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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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ARTICLES / OLIGO-ÉLÉMENTS

OLIGO-THERAPIE OU LE CHANT DU CRICKET

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY, publié le 17 mars 2017
11 minutes 315 6


INTRODUCTION

Le proverbe Sénégalais ci-dessus nous montre bien le rôle primordial des oligo-éléments dans le fonctionnement de l’usine chimique de l’organisme.

Présents à des quantités souvent très faibles (microgramme) leur action s’étend à tous les niveaux de la bonne marche de l’ensemble des réactions métaboliques de tout l’organisme. La carence ou l’excès de l’un ou l’autre de ces éléments peut entraîner le dérèglement de nombreuses réactions biochimiques et par voie de conséquences des troubles fonctionnels que seul un rééquilibrage pourra éliminer.

Si il y a un demi-siècle, pratiquement personne n’avait la moindre idée de l’utilité des oligo-éléments en thérapie, il est de fait que de nos jours la prise de conscience est générale et peu de médecins ou de thérapeutes ne sont pas convaincus de leur efficacité dès lors qu’ils seront prescrit avec une parfaite connaissance du terrain à restaurer.

Nous devons cette prise de conscience aux travaux exceptionnels de chercheurs tels que le Docteur Ménétrier et plus tard le Docteur Assoun qui établira la relation primordiale avec la médecine quantique.

Bien plus avant, c’est au 19ème siècle que débute la recherche sur les oligo-éléments avec Gabriel Bertrand de l’Institut Pasteur qui établira leur existence dans l’organisme dè 1894.

Définition scientifique des Oligo-éléments


Les oligo-éléments autrement appelés « éléments traces » sont tous présents dans les organismes vivants et appartiennent à la Classification Périodique des Eléments du premier l’Hydrogène au 92ème l’Uranium.

Ils sont les catalyseurs biologiques indispensables au fonctionnement harmonieux des systèmes protéique, enzymatique et génétique.

Leurs rôles spécifiques sont triple, puisqu’ils interviennent aux niveaux chimiques, physiques et informationnels.

Les oligo-éléments jouent un rôle potentialisateur, activateur des enzymes. Ils se comportent comme des cofacteurs enzymatiques.Ils interviennent aussi bien dans les réactions d’hydrolyse d’anions péptidiques et d’esters phosphoriques, que dans les processus de décarboxylation ou d’oxydo-réduction ont également un rôle important dans la synthèse des protéines et dans leur stabilité et enfin ils s’intègrent dans la structure moléculaire de l’enzyme.

Les oligo-éléments forment avec les protéines des complexes puissament unis mais qui sont facilement dissociables de la structure protéique enzymatique (grâce à des agents chélateurs puissants), pour pouvoir jouer leur rôle de cofacteur enzymatique. L’action des oligo-éléments est liée à des protéines et à des métallo-enzymes spécifiques (E.M.S. ou Enzyme Métal Substrat). La plupart des oligo-éléments sont qualitativement et quantitativement déterminés par les techniques atomiques et de fait repérables dans les liquides biologiques, les tissus et les phanères.

En réalité pour pouvoir réellement parler d’oligo-élément il est à considérer que sa concentration dans les liquides biologiques doit être inférieure à au mg par litre. De ce fait les éléments essentiels tels que le Sodium (Na), le Potassium (K), le Phosphore (P), le Calcium (Ca), le Magnésium (Mg), le Silicium (Si) et dans une moindre mesure des éléments tel que le Bore (B) et le Brome (Br) sont appelés Macro-Eléments. Bien que vous puissiez trouver sous le tableau de classification périodique interactif une définition le plus complète possible de ces éléments, nous avons pensé qu’il serait bon de vous les présenter sommairement en fin d’article.

Intérêts de l'apport en macro-éléments et oligo-éléments


Depuis maintenant une vingtaine d’année, les éléments traces ainsi que les macro-éléments font l’objet de recherches touchant tous les domaines : que ce soit la biochimie, la nutrition, l’agriculture, l’environnement, la chimie clinique. Leur efficacité métabolique a été démontrée et nous savons aujourd’hui qu’ils concourent à l’équilibre biologique et physiologique de l’organisme dont ils sont les indispensables catalyseurs.

Le déséquilibre nutritionnel fréquent dans nos sociétés induit des carences nombreuses et variées qui vont jusqu’à briser les chaînes enzymatiques entraînant différentes pathologies. Les oligo-éléments devraient être apportés par nos aliments mais ceux-ci sont bien souvent eux-mêmes carencés et ne remplissent plus le rôle essentiel qui leur est dévolu. Ainsi, près de 10% de la population est carencé en Zinc et en Selénium ou en Fer.

Ce constat est le résultat d’erreurs écologiques graves mais aussi celui de régimes et de modes nutritionnelles souvent aussi aberrantes que fantaisistes. Dans cette déviance il apparaît que les enfants, les femmes enceintes et les personnes agées sont particulièrement touchés, ces dernières étant malheureusement très souvent victimes de conseils de santé amenant des carences effectives pour corriger des excès imaginaires comme celui du cholestérol.

Rôle de co-facteurs enzymatiques


De nombreux oligo-élements assurent des rôles de co-facteurs enzymatiques qui les rapprochent du fonctionnement des vitamines qui sont étudiées dans un autre chapitre. Certains oligo-éléments sont intimement liés aux vitamines dont ils assurent la synthèse au sein de l’organisme. Vallée a démontré que selon l’enzyme dont ils sont co-facteur leur rôle est soit catalytique, soit structurel ou encore régulateur.

Ces liens enzymes-métaux, qui sont plus de trois mille dans l’organisme, sont dus à la formation d’un complexe par des groupements donneurs d’électrons issus de la chaîne protéique. Ils posséderont alors les propriétés des complexes organiques. Leur spécificité est variable (Remplacement du Zinc par le Cobalt souvent possible) et leur affinité plus où moins forte (lorsqu’elle est très forte on parlera de métallo-enzyme ou d’activateur métalliques). Leur stabilité quant à elle étant soumise aux écarts de pH de l’organisme, facteur trop souvent négligé.

Interactions hormonales


Tous les praticiens de l’oligo-thérapies sont conscients de ce mode d’action faisant de l’impact sur le métabolisme hormonal une propriété essentielle des oligo-éléments. Cette action est le résultat de plusieurs mécanismes comme par exemple :
– Le fait qu’un métal puisse être nécessaire à une enzyme de synthèse ou de catabolisme de l’hormone. Dans cette spécificité nous pouvons rappeler que le Zinc module l’action de l’alpha-réductase et est donc nécessaire à la synthèse de la DHT, mais il agira aussi par le biais de la B6 résaturase sur la synthèse des prostaglandines. Le cuivre quand à lui agit par le biais de la dopamine hydroxylase ainsi que par la céruloplasmine sur les amines cérébrales.

– Le métal peut aussi être directement nécessaire à la structure même d’une hormone et par voie de conséquence à son identification par son récepteur, soit parce qu’il fait partie des liaisons covalentes comme l’iode de la thyroxine, soit parce que par complexion, il rend active la structure de la molécule. Le zinc, est souvent facteur de la croissance protéique comme dans le NGF, la gustine, le MIF, la STF, son rôle semblant être également de protéger les groupes thiols des hormones de l’oxydation ou des attaques enzymatique.

– Le métal peut intervenir de manière irremplaçable dans la fixation de l’hormone sur son récepteur

– Le métal participe ou bloque les phénomènes ioniques dus à une hormone

Autres rôles


Les rôles des oligo-éléments sont encore variés et il serait trop long ici de les énumérer. Le zinc, encore lui, stabilise les membranes, modifie les mouvements cellulaires, agit sur la tubuline en favorisant son assemblage, favorise aussi la fixation de l’oxygène sur l’hémoglobine.

D’autres métaux forment des complexes avec les nucléotides et les acides nucléiques en stabilisant leur structure et en se fixant sur des sites spécifiques. Ainsi, ils interviennent aussi bien sur l’immunité, la coagulation, la croissance cellulaire que sur le métabolisme de l’os et du cartilage et dans le fonctionnement cérébral.

Notion de carences


Généralement, selon les axiomes systémiques conventionnels et mécaniciens, on attribue le terme de carence dans le milieu biologique, lorsque par rapport à une valeur normale de référence, on observe une dérive inférieure.

Ce concept est univoque et ne s’applique pas de manière heuristique à la biologie et donc aux mécanismes du vivant.

Lorsqu’on analyse des éléments tels que le Zinc ou le Magnésium erythrocytaire dans le sang total ou le sérum, leurs valeurs en dessous des normales ne signifie pas que nous sommes en présence d’une situation de carence.

Donc le réflexe verbal consistant à dire : « la valeur sérique de zinc du patient est inférieure à la normale, donc il est carencé et donc je dois lui prescrire une supplémentation », n’est pas biologiquement ni scientifiquement justifié, particulièrement dans le sang et sa circulation où les mécanismes d’homéostasie s’exercent toutes les 90 minutes (réponse d’autorégulation et de compensation de l’organisme).

La notion de carence est dépendante du temps ; des valeurs différentes seront rencontrées en fonction des cycles biologiques. Il a été effectué des prises de sang bras droit et bras gauche qui ont données des valeurs possédant des déviations standards très importantes en raison des mécanismes d’autorégulation et pourrait-on dire d’autodéfense évoqués plus haut. En fait, il s’agit de la propension de notre biologie à exercer ses capacités mémorielles réflexes afin de permettre sa pérénité (J’ai besoin de tant de Magnésium pour vivre, au moment x il m’en manque donc je corrige automatiquement et au moment y j’ai un équilibre correct).

De la même manière des prélèvements sanguins à des heures différentes délivrent bien souvent des résultats très discutables. Ces impermanences se retrouvent non seulement avec les métaux et métalloïdes, mais également avec les principales molécules et autres composants de l’hématocrite humain ou animal.

On ne peut donc établir une valeur moyenne mais une valeur de référence basse et une valeur de référence haute. La notion de carence constitue donc un axiome généralement très discutable, car pour l’établir avec sérieux et avec toutes les garanties pour le patient, il est nécessaire d’examiner d’autres métaux associés dans la même image mémorielle matricielle.

On a rencontré des carences réelles dans des populations définies telles que l’on en rencontre en Afrique où il est indéniable de rencontrer des carences installées de type morbide telle que le Fer, le Calcium ou le Magnésium. Il est d’ailleurs courant de constater associées à ces carences réelles un tableau clinique et biologique d’immunodépression et dont la restauration ne peut passer que par une alimentation riche en sucres, vitamines et minéraux.

En ce qui concerne les populations européennes nous ne sommes pas en présence d’un état de carence, mais bien d’une faiblesse immunitaire qui induit des carences. L’éthiopathologie de cet état de fait est partiellement élucidée.

Pour diverses raisons notre immunité est affaiblie ainsi que notre pouvoir de reproduction (spermatogenèse). Il semblerait que soit en cause des facteurs biosphériques (pollutions par les dioxines et autres promoteurs ainsi que par certaines souches prioniques créées de toutes pièces par les activités humaines et leurs conséquences dans le domaine de la nutrition, de l’alimentation et on l’oublie bien souvent du « génie génétique » (reproduction systématique par inséminations qui entraîne une réduction alarmante du nombre de mâles reproducteurs et par là même une diminution non moins alarmantes de la variété génétique et de la résistance des races aux différentes agressions).

S’il ne s’agissait pas d’attitudes délinquantes à proprement parlé, la dérive semble incontrôlable pour le moment malgré les nombreux rappels à l’ordre. Cette faiblesse immunitaire induite se rencontre dans les Métallogrammes Urinaires récents (taux de lanthanides (terres rares) et de Bore inférieurs à ceux des années 80) pour les urines humaines. Cette tendance est confirmée par la résurgeance de pathologies populaires anciennes, mais également par l’apparition de nouvelles souches pathogènes résistantes ainsi que par de nouvelles pathologies prioniques (ESB) qui n’auraient pas affecté à priori nos organismes si ces derniers n’avait pas montrés des signes de faiblesse immunitaire. Il en est de même pour l’extension alarmante des carcinogenèses que rien ne semble devoir freiner.

Pour l’heure, si certains pensent, et c’est majoritairement le cas en médecine naturelle, que notre espèce est entrée dans une phase de mutation évolutive, les biogénéticiens s’interrogent à savoir si nous ne serions pas sur un processus alarmant de dégénérescence, ce en quoi il n’ont pas forcément tort. Les nano-biotechnologies qui par voie de conséquence représente une large part des investissements des laboratoires pharmaceutiques et scientifiques, sont peut-être semble-t-il une solution à condition de prendre en compte l’hypothèse intronique et la notion de matrice mémorielle.

La notion de carence, n’est pas axiome ni un dogme central de la métallo-thérapie, mais doit être considérée dans le cadre plus large des IMA (Images Matricielles Atomiques) qui donne le rang et l’état d’un métal dans une fonction matricielle déterminée où interviennent d’autres éléments naturels. Il est important de rappeler que dans le cadre ouvert de la Médecine Quantique la notion de carence obéit à une problématique plus complexe que la quantification inférieure à la normale, mais à un comportement mémoriel de la fonction matricielle ou vitale considérée.

Organothérapie et Oligo-éléments


L’organothérapie est, n’en déplaise à certains, indissociable de la métallothérapie et ce qu’elle utilise la voie homéopathique ou la voie énergétique (toucher quantique, reiki, acupuncture, etc…).

En effet, dans les causes de dérèglement d’un organe ou d’une glande endocrine, intervient dans de très nombreux cas pour ne pas dire tous, un dérèglement du métallogramme global. Il est dès lors illusoire de s’acharner à stimuler un fonctionnement déficient si on n’apporte pas l’élément manquant où si on ne supprime pas l’élément perturbateur (métaux lourds par exemple).

Cette attitude, trop souvent répandue, est non seulement illusoire mais de plus dangereuse à longue échéance, dans la mesure où l’on oblige un organe ou une glande à fonctionner pratiquement contre-nature. (Viendrait-il à l’idée de qui que ce soit de faire fonctionner un moteur sans huile ? Si tel est le cas, le résultat ne se fait pas attendre et est souvent irrémédiable).

La connaissance approfondie de la cartographie métalloïde que nous apporte le M.A.U. permet d’éviter cet écueil comme celui d’ailleurs des supplémentations inutiles et faites uniquement sur des signes cliniques extérieurs ou des analyses superficielles.

© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : oligo-éléments,médecinealternative,supplémentation,soins,équilibre

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