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Ketty TAUZIN
Sophrologue , Animateur bien-être en Entreprise ,sophrologie , animateur, qualité de vie en entreprise . stress
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ARTICLES / DE PRO A PRO

REFLEXION : LES ENTREPRISES DEVRAIENT-ELLES CHANGER DE PARADIGME ?

article de Ketty TAUZIN, publié le 26 juillet 2023
5 minutes 31
Trois paradigmes : d’après JEAN PIERRE ASTOLFI :
Universitaire français spécialiste de la didactique des sciences.

• « Pragmatique » (organisé autour du possible),
• « Herméneutique » (organisé autour du sens)
• « Nomothétique » (organisé autour de la preuve).


Peut-on considérer que dans notre modèle social actuel nos entreprises se sont constituées autour du concept pragmatique ? Ce terme ici regroupe l’opportunité, l’organisation, création, l’innovation et la création de la valeur. Exemples : combien est-il possible de réaliser de chiffre d’affaires ? puis je travailler seul ? Embaucher ? M’agrandir ? Me moderniser ? Est-ce que cela répond à une demande ? Puis-je créer un besoin quantifiable, inventer un nouveau mode de consommation ? etc... Chaque réussite entrainant une foule de nouvelles contraintes pour l’entreprise et l’individu, rarement en enlevant. Ceci sans jamais, ou presque tenir compte du sens réel agissant derrière cette volonté d’expansion et malgré les conséquences. Exemples : plus de charges financières mentale, physique, sociale, plus de personnel, plus de locaux, plus de responsabilités moins de temps moins de plaisirs, sommeil, pollution etc. ….
Ce paradigme Pragmatique là, ignore les deux autres car auto-suffisant S’il tenait compte de la preuve et du sens, il contraindrait les entrepreneurs à bien souvent réaliser une psychanalyse avant d’entamer une création d’entreprise !!

Gageons que derrière chaque entrepreneur se trouve une personne de bonne intention. Nous pouvons en déduire que chacun souhaite le meilleur pour ses employés et collaborateurs. Ce meilleur est aussi d’ordre pragmatique : capacité, horaire, salaire dans la mesure du possible de l’entreprise. Là aussi de nombreuses conséquences sont partiellement ignorées, car ce meilleur tenant compte uniquement du factuel.
Les conséquences positives : plaisir d'effectuer une tâche, satisfaction du devoir accompli comme le confort financier sont de plus en plus opposées à la perte de sens au travail.

L’expression populaire « se tuer à la tâche » a été ravivée par la période COVID et les récents éléments climatiques /politiques. Cela a semble-t-il renforcé la croyance que le travail et les conditions de travail difficile serait la mort de l’HOMME.
L’employé HUMAIN aujourd’hui cri son désir de vivre, de s’épanouir comme si, après avoir vu la mort de près il réalisait l’urgence d’exister (du latine exsisterer : se montrer, et dérivé de : stare être debout) de s’éléver,et sa finalité mortelle. IL A ACQUIS SON MEMENTO MORI .

Les vagues de démissions, les chiffres de l’emploi, les manifestations syndicales soulignent l’importance de cette valeur « L’ACCOMPLISSEMENT » de manière générale. Malgré leur bonne volonté, la réponse anachronique toujours pragmatique des collectivités comme du patronat, consiste en une possible augmentation des salaires ou des mesures cosmétiques. Comme si, une augmentation avait le pouvoir de soigner un burn-out ou un baby-foot de créer un sentiment de reconnaissance par une entreprise.

Lors du dernier colloque de l’INRS en juin 2023 de nombreux rapports d’études ont mis en lumière l’importance de ce facteur de risque « perte de sens au travail » et donc la nécessité pour les employeurs d’entamer ce changement de paradigme afin de limiter voire d’infléchir cette tendance à la démission, au présentéisme, absentéisme ou Turn-over et mal-être envahissant.

Pourtant ni les différentes études sur le sujet ni les lois ne convaincront les sceptiques qui se refusent à l’investissement pérenne au motif : « Qu’ils n’y croient pas » !
Je peux leur conseiller le livre blanc fourni gracieusement par Endererd et Lebigboss dont une introduction est : "Quand le travail devient trop stressant, l'entreprise cherche à créer les conditions de l'acceptation de ce stress plutôt que son éradication. Quelle erreur ! »
Chiffre tiré de l'étude de l’institut YouGov, spécialement réalisée pour cet ouvrage co-brandé par Edenred France et lesBigBoss
Et, je les invite à tenter pour eux même l’expérience de participer à une formation sur la gestion du stress en entreprise en auditeur libre dans une entreprise amie. Ils pourront entendre la confusion qu’engendre cette pression permanente entre sens du travail et valeur nourrie par le travail. Et constater que les focus mis sur le résultat et la hiérarchisation ont détruit en partie le sens du travail. Tout comme l’idéalisme professionnel porté durant des siècles par notre culture occidentale et notre société patriarcale a limité l’acquisition de l’instinct, la confiance en soi, l ‘autonomie décisionnelle et la communication positive.

Il s’agit aujourd’hui de nous rééduquer en tant que salarié, employeur ou collaborateur afin que chacun trouve son équilibre en dehors et avec son travail. De défocaliser de l’attente sociale porter par la réussite financière idéale médiatisée, de se réaliser en harmonie par les moyens qu’offre son emploi, son salaire et ses conditions de travail tout en gérant le stress lié aux conditions de travail et la pression sociale. Il ne s'agit pas de se contenter de peu, au contraire de potentialiser notre humanité ! d’une organisation herméneutique de la fonction travail.
Nous pouvons constater ce besoin en constante augmentation au travers des nombreux programmes en développement personnel que les grandes modes apportent les uns après les autres ! Au risque que les marchands de bonheur de tous poils désignent l’ENTREPRISE comme seule responsable de tous les maux !

Et puisque chaque entrepreneur ou dirigeant se doit de veiller à la sécurité et au bien-être de ses employés, il devient évident de fournir les outils de rééducation ou d’apprentissage par le biais d’action relevant de la QVCT. Ces mesures sont diverses, adaptables, personnalisables et visent rendre l’employé responsable et participant de sa qualité de vie et de ses conditions de travail ! Apprendre à gérer son stress et son équilibre personnel, à sécuriser son environnement, à partager l’esprit d’entreprise en s’investissant permet une reconnaissance de sa participation, de sa qualité, et de ses difficultés et d'investir une communication adaptée.

C'est un coût finalement assez faible sur le plan pécunier mais plus important sur le plan idéologique qu'engendre ce changement de paradigme. Mettre LE SENS AVANT LA RAISON à de quoi déstabiliser, l'acquisition sera lente mais irréversible. L'autonomie fait peur, risquant la perte du pouvoir !
Changer ou s'éteindre c'est la question posée à chaque Société si tant est qu'elle ait eu conscience de son extinction.

KETTY TAUZIN
INTERVENANT BIEN ÊTRE
AIDE MÉDICO-PYSCHOLOGIQUE
SOPHROLOGUE.
© Ketty TAUZIN
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/sophred

Mots clés : entreprises, management, stress, developpement, qualité

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