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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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ARTICLES / PSYCHOLOGIE

LOWEN ET LA BIO-ÉNERGÉTIQUE - 3 -

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY, publié le 14 avril 2017
6 minutes 462


Hiérarchisation des types caractériels

La structure caractérielle définit la façon dont nous gérons notre besoin d’amour, notre demande d’intimité physique et nos pulsions de plaisir.

Vues sous cet angle, les différentes structures caractérielles forment une hiérarchie, une extrémité étant occupée par la position schizoïde – qui est une mise à l’écart de l’intimité parce qu’elle est trop menaçante – et l’autre par la santé émotionnelle – où il n’y a pas de rétention des impulsions à demander l’intimité et le contact.

Les différents types caractériels se placent dans ce spectre selon le degré de contact et d’intimité qu’ils admettent. L’ordre va être parallèle à celui que nous avons suivi dans la présentation des types caractériels.

Le caractère schizoïde évite toute relation intime.

Le caractère oral peut établir des liens intimes, mais seulement sur la base de son besoin de chaleur et d’aide – c’est-à-dire sur une base infantile.

Le caractère psychopathe ne peut se lier qu’à ceux qui ont besoin de lui. Tant que l’on a besoin de lui et qu’il garde une position de contrôle sur la relation, il peut permettre à un degré d’intimité de se développer.

Le caractère masochiste est, de façon surprenante, capable d’établir une relation étroite sur la base d’une attitude de soumission. Bien sûr, on peut dire que cette relation est « à sens unique », mais elle est plus intime que toute relation établie par l’un des trois types précédents. L’angoisse de la structure masochiste tient à ce que si le masochiste exprimait un sentiment négatif, ou affirmait sa liberté, il perdrait la relation ou serait rejeté de l’intimité obtenue.

Le caractère rigide établit d’assez bonnes relations intimes. « Assez bonnes » parce qu’il reste sur ses gardes, malgré l’apparence d’intimité et d’engagement.

Toute structure caractérielle contient un conflit qui lui est inhérent, parce qu’on rencontre à la fois dans une personnalité le besoin d’intimité et d’expression de soi et la peur que ses besoins ne soient mutuellement exclusifs. La structure caractérielle constitue le meilleur compromis, bien que la situation environnante ait changé depuis le passage à l’âge adulte. Examinons ces conflits de plus près. Nous verrons également à partir de cette analyse comment chaque structure caractérielle constitue une défense contre celle qui la précède immédiatement dans la hiérarchie.

Le schizoïde

Si j’exprime mon besoin d’intimité, mon existence est menacée. En changeant l’ordre des termes cela devient : « Je peux vivre si ne n’ai pas besoin d’intimité. » Il doit donc être isolé

Le caractère oral

On pourrait exprimer le conflit par « Pour devenir indépendant, je dois abandonner mon besoin d’aide et de chaleur. » Mais une telle phrase oblige à garder une position de dépendance. Elle se modifie donc pour devenir : « Je peux exprimer mon besoin tans que je ne suis pas indépendant. » Abandonner son besoin d’amour et d’intimité renverrait cette personne au stade schizoïde, qui est beaucoup plus négatif vis-à-vis de l’existence.

Le psychopathe

Dans cette structure il ya conflit entre l’indépendance ou l’autonomie et l’intimité. Cela pourrait s’exprimer par « Je peux être intime avec toi si je te laisse prendre le contrôle ou m’utiliser. » Il ne peut permettre cela, car cela implique d’abandonner complètement la perception de soi. D’autre part, il ne peut pas abandonner son besoin d’intimité, comme l’a fait le schizoïde, et il ne peut pas courir le risque de devenir dépendant, comme le caractère oral. Dans le lien établi pendant l’enfance, il a été obligé de retourner les rôles. Dans la relation actuelle, il devient le parent séducteur et qui a le contrôle sur son partenaire, réduit à la position orale. En gardant de cette façon le contrôle sur l’autre, il peut permettre un certain degré d’intimité. On pourrait l’énoncer comme suit : « Tu peux rester proche de moi tant que tu me respectes. ». L’élément psychopathe tient à l’inversion : « Tu peux rester près de moi » qui remplace « J’ai besoin d’être près de toi. »

Le masochiste

Il y a ici conflit entre l’amour ou l’intimité et la liberté. Enoncé simplement, il s’exprime : « Si je suis libre, tu ne m’aimeras pas. » Face à ce conflit, le masochiste dit : « Je serai gentil, et m’aimeras. »

Le caractère rigide

Il est relativement libre, relativement parce qu’il protège constamment cette liberté – il la protège en empêchant les désirs venant du cœur de lui tourner trop la tête. On pourrait énoncer ce conflit ainsi : « Je peux être libre si ne ne perds pas la tête et que je ne m’abandonne pas complètement à l’amour. » Dans son esprit, l’abandon est lié à la soumission, dont il pense qu’elle le ramènerait au niveau du caractère masochiste. Il en résulte qu’il surveille constamment ses désirs et ses amours.

Nous pouvons encore simplifier ce qui précède ce qui ne fait que rendre le conflit plus aigu :

- Schizoïde = existence contre besoin

- Oral = besoin contre indépendance

- Psychopathe = indépendance contre intimité

- Masochiste = intimité contre liberté

- Rigide = liberté contre abandon à l’amour

Résoudre l’un de ces conflits revient à faire disparaître l’antagonisme entre les deux ensembles de valeurs. Le schizoïde découvre que l’existence et le besoin d’autrui ne sont pas mutuellement exclusifs, et que l’on peut les avoir tous les deux. Le caractère oral découvre que l’on peut avoir besoin d’autrui et rester indépendant (se débrouiller tout seul). Et ainsi de suite.

La croissance et le développement de la personnalité constituent un processus au cours duquel l’enfant devient progressivement conscient de ses droits d’être humain.
Ceux-ci sont :

- Le droit à l’existence : c’est-à-dire faire partie du monde en tant qu’organisme individuel. Ce droit s’établit en général au cours des premiers mois de la vie. S’il ne s’établit pas correctement cet échec crée une prédisposition à la structure schizoïde. Mais chaque fois que ce droit est gravement menacé, au point où l’on se sent incertain de son droit à exister, va apparaître une tendance schizoïde.

- Le droit à la satisfaction de ses besoins : qui vient de la fonction d’aide et d’apport de nourriture qu’assume la mère pendant la première année. L’insécurité fondamentale à ce niveau entraîne une structure orale.

- Le droit à l’autonomie et à l’indépendance : c’est-à-dire à ne pas être soumis aux besoins des autres. Ce droit se perd ou ne peut s’établir si le parent de sexe opposé a une attitude séductrice. Céder à la séduction mettrait l’enfant sous la coupe du parent. L’enfant contre cette menace en devenant à son tour séducteur pour obtenir le pouvoir sur le parent. Cette situation entraîne généralement une structure psychopathe.

- Le droit à l’indépendance établi par l’enfant en s’affirmant lui-même et en s’opposant à ses parents. Si l’on réprime l’affirmation de soi et l’opposition, l’enfant développe une personnalité masochiste. L’auto-affirmation commence en général vers dix-huit mois, lorsque l’enfant apprend à dire non, et continue à se développer l’année suivante. Cette période coïncide avec l’apprentissage de la propreté, et les problèmes créés par la contrainte de cet apprentissage s’associent avec le problème de l’affirmation de soi et de l’opposition.

- Le droit de vouloir, et de chercher directement à obtenir ce que l’on veut : ce droit a une importance dans la composante du Moi, et c’est le dernier des droits naturels à s’établir. On reliera son apparition et son développement à la période de trois à six ans, approximativement. Il est fortement lié aux émotions sexuelles précoces de l’enfant.

Le mauvais établissement de ces droits fondamentaux et essentiels a pour résultat une fixation à l’âge et à la situation qui ont provoqué l’arrêt de ce plein établissement.


© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : psychiatrie,psychologie,comportement,posturologie

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