www.Theraneo.com est une plateforme qui regroupe des sites de thérapeutes
En poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation de cookies, en savoir plus
FERMER

Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
ARTICLES
ARTICLES

ARTICLES / PHYTOTHÉRAPIE

L'ALOE VERA OU LE CHAMANE SILENCIEUX - 2 -

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY, publié le 7 avril 2017
11 minutes 541 4


Aux Amériques

Le Mexique, l’ Amérique Centrale et l’Amérique du Sud sont sans doute parmi les régions du monde où mon usage fut toujours le plus répandu, et ce jusqu’à nos jours. Traditionnellement, en Colombie, les parents étendaient mon jous sur les pieds et les mains de leurs enfants pour les protéger des piqûres d’insectes. En Amérique Centrale et en Amérique du Sud, les Indiens m’ont utilisé durant des siècles pour traiter les brûlures, les infections des reins et de la vessie, l’inflammation de la prostate ainsi que pour augmenter la puissance sexuelle et la longévité.

A propos de longévité, chez les Indiens Séminoles de la Floride, il existe d’ailleurs la légende de la « Fontaine de Jouvence », une fontaine qui jaillissait au centre d’un groupe d’Aloe Vera. La légende veut que les gens âgés qui se baignaient dans les flots de cette source rajeunissaient.

On trouve aussi de nombreuses légendes ou histoires qui témoignent de mon utilisation chez les Mayas du Yucatan. On dit que les jeunes-filles mayas étendaient mon jus sur leur visage pour conserver intact leur teint virginal. On rapporte également que les mères enduisaient leurs mamelons avec mon jus amer pour sevrer leurs bébés et qu’il était courant de m’appliquer en cataplasme autour de la tête pour soulager les migraines. La persistance de tels usages au Mexique et dans le Sud des Etats-Unis laissent croire que ces rapports n’étaient pas sans fondement.



L'influence des Jésuites

Dans ce Nouveau Monde subtropical, ma présence et mon utilisation thérapeutique s’expliquent par l’influence des Pères Jésuites espagnols et portugais qui , au XVe et XVIe siècles, suivront les explorateurs du Nouveau Monde. Ces Jésuites apporteront avec eux leurs profondes connaissances médicales. Ils connaissaient parfaitement les textes anciens mentionnant mes propriétés et savaient comment me faire pousser et utiliser mon jus frais. Rien d’étonnant d’ailleurs puisque je poussais abondamment en Espagne et au Portugal.

De plus, ils m’apportèrent avec eux en pot ou en graine. Cristophe Colomb m’avait d’ailleurs surnommé le « Docteur en Pot ». Certains me transportaient même tel quel sans terre, puisque je peux survivre ainsi jusqu’à des années après que l’on m’ait arraché à ma Terre-Mère. Cette propriété s’explique largement par ma capacité à conserver mon humidité grâce à mes feuilles caractéristiques.

Les missionnaires Jésuites vont contribuer à ma diffusion en me faisant pousser et en apprenant aux indigènes à profiter de mes multiples vertus médicinales.

Les médecins et les chroniqueurs qui voyageaient avec Christophe Colomb crurent noter ma présence à Cuba et sur d’autres îles des Caraïbes. Ainsi, Diégo Alvarez Chanca, un médecin qui voyagea avec Christophe Colomb lors de sa deuxième traversée, notait en 1494 qu’à Hispaniola (Cuba) : « Il ya des aloès également, quoiqu’ils ne soient pas cependant de l’espèce que nous connaissont en Espagne, mais qu’ils appartiennent néanmoins à l’espèce que nous, les docteurs, utilisons. »

En soi, cette présence n’a rien de surprenant puisque les conditions climatiques m’y sont tout à fait favorables. Rien ne prouve cependant que les premiers explorateurs du Nouveau Monde aient réellement vu des aloès. Ils m’ont peut-être tout simplement confondu avec l’Agave, d’ailleurs surnommé souvent l' »Aloès américain ».

Le mystère de mes origines demeure donc. D’où est-ce que je viens exactement ? Qui m’aurait installé en Amérique où ma présence est nimbée de lointaines légendes ? Quels marchands ou quels peuples disparus m’auraient installé sur cet immense continent depuis longtemps isolé de tous les autres ? Certaines légendes font même remonter mes origines jusqu’à l’Atlantide. Et de cette île mythique, des être super évolués m’auraient fait connaître à leurs voisins barbares du bassin méditérranéen.

Ici les pistes se brouillent et personne ne semble avoir de réponse satisfaisante. Mais quel que soit mon lieu d’origine, une chose est certaine : c’est grâce au peuples chamito-sémitiques, et en particulier aux Arabes, que ma réputation se répandit à travers le monde.

Il est bien regrettable que, sur ces plantes d’élite, les hommes aient projeté aussi abusivement leur espoir de transcender la marche inexorable du temps. Ils en on fait de même avec tous les grands maîtres et prophètes : en les divinisant et en leur attribuant toutes les vertus, ils ont rendu leur sagesse inaccessible et inapplicable.

Quoiqu’il en soit, même si leur valeur scientifique et historique est aléatoire, tous ces témoignages égyptiens, grecs, romains, arabes ou chinois attestent de l’universalité de ma présence à travers l’histoire. Ils montrent aussi que les Anciens avait déjà établi un tableau assez exaustif de mes multiples propriétés. Propriétés que les recherches les plus récentes confirment de plus en plus…Comme dit le proverbe : « Il n’y a pas de fumée sans feu ». Et on en revient à la grande question : Comment expliquer qu’un remède soit employé pendant des siècles pour les mêmes usages et avec la même confiance par plusieurs peuples complètement isolés tant culturellement que géographiquement ?

Malheureusement, cette aura de panacée m’a donné une mauvaise réputation et fait que l’on m’associe souvent aux pratiques des charlatans. Désormais, prétendre tout guérir est suspect : seuls les remèdes spécifiques ont droit de cité dans l’univers de la médecine moderne. Avec l’arrivée du XXème siècle, je me suis donc livré « racines » et « feuilles » liées aux expériences de ces hommes et ses femmes en blouse blanche de qui dépend maintenant en grande partie mon destin de plante thérapeutique.

Je temine ainsi le curriculum vitae de ma très longue carrière thérapeutique. A côté des légendes, des on-dits et des témoignages d’utilisateurs, gens qualifiés et moins qualifiés, le lecteur verra dans la suite de ce dossier comment j’ai pu passer suffisament d’examens officiels pour briguer une place respectable dans les dictionnaires de médecine et de pharmacie.

Résumé historique

Connue depuis la plus haute Antiquité, les prêtres de l’Egypte Pharaonique l’avait surnommé « la plante de l’immortalité », l’Aloé Véra était déjà connue dans le monde entier plusieurs siècles avant Jésus-Christ. Les traces des premières utilisations médicinales se retrouvent chez les Sumériens puis chez les Egyptiens, mais aussi chez les Chinois et plus tard chez les Hébreux et les Grecs, les Romains, mais également les Amérindiens. Son succès et sa réputation était si grande qu’Alexandre le Grand s’empara de l’île de Socotra, uniquement pour fournir en feuilles fraiches d’Aloé Véra ses armées.

La médecine indienne (ayurvédique) lui attribue le pouvoir d’équilibrer les Doschas (Kapha, Vata et Pitta) tandis que les musulmans la considèrent comme le symbole du bonheur parfait.

S’il faut attendre le milieu du 19ème siècle pour voir la science s’intéresser sérieusement à lui, l’Aloé Véra et ses vertus sont vantées par les grands Anciens que ce soit Hippocrate, Aristote Celsius, Dioscoride ou Pline l’Ancien ainsi que par Galien et le célèbre Paracelce.



Historique médical

C’est en 1851 que Smith et Stenhouse identifient et isolent l’un des principes actifs de l’Aloé Véra : l’aloïne à laquelle on a attribué longtemps l’ensemble des vertus de la plante. Cependant, on s’apercevra dans la deuxième moitié du 20ème siècle que l’aloïne en forte concentration pouvait présenter un danger ce qui n’est pas d’ailleurs le cas dans le jus frais stabilisé. Mais autour des années 1990, l’Aloé Véra était pour grande partie importée en Europe sous forme désydratée ce qui entraînait la concentration en aloïne ayant pour conséquence une interdiction momentanée du produit. Dès 1912, Johnstone découvrit l’effet de la pulpe sur les brûlures, et en 1930 Collins démontra l’effet réductif sur les atteintes néfastes des radiations, ce qui devait d’ailleurs être confirmé des années plus tard par l’utilisation qu’en ont fait les Japonais après les attaques nucléaires de Nagasaki et Hiroshima. C’est en 1959 que Coats stabilisa la pulpe d’Aloé Véra fraiche par un procédé naturel qui est toujours utilisé de nos jours.

Défénition botanique

Parmi les quelques 300 variétés d’Aloès c’est l’Aloé Véra Barbadensis qui est utilisée pour la production de pulpe fraiche, jus et gel. L’Aloé Véra appartient à la famille des Liliacés et à la classe des Monocotylédones. Appelée également « lys du désert » c’est une plante arborescente qui peut atteindre 1 mètre de haut. Les racines sont massives et peu profondes. La tige est très courte et porte des feuilles charnues à coupe triangulaire qui peuvent atteindre jusqu’à 80 cm de long et 10 cm de large. Les bords et la pointe sont munis d’épines.

Dans son biotope, l’Aloé Véra pousse sur des terrains pauvres, sablonneux et calcaires des régions désertiques. En Europe, les principales cultures et certainement parmi les meilleures sur le plan biologique, se situent dans le sud de l’Espagne, en Andalousie.

A la floraison, les fleurs sont groupées sur plusieurs hampes florales. Elle sont pendantes, jaunatres et rappellent la forme de trompette.
C’est une plante qui se reproduit soit par graines, soit encore par stolons. C’est la pulpe des feuilles qui sert à produire le jus d’Aloé Véra.
Cultivée industriellement aux Etats-Unis, Mexique, etc, la plante donne un jus d’Aloé Véra de moins bonne qualité que celui produit en culture biologique en Andalousie. Ces cultures Espagnoles sont par ailleurs pratiquement les plus anciennes puisqu’elles datent de plus de quatre siècles. D’autre part, de nombreux jus d’Aloé Véra d’importation sont des poudres réhydratées et le processus de déshydratation détruit de nombreux composants dont les vitamines.

Composition biochimique

Dérivés anthracéniques

L’aloïne, plus communément appelé barbaloïne, de l’aloe-émodol, isobarbaloïne, aloïnosides et hydroxy-aloïnes.

Minéraux

Calcium, chlore, cuivre, fer, chrome, lithium, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, sodium, zinc, etc..

Acides aminés

Acide glutamique, acide aspartique, alanine, arginine, cystine, glycine, histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, proline, sérine, thréonine, tyrosine et valine.

Vitamines

Vitamines A, B1, B2, B3, B6, B9, B12, C et E.

Enzymes

Amylase, catalase, cellulase, lipase, oxydase et phosphatase

Composants divers

Acide cinnamique, acide chrysophanique, résistanol, saponines, choline, etc..

Propriétés thérapeutiques scientifiquement confirmées

Outre les vertus laxatives dues à l’aloïne ou barbaloïne, l’Aloé Véra possède bien d’autres qualités dues à ses composants exceptionnels. Apport minéral bien sûr, mais surtout apport en acides aminés essentiels puisqu’il en possède 7 sur 8. Les acides aminés sont indispensables à la vie, et les acides aminés essentiels sont nécessaires à la fabrication des autres par l’organisme. L’organisme ne fabrique pas d’acides aminés essentiels et nous devons donc les trouver dans notre nourriture au même titre que les vitamines et les minéraux. Les acides aminés ou aminoacides sont en quelques sortes les briques permettant la construction des protéines, ce sont des molécules complexes comportant jusqu’à 25 atomes, hydrogène, carbone, oxygène et systématiquement un atome d’azote et pour deux d’entre eux un atome de soufre.

Exemple de formule d’un acide aminé la Glycine : C2H5NO2

A ce jour ont été découverts 22 acides aminés, mais tout laisse à penser qu’il en existe d’autres. Parmi ces 22, huit sont dit essentiels parce qu’ils sont nécessaires à la fabrication des autres, il s’agit de : Valine, Tryptophane, Lysine, Méthionine, Phénylalanine, Leucine, Thréonine, Isoleucine

Seul le Tryptophane manque à l’Aloé Véra, mais pour la petite histoire, il fait partie de ceux que l’on trouve dans le miel. D’autres part, les vertus cicatrisantes et l’action sur les brûlures ont été largement démontré.

Propriétés nutritionnelles

L’apport conjugué et équilibré de vitamines, minéraux et acides aminés aide au rééquilibrage organique et améliore notablement le terrain biologique, et par voie de conséquences, les défenses immunitaires.

Propriétés digestives

La présence de nombreux enzymes améliore la digestion et diminue les putréfactions intestinales. D’autre part, l’action tonifiante sur les intestins permet souvent de régulariser le transit intestinal. Si les propriétés protectrices contre le diabète sont encore très discutées, les vertus hypoglycémiantes sont indéniables. En ce qui concerne l’action sur les cancers de la sphère digestive, de nombreuses études sont en cours, il semble que les résultats ne soient pas réguliers d’un individu à l’autre, mais la prise d’Aloé Véra peut en tout état de cause ne pas entraîner d’aggravation.

Propriétés cosmétologiques


Les effets cutanés de l’Aloé Véra ne sont plus à démontrer : rééquilibrage du pH, desquamation des cellules mortes, hydratation de la peau, stimulation de la fabrication de collagène ; il s’agit en fait d’un traitement complet de la peau entièrement mis au point par Dame Nature.

Efficacité comparable à celle de la Pénéciline

Dans une étude de 1980 Le Chicago Burn Center de l’Université de Chicago fait ressortir que l’Aloé Véra s’avère aussi efficace que la pénicilline dans le traitement des brûlures et la réduction des cicatrices.
Dans le groupe-contrôle 25 % des patients souffraient d’érythèmes, de prurit et de déformations cicatricielles, contrairement à moins de 10 % dans les groupes traités à la pulpe d’Aloé. L’étude portait surtout sur la meilleure façon de continuer à traiter les brûlures graves après les premiers stades du traitement – Il est en effet reconnu que plus l’inflammation dure longtemps à l’endroit de la brûlure, plus la cicatrice est irrégulière et hypertrophiée -.

Conclusion

L’aloe vera possède vraiment des vertus uniques qui en font un produit exceptionnel.
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : phytothérapie,soins,conseilssanté

Envoyer cet article à un ami
Vous



Votre ami(e)




je ne suis pas un robot
Partager sur Facebook Partager sur Twitter S'abonner à ma lettre d'info Copier article sur ma Zenopage
Identifiez-vous d'abord sur votre Zenopage, puis rechargez cette page :
M'IDENTIFIER
Vous n'avez pas de Zenopage ? créez-la gratuitement cliquez-ici
Articles similaires sur Théranéo




POSTER UN COMMENTAIRE

indiquez votre nom ou pseudo


homme    femme
 

cliquez-ici pour choisir votre photo
sinon une photo sera choisie au hasard
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 





Démarcharge commercial interdit
« Ecouter, comprendre, pardonner son autant de façons d'aimer donc de guérir » Jean-Claude Thimoléon