe laissent des traces ineffaçables dans nos mémoires, bien plus fortes que de nombreux discours.

Après la mort du corps physique, quelque chose d’essentiel continue sur un autre plan… Or ce quelque chose d’essentiel, l’homme a le privilège de le connaître, de l’éprouver de son vivant….en faisant silence, en se reliant à son souffle.
Ce cadeau a été caché au tréfonds de notre cage thoracique, et beaucoup trop encore le cherchent à l’extérieur : gourou, maitre, avoir, puissance.

L’après vie est déjà là, toute simple et repose entre une expiration et une inspiration, dans la communion simple et douce avec ce qui est ici et maintenant.

L’incarnation est un privilège qui nous permet de connaître dans la matière l’éternité pour peu que l’on écoute ce souffle qui nous anime, pour peu que l’on fasse ce pont entre d’une part les mondes minéral, végétal, animal et d’autre part le monde de l’incréé, de l’invisible, d’où nous venons et où nous retournerons.
La grandeur de l’homme réside dans cette conscience d’être, ce pont conscient, participant au grand tout.

Verticalité à retrouver qui fait toute la splendeur de l’homme qui atteint ainsi à sa part de divinité.

Si des souffrances, des excès de pouvoirs, des abus limitent et maintiennent l’humanoïde dans son horizontalité, le temps est venu pour lui de retrouver son orientation et sa verticalité par une force de Vie immanente qu’aucun pouvoir ne pourra éteindre.

La Vie est plus forte que la bêtise, que la cruauté que la mort.
Tout enfermement, tout barrage finit toujours par rompre, libérant les flots de vie trop longtemps contenus selon les lois incontournables de la pure physique.

L’après vie?
Toujours la vie, mais sous une autre forme…la fin d‘une onde de forme engendre une autre onde de forme, et cela donne le vertige peut être, mais cela est simplement et infiniment.

A nous de retrouver, la certitude immuable de la pierre, l’audace de l’arbre, le rythme sage du souffle, et la confiance de l’oiseau pour fleurir dans notre humanité et devenir pleinement vivant, dés maintenant !

Auteur : Christine Angelard, au Manoir d’Youville, 22 Novembre 2014
© Marianne NYS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/nys

Mots clés : vie,mort

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