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Pascale SÉGURA
Coach et facilitatrice en communication positive, formatrice, conférencière, auteur.coaching, émotions, stress, gestion des conflits, pleine conscience
Pascale SÉGURA
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ARTICLES / SAGESSE & CONNAISSANCE DE SOI

GRAINE DE SAGESSE : CONVERGER À SERVIR LE BIEN COMMUN

article de Pascale SÉGURA, publié le 3 juin 2020
4 minutes 120 3


Après quelques mois d'interruption, le retour de mes Graines de sagesse.
Des réflexions, inspirations partagées et semées au terreau fertile de notre capacité à évoluer, grandir ensemble vers plus de sagesse et celle de choisir de construire un monde meilleur.

En écologie nous avons la notion de" levée de dormance" des graines, ce qui revient à considérer que quand les conditions de croissance sont réunies (terreau, humidité, exposition, lumière, etc.), la graine germe et la jeune pousse sort du sol.

Dans mon expérience de "co-éducatrice" au vivant, il me semble qu'il en est de même chez l'humain. Quand le terreau est prêt, les prises de conscience se font et la porte aux possibles évolutions de comportements se font petit à petit pour chaque jour apprendre à mieux comprendre, respecter, aimer et servir la vie en soi et autour de soi.

Cette semaine, j'aborde avec vous le thème de l'unité.
Dans votre vision, que représente-t-elle ?

Dans ma vision incarner l'unité est sans doute se proposer de regarder l'autre et l'ensemble du vivant comme une prolongation de soi, une part de soi où chacun dans sa forme spécifique a sa place.
Regarder chaque être, objet telle une prolongation de la source, une manifestation de la conscience qui mérite dignité et respect.

Dés lors que l'autre est considéré comme différent et étranger à soi, nous ouvrons la porte à la comparaison, au jugement, à la rivalité, à la division.

Qu'importe si je fais souffrir mon prochain puisque'il n'est pas moi, idem pour l'animal et/ou le végétal.
- Qu'importe si des gens dorment dans la rue, ce n'est pas moi qui y suis.
- Qu'importe si certains meurent de faim ce n'est pas moi.
-Qu'importe si ,je salis en jetant mes canettes les bords de route et/ou parkings tant que ce n'est pas chez moi.
"Ce n'est pas moi, ce n'est pas chez moi", petite phrase réflexe et/ou de défensive tant entendue dés lors que l'on demande à un enfant ou quiconque de ramasser par terre quelques détritus oubliés, pour ne citer que quelques exemples.
Certes, je ne suis peut-être pas celle ou celui qui les a jeté, mais si j'ai conscience que chaque être, chaque coin de nature, chaque bout de trottoir, chaque rocher, chaque coin de parc, chaque plage, chaque cour d'école, chaque bord de route est peu ma famille, ma maison, un peu de moi peut-être serais-je plus motivée et/ou enclin à en prendre soin.
Idem pour l'eau des rivières, que je bois, de la mer, pour l'air, la terre, etc.

Soit je regarde l'autre comme différent de moi par sa nationalité; sa couleur de peau, son sexe, sa taille, son poids, sa classe sociale, son éducation, sa forme etc.
Soit je me propose avant toute chose de me souvenir que nous sommes tous les deux de la famille des humains et/ou du vivant habitant la même planète, respirant le même air et ayant besoin de l'eau comme élément incontournable à notre survie.

Si nous prenons un peu de hauteur et regardons le monde au niveau de sa composante énergétique et cellulaire, si nous contemplons la richesse de la bio-diversité dont nous sommes. Si nous regardons aussi la réalité de ses parts d' ombres et lumières, nous comprenons pas à pas que tout a sa place et est ok.
Le monde est tel un reflet, une création vivante, changeante à notre image.
Il nous appartient de changer ce qui nous déplaît dans les images renvoyées par le miroir.
En se souvenant que notre pouvoir d'action est sur notre monde intérieur et non sur le monde extérieur.
Vouloir changer 8 milliards individus sur la planète est à mon sens illusoire, mais se changer soi est beaucoup plus réaliste et c'est ainsi, dans ma vision que le monde changera, si chacun change.

Faire vibrer nos cœurs à l'unisson pour le vivant, c'est à mon sens reconnaître et honorer autant que possible toutes formes manifestées de la création en s'attachant plus à ce qui nous rassemble qu'à ce qui nous divise.

C'est mettre de côté nos différences, divergences pour apprendre à focaliser sur nos convergences.
Cela ne veut pas dire que chacun ne rayonne pas ses dons et ses talents, son unicité.
Mais cette unicité est révélée, partagée, comme une goutte faisant parti du même océan nommé conscience. Chaque goutte en est une émanation, une manifestation, un de ses enfants.
Chaque goutte est son digne représentant.
C'est à dire choisir dans nos paroles, comportements, actions de manifester les qualités intrinsèques à la conscience/présence comme : l'unité, la compassion, la compréhension, fraternité, bienveillance,l'amour, le respect, de la joie, de la créativité, la co-création, etc.

Incarner l'unité dans le quotidien de nos propos, actions et interactions avec tout le vivant est sans doute la voie d'un monde "meilleur" celui de contribuer et d'être au service du bien commun qu'est la VIE.
© Pascale SÉGURA
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/pascale-segura

Mots clés : unité,dualité,spiritualité,sagesse,pascale,ségura,uzès

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« Le suprême degré de la sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue pendant qu’on les poursuit. » William Faulkner