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Pascale SÉGURA
Coach et facilitatrice en communication positive, formatrice, conférencière, auteur.coaching, émotions, stress, gestion des conflits, pleine conscience
Pascale SÉGURA
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ARTICLES / SAGESSE & CONNAISSANCE DE SOI

REPÉRER LE JEU DES REPRÉSENTATIONS DANS NOS RÉACTIONS

article de Pascale SÉGURA, publié le 7 octobre 2019
3 minutes 30


Repérer le jeu de nos représentations dans nos réactions.

Prenons par exemple le mot Dieu.
Certains sont très à l'aise avec ce mot, d'autres l'adorent, l'adulent.
D'autres sont mal à l'aise, se tendent, quelque chose en eux réagit, les poils s'hérissent, la colère peut même jaillir et ou autres réactions parfois profondément épidermiques, viscérales.
Quand est-il pour vous ?

N'oublions pas que nos réactions aux formes que sont aussi les mots, sont toujours façonnées par notre histoire, notre culture, notre éducation, l'épigénétique.
Aujourd'hui je nous invite à réfléchir sur le sujet :
Quelle(s) représentation(s) avons-nous du mot Dieu et quelles réactions ressentons nous quand nous le lisons, voyons?

Volontairement, je choisis en images d'illustrations certaines des représentations plurielles de Dieu, aussi nommé Présence, Être, Pure conscience, la Source, l'Univers, la Nature, le Sacré, le Un, l'Unité, le Christ, l'Attention, le Divin, Boudha, Alla, Jésus, etc.

Et si tous ces mots n'étaient que des représentations plurielles d'une seule et même chose ? Des indicateurs pour un retour à l'essence-ciel qui n'est pas ex-térieur à soi.
Des indicateurs de la présence de quelque chose de plus grand que nous.
D'une conscience, énergie plus vaste qui se déploie et se manifeste en toute forme de vie ? Qu'en pensez-vous ?

Pour illustrer mon propos, ressenti et ma vision, aujourd'hui, je vous partage ces lignes d'Eckart Tolle extraites du livre " Le pouvoir du moment présent".
Il répond à la question suivante :
* Lorsque vous utilisez le terme " Être", faites-vous référence à Dieu ? Si oui, pourquoi n'employez-vous pas le mot Dieu.
" Le mot Dieu s'est vidé de son sens, car on en a abusé pendant des millénaires. Je l'emploie parfois, mais avec parcimonie. Quand j'affirme que le terme est galvaudé, je veux dire que certaines gens, qui n'ont jamais ne serait-ce qu'entrevu le sacré ni même jamais eu le moindre aperçu de l'infini vastitude que le mot abrite, recourent à ce terme avec, grande conviction, comme si ils savaient de quoi ils parlent. Ou bien que d'autres personnes le rejettent, comme si elles savaient ce qu'elles nient. Cet abus d'emploi a donné naissance par l'égo, à d'absurdes croyances, affirmations et illustrations du genre " Mon ou notre Dieu est le seul Dieu véritable et votre Dieu est faux" ou encore comme le célèbre énoncé de Nietzche:"Dieu est mort".
Le mot Dieu est devenu un concept fermé.
Dés qu'il est prononcé, une image mentale se crée, qui n'est peut-être plus celle d'un vieux patriarche à la barbe blanche, mais qui reste encore et toujours une représentation mentale de quelqu'un ou quelque chose qui se trouve en dehors de nous.
Ni le terme " Dieu", ni "Être" ni quelque autre expression que ce soit ne peut définir ou expliquer l'ineffable réalité qu'abrite le mot en question.
En fait la seule question importante à se poser est la suivante :
" Ce mot vous aide-t-il ou vous empêche-t-il de faire l'expérience directe de ce qu'il désigne?".
Fait-il référence à cette réalité transcendantale qui existe au delà de lui-même ou s'emploie à tort et à travers pour ne devenir rien de plus qu'une idée à laquelle votre tête peut croire, une idole mentale ?
A l'instar du terme " Dieu", le mot "Être" n'explique rien.
Par contre, il a l'avantage d'être un concept ouvert. Il ne réduit pas l'infini invisible à une entité finie et il est impossible de s'en faire une image mentale. Personne ne peut se déclarer unique détenteur de l'être, car il s'agit de votre propre essence même et que celle-ci vous est accessible, immédiatement sous la forme de la sensation de votre propre présence, de la réalisation de ce " Je suis" qui précède le " Je suis ceci ou cela". Le pas à franchir entre le terme "'Être " et l'expérience d'"Être" est donc plus petit.".

Puissions-nous trouver, au delà des mots l'unité dans l'Être, puisque c'est ce que nous sommes.
Quand l'attachement à nos identités personnelles (le moi) se fissure, se perçoit et se révèle la sensation de nos natures véritables, l'unité, un monde de paix.
© Pascale SÉGURA
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/pascale-segura

Mots clés : lesreprésentations,éveildesconsciences,développementpersonnel,pascaleségura

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