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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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ARTICLES / PHYTOTHÉRAPIE

L'ALOÉ VERA OU LE CHAMANE SILENCIEUX - 1 -

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY, publié le 6 avril 2017
13 minutes 2593 16


Le Lys du Désert et votre santé

INTRODUCTION :

Cet article a pour objet de présenter à chacun une plante bien particulière, que les hommes utilisent pour se soigner depuis maintenant peut-être plus de dix mille ans.
Si les techniques d’analyses et de préparation ont évoluées, la plante, elle, est restée la même, humble et résistante, refusant les engrais et insecticides qui la font mourir et en faisant donc un produit forcément biologique.

AINSI PARLAIT L’ALOE VERA

Il y a maintenant plusieurs milliers d’années que je veille sur le bien-être et la beauté des êtres humains de tous les continents. Au yeux de beaucoup de gens, je suis devenu peu à peu une sorte de baguette magique capable de tout soigner. Les Indiens me surnomment d’ailleurs le « Bâton du ciel », comme si je guérissais tout ce que je touchais. On m’a également appelé le « Cadeau de Vénus ». Les Anciens Egyptiens, encore plus dithyrambiques, m’avaient intégré à leurs rites funéraires sous le titre de « Plante de l’Immortalité ». Et un peu partout, jusqu’à nos jours on m’a appelé la « plante miracle » ou la « plante qui guérit tout ».

Bien entendu, j’ai été flatté par tous ces noms témoignant de la vénération des hommes à mon égard. Mais je préfère les titres de « plante des premiers soins », ou de « plante des brûlures », ou mieux encore de « guérisseur silencieux » ou « chamane silencieux ». Ils conviennent mieux à ma modestie de simple fils de la Terre-Mère et de Père-Soleil, dont je tiens mes pouvoirs thérapeutiques. Tout comme je préfère d’ailleurs l’admiration plus réservée, plus prudente, mais grandissante que me portent de plus en plus de scientifiques modernes. Car je ne me connais pas encore, et eux plus que mes adeptes inconditionnels, m’apprendront qui je suis réellement et quelle est l’étendue exacte de mon pouvoir de guérison. Se faire attribuer des qualités que l’on n’a pas ne peut que ternir à la longue celles que l’on possède. C’est pourquoi, toujours soucieux de rendre service à l’humanité, je suis prêt à renoncer à toute gloire imméritée et à me contenter du rôle plus juste que les savants voudront bien m’accorder.

Quoique enraciné dans la Terre-Mère, je suis devenu une superstar dans le firmament pharmacologique de l’humanité. Mais, tandis qu’en plusieurs coins du monde, on continuait à me vénérer et à utiliser mes bons services pour une multitude d’usages, l’Occident chrétien me négligeait de plus en plus et me reléguait au rôle de laxatif. Ce qui était une façon bien peu aimable de m’envoyer promener. Je dois avouer que cela m’a chagriné mais je me suis vite consolé lorsque j’ai réalisé que beaucoup de mes confrères et consoeurs de l’Antiquité voyaient également leur étoile ternir.

Heureusement, depuis quelques années, les longues et austères recherches des scientifiques commencent à redorer notre blason de manière inespérée. De plus en plus de médecins de tous les coins du monde nous emploient. Que l’on songe seulement à l’extraordinaire synthèse de la médecine traditionnelle et moderne qui est en train de s’opérer en Russie et en Chine où 70 à 80 % des prescriptions sont à base de plantes ! Et l’Organisation Mondiale de la Santé va même jusqu’à recommander l’usage des médecines traditionnelles dans les pays du Tiers Monde. Selon l’OMS, ces médecines sont plus adaptées aux désastreuses conditions économiques qui sévissent dans ces pays. Un bel avenir nous attend ! Et si l’on se fie à certaines recherches, peut-être même nous emportera-t-on sur d’autres planètes où nous rejaillirons de l’obscurité de nos graines dans des serres hydroponiques éclairées par un soleil inconnu.

Mais revenons sur la Terre, telle qu’elle est en ce moment, si parfaite dans son imperfection. Cependant, avant de laisser la parole à la science, j’aimerais vous raconter ma longue vie où les faits et les légendes s’entremêlent souvent inextricablement. Telles les ruines des vieilles civilisations, ses bribes éparses témoignent d’une présence ancienne mais réelle.

LES PREMIERES TRACES

Les débuts de ma carrière thérapeutique commence à une époque où les hommes adoraient encore cette planète comme la Grande Mère « en terre et en roche ». En ce temps là, nous, les plantes, étions considérées comme des êtres sacrés qu’on ne coupait pas en vain et sans respect.

La plupart des spécialistes s’entendent pour dire que mes plus lointains ancêtres viennent du Moyen-Orient. Et il est permis de supposer que j’étais déjà employé vers le 5ème millénaire avant Jésus-Christ dans toute la partie orientale du bassin méditérranéen. Mais c’est vers 1750 avant Jésus-Christ que l’on découvre chez les Sumériens les premiers comptes rendus écrits de mes usages thérapeutiques sur des tablettes d’argile. On retrouve ensuite en Egypte des traces de ma présence avec le « Livre égyptien des remèdes », ou papyrus Ebers, qui date d’environ 1550 avant Jésus-Christ.

Les Egyptiens semblent avoir eu une perception quasi mystique de mes pouvoirs. Une tradition veut qu’on m’apportait comme cadeau aux cérémonies funéraires en guise de symbole de renouvellement de la vie. J’accompagnais le pharaon jusqu’à son lieu de repos final dans la Vallée des Rois. Et là, semble-t-il, on me plantait tout autour des tombeaux pour marquer la voie des pharaons vers la Terre des Morts et les nourrir durant leur voyage. Tout cela est fort plausible puisque, de nos jours, on retrouves des coutumes similaires chez certains peuples d’Afrique. En Egypte, on me plante toujours autour des cimetières comme symbole de la vertu de la Patience pour ceux qui souffrent d’avoir perdu un être cher.



Dans tout le Moyen-Orient, ma valeur symbolique est religieuse ne s’altérera pas avec les siècles. Les mahométans me suspendaient à leur porte pour témoigner qu’ils avaient effectué leur pélerinage à la Mecque. Ils croyaient également que le Prophète visitait les maisons où la plante était ainsi mise en évidence. Quant aux Juifs superstitieux du Caire, ils en faisaient autant pour se protéger des mauvais esprits et des apparitions.

De nos jours de telles coutumes persistent en Egypte. On me place au-dessus de la porte d’une nouvelle maison pour y attirer la prospérité et la santé. Ainsi privé d’eau et de terre, je peux en effet vivre des années et même fleurir. De telles coutumes semblent venir du plus loin de l’Antiquité. Déjà dans la langue du pays d’Addad, à l’époque de Babylone, mon nom Si-bu-ru désignait un « ornement pour les portes ».

Dans l’ancienne Egypte, je n’étais pas réservé aux seuls usages religieux ou magiques, comme le montre bien le « Livre Egyptien des remèdes ». Ce livre recense autant mes usages médicaux que cosmétiques. On y cite divers types d’extraction d’aloés pour soigner les infections, pour frictionner la peau et préparer des remèdes à base d’Aloès. Tout semble indiquer que les Egyptiens m’employaient notamment comme laxatif ou pour combattre maux de tête et rhume. Dans le domaine cosmétique, on me réduisait en poudre et l’on m’appliquait sur les yeux pour les rendre plus brillants.

Une légende prétend même que Cléopâtre soignait ainsi son apparence. Elle se baignait aussi, semble-t-il , dans mon jus pour conserver sa beauté. Cette histoire est sans doute aussi mythique que sa beauté fatale et affolante. Ces rumeurs témoignent néanmoins de ma réputation auprès des femmes de l’Antiquité.

PAS SI BIBLIQUE QUE L’ON CROIT



Beaucoup de personnes ont parlé de moi comme d’une plante « biblique » et ont volontier glosé sur certains passages de la Bible où apparaît le mot « Aloès ». Ainsi, dans les « Nombres », on trouve ce passage : « Elles s’étendent comme des vallées, comme des jardins près d’un fleuve, comme des aloès que l’Eternel a plantés… ».

Un auteur comme Wirth, dans « Guérir par l’Aloès », en conclut aussitôt que l’Aloès est donc considéré comme planté par Dieu lui-même ». Certes, voilà qui est flatteur. Mais c’est sauter un peu trop vite aux conclusions. Le mot que l’on traduit ici par aloès est fort probablement un mot déformé et le contexte semble renvoyer tout simplement à un arbre robuste de la région.

Dans les autres passages bibliques où l’on trouve le mot « Aloès », il n’est pas non plus forcément question de moi. Prenons par exemple ce superbe passage du « Cantique des cantiques » : « Tu es une source fermée, ma soeur-épouse, une source fermée, une fontaine scelée. Tes canaux arrosent un jardin de Grenadiers, de troenes et de roses. Jardin de nard, de safran et de cannelle ainsi que de tous les arbres à encens : de myrrhe, d’aloès et de cinnamome. ».

Fort probablement, il s’agirait ici du bois d’Aloès, qui est la résine d’un arbre nommé Aquilaria agallocha, et qui ne possède aucun des mes attributs.

Par contre, dans un passage de l’Evangile de Saint Jean, il est fort possible qu’il s’agisse bel et bien de moi. Dans ce passage, Saint Jean rapporte que Nicodème avait apporté un mélange de Myrrhe et d’Aloès au lieu où le Christ était enseveli. Ce mélange devait servir à embaumer le corps. Le fait n’a rien de surprenant puisque les Arabes exportaient déjà des extraits résineux d’Aloès vers la Palestine. Ces extraits, quoique d’un goût fort peu agréable, avaient cependant un arôme fort plaisant et pouvaient fort bien servir de substance aromatique au même tire que la myrrhe. D’où leur usage possible pour embaumer les morts en raison du climat très chaud de la Palestine.

L’INFLUENCE DES MARCHANDS ARABES



Les Arabes furent les premiers à maîtriser l’art de me transformer en extraits. Ils pressaient mes feuilles avec leurs pieds ou avec des presses pour en extraire la sève et la pulpe. Ils les mettaient ensuite dans des sacs en peau de chèvre qu’ils laissaient sécher au soleil. Dans le monde arabe, cet extrait résineux servait surtout de laxatif, mais il existe des témoignages d’autres usages internes et externes.

Ce sont en fait les marchands arabes qui devaient diffuser mon usage dans le monde gréco-romain et en Asie. Selon plusieurs sources, mon nom viendrait du mot arabe alloeh qui signifie : « substance amère et brillante ».

AU SERVICE D’ALEXANDRE LE GRAND

Un auteur arabe du Xème siècle raconte qu’Aristote, maître et mentor d’Alexandre le Grand, conseilla à ce dernier d’aller conquérir l’île de Socotra où, disait-on, poussait une plante aux remarquables propriétés médicinales. Aristote lui affirma que celle-ci pourrait soigner plus efficacement les blessures de ses guerriers. Cette plante était l’une de mes variétés régionales, probablement l’Aloe perryi Baker.

Alexandre le Grand partit donc reprendre aux Perses l’île de Socotra. C’était d’ailleurs là, paraît-il, l’un des buts avoués de son expédition en Inde. Sur cette île, située au sud de l’Arabie, j’étais l’élément moteur de toute une industrie et d’un vaste commerce où les marchands arabes jouaient un rôle capital. IL est difficile de vérifier l’authenticité de cette anecdote. Mais on sait de source sure que l’île de Socotra est restée longtemps une plaque tournante de l’industrie de l’aloès, et qu’une colonie grecque y cultivait l’aloès.

L’ALOE VERA DANS L’ANTIQUITE GRECO-ROMAINE



L’insistance d’Aristote ne doit pas étonner puisque le grand Hippocrate, son contemporain, me connaissait bien et sût décrire mes diverses propriétés médicinales. Dès l’Antiquité Gréco-Latine, je m’intègre aux pratiques médicales, comme le confirment bien plusieurs textes classiques.

En Grèce, vers l’an 25 de notre ère, le pharmacologue Celsus recensait dans une ouvrage les méthodes arabes pour soigner les désordres intestinaux avec l’Aloès. Vers 74 apparaissait le « DE MATERIA MEDICA » de Pedanius Dioscorides, médecin de l’armée romaine. Ce livre devait rester pendant plus de 1500 ans l’une des plus importantes références en matière de botanique médicinale. Dans ce traite, Dioscorides rapportait les propriétés de l’Aloe vulgaris, un des anciens noms de l’Aloe Vera. Non content de signaler mes propriétés laxatives, il mentionnait également ma capacité à faire coaguler le sang des blessures, à soigner les contusions, les écorchures et les gerçures, à éliminer les furoncles, à calmer les douleurs des yeux, à arrêter la chute des cheveux, à se débarasser des hémorroïdes, à soulager les ulcères génitaux, etc…

Parmi les témoignages antiques, on retrouve également celui de la célèbre école de médecine des Salermitains établie à Salerne en Campanie. Cette école a résumé mes propriétés en des vers fameux :

Il sèche une blessure, il ravive la chair
Du prépuce malade il détruit le Cancer
Purge d’humeur les yeux, la tête dégagée
L’oreille oblitérée et la langue chargée
D’un débile estomac ranime la vigueur
Arrête des cheveux la chute et la langueur
Il soulage le foie et guérit les ictères.

Vers la même époque, chez les Romains, Pline l’Ancien me consacre quelques pages dans son « Histoire naturelle ». Quoiqu’il me décrive surtout comme un purgatif, il semble au courant de mes autres propriétés, comme par exemple celle d’éliminer les taches de naissance. Il rapporte aussi une méthode pour soigner la dysenterie qui consiste à injecter de l’aloès à l’aide d’une poire de lavement.

A côté de cela, il cite différentes recettes médicales dans la composition desquelles j’entre pour une large part. En voici certaines.
Pour empêcher la perte des cheveux, me mélanger avec du vin et frotter le cuir chevelu avec ce mélange. Pour soigner les saignements de la bouche ou de la gencive, me mélanger avec du miel. Pour éliminer les hémorroïdes, me combiner avec du vinaigre. Et pour soulager les maux de tête, il enjoignait de me combiner avec de l’huile de rose et du vinaigre.

Essayez au moins la recette avec le miel. Elle est très pertinente, puisque les propriétés désinfectantes et cicatrisantes que la tradition attribuait au miel semblent aujourd’hui reconnues par la science.
Pour guérir les plaies sérieusement infectées, des chirurgiens ont en effet remis à l’honneur cette méthode traditionnelle qui consiste tout simplement à bourrer les plaies avec du sucre ou du miel. Et même le bon vieux sucre blanc tant décrié fait parfaitement l’affaire !
Depuis trente ans, des médecins de tous les coins de l’Europe on publié des rapports dans la revue médicale « The Lancet » où ils affirment avoir réussi avec le sucre là où tous les autres remèdes avaient échoué (antibiotiques, etc.). Cette méthode aurait notamment fort bien fonctionné pour des escarres très infectées ou des blessures par balles. Mais, elle s’est également avérée très efficace dans le cadre d’opération à coeur ouvert où la moindre infection peut être fatale.

MA DIFFUSION DANS LE MONDE ASIATIQUE

C’est aux alentours du 6ème siècle avant Jésus-Christ, que semble-t-il, les marchands arabes commencèrent à répandre mon usage en Inde, au Tibet, en Malaisie, à Sumatra, dans les Indes occidentales et même un peu plus tard en Chine.
Quoi qu’il en soit, on sait maintenant que j’ai été de très bonne heure inscrit dans la pharmacopée de la médecine ayurvédique, médecine traditionnelle de l’Inde. Certains textes médicaux m’auraient mentionné dès le 4ème siècle avant notre ère. Sous le nom de Musabbar, mon usage ne s’est pas limité à celui d’un laxatif. On m’utilisa – et on m’utilise toujours – comme tonique et antihelminthique (élimination des vers parasites) ou pour traiter diverses affections : hépatite, vomissements, fièvre, maladies de la peau, lèpres, jaunisse et beaucoup d’autres. Les Indiens ne se sont pas contentés de m’employer sous forme d’extrait importé mais on aussi utilisé ma feuille fraîche, comme c’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui.

En Chine, on me nommait Lo-hoei, ce qui est sans doute une déformation du mot arabe « alloeh ». Cela n’est pas surprenant, dans la mesure où les Chinois semblent m’avoir surtout connu sous ma forme résineuse telle qu’importée par les Arabes. On possède des témoignages écrits de mon utilisation durant les dynasties Tang, Sung et Ming (618 à 1643). On m’y employait bien sûr comme purgatif, mais aussi pour éliminer les vers et traiter l’eczéma, les maux d’estomac et les brûlures diverses. Et je servais encore pour traiter les brûlures thermales au début du 20ème siècle.

L’AFRIQUE



Si j’étais bien connu en Egypte, je l’étais également dans le reste de l’Afrique où le climat me fut toujours très favorable.

Pour faire ses recherches sur les aloès, le botaniste anglais M. Miller voyagea beaucoup en Afrique. C’est l’un des botanistes qui a fait le plus de recherches sur les aloès, comme en témoignent les nombreux ouvrages, forts savants, qu’il m’a consacrés. Son nom est même accolé au nom latin de plusieurs types d’aloès, comme par exemple L’Aloe arborescens Miller ou l’Aloe africana Miller.

La petite histoire raconte qu’au Cap de Bonne Espérance, Miller vît des indigènes dont la peau était resplendissante, même chez les plus âgés. En les regardant vivre, il découvrit que ces indigènes employaient le gel d’une espèce d’aloès pour se laver la peau et les cheveux. Aujourd’hui, on pense que ce gel a non seulement un effet astringent sur les pores de la peau, mais qu’an plus il protège des rayons solaires, qui causent en grande partie les rides.

Suite à la découverte de Miller, les savants européens ont surnommé « Aloe saponaria », l’aloès dont les Africains tiraient ce puissant savon liquide. « Aloe saponaria » signifie en fait « aloès savon », puisqu’en latin savon se dit « sapo, saponis ».

Mais, l’Aloe saponaria ne servait pas seulement de savon. Avant de partir à la chasse, les chasseurs africains s’enduisaient le corps du jus de l’Aloe saponaria, pour réduire la transpiration et éliminer les odeurs humaines. Ils l’utilisaient aussi pour se débarasser des teignes, chasser les moustiques et soigner les blessures en appliquant des feuilles entières.

Le célèbre explorateur Sir Robert Burton rapporte également que les Gallas, un peuple installé en Ethiopie et en Somalie, plantent des aloès autour des tombes. Selon leur croyance, lorsque que je fleuris, cela indique que la personne décédé a réussi à entrer dans les jardins de Wak, le créateur.

Les Sutos, pour leur part, exigeait que tout le village se baigne publiquement dans une infusion d’aloès en cas d’épidémie de rhume. Quant aux Bantous d’Afrique du Sud, ils employaient une vingtaine d’espèces d’aloès pour soigner les brûlures, les dermites, les inflammations des yeux, les rhumes, les affections vénériennes, les hémorroïdes, la constipation, et les troubles intestinaux dont ceux provoqués par les vers.



© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : aloevera,santé,complémentalimentaire

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