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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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ARTICLES / TRADITIONS, MÉTAPHYSIQUE ET SYMBOLIQUE

PYTHAGORE ET LES VERS D'OR - PARTIE 2

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY, publié le 28 octobre 2017
4 minutes 326 2


Hiéroclès philosophe stoïcien qui nous a transmis et commenté les vers d’or nous apprends qu’ils étaient vraiment considérés comme l’essence même des enseignements de Pythagore, puisqu’il existait une règle qui ordonnait à ses disciples de les lire et les méditer, matin et soir.

Cette doctrine universelle, pythagoricienne, qui comportait le culte de Dieu, la vénération de la nature, l’amour de l’humanité et le respect de soi-même, imposait à chaque individu l’adoration du Créateur et la bienveillance à l’égard des hommes et des êtres.

Elle fournissait en même temps, les motifs les plus rationnels de culture intellectuelle et d’obligation morale, en vue d’obtenir une santé robuste, de corps et d’esprit.

En plaçant, comme Destinée, l’attraction vers Dieu, et, comme loi essentielle de la vie, le libre exercice de la Volonté, s’efforçant de revenir à l’Unité, la doctrine pythagoricienne affirmait que l’effort présent, bien ou mal dirigé, déterminait, par le mérite ou le démérite, des sanctions futures et que celles-ci se traduisaient par des avances ou des régressions, dans l’échelle de la vie organisée et hiérarchisée.

Les Vers d'Or

Préparation

Le culte de Dieu


Avoir une religion – Tout d’abord, rends aux Dieux immortels le culte prescrit par la loi. Garde aussi ta foi jurée. Révère ensuite comme il convient, les Héros sublimes et les Esprits Demi-Dieux.

Commentaires


Dieu d’abord. Voilà l’impérieuse nécessité, donnée par Pythagore, en tête de ses préceptes. La religion est, en effet, pour lui, le premier de tous les devoirs parce que les autres obligations puisent en elle leur raison d’être, leur force et leur vérité, leur vraie motivation d’être consenties.

Rien ne peut être conçu, expliqué, entrepris, avec justesse et certitude, si l’on a pas d’abord déterminé l’origine et la fin de l’homme, c’est-à-dire si l’on ne s’est pas élevé jusqu’à la représentation de la Cause des causes, de l’Energie créatrice universelle, de la Perfection et du Bien absolus, en bref de ce qui est Dieu, et si l’on n’a pas ensuite rendu à Dieu le culte qui doit guider et sanctifier toutes les œuvres humaines.

D’après les matérialistes, la nature est une force aveugle qui s’emploie sans but à construire et à détruire tour à tour.

La vie est l’œuvre du hasard.

L’homme est né progressivement du concours accidentel de circonstances et d’influence des milieux extérieurs. Sa présente existence, matérielle, est la seule qui soit. Elle se résume en un court moment de conscience, compris entre deux plongées dans le néant.

L’individualité sortie de rien, retombe dans le vide de la mort qui accueille avec la même indifférence le juste et l’injuste. Les actes humains sont dictés par un déterminisme purement matériel et l’organisme humain est une machine réflexe qui n’a que les apparences de la liberté, qui sécrète de la pensée, s’occupe à se nourrir et à se reproduire, et fonctionne en un mot, sans autre but que de se procurer un maximum de jouissances avec un minimum d’efforts.

De tels motifs d’action, si peu élevés, ne peuvent guère engendrer qu’une morale individuelle triste. Tout d’abord, quelle autorité peut revêtir une loi morale, établie sans législateur suprême et sans sanction, proche ou lointaine ? Et comment demander à des humains, dont l’esprit n’héberge que ces conceptions négatives et même angoissantes, d’agir dans la vie avec énergie, de travailler avec confiance, de se sacrifier avec élan, d’être bons et désintéressés, de se soumettre à de quelconques obligations légales ?

La vie se déroule alors, passive, mauvaise et sans but, dans le laisser-aller, le scepticisme et la routine. L’homme, alors, ne recherche plus que la satisfaction de ses instincts de jouissance matérielle, obtenue par n’importe quel moyen. L’esprit de rébellion et de récrimination s’instaure là où devrait se trouver la religion.

L’individu n’ayant aucune idée des liens étroits qui l’unissent au Divin, à l’univers et à ses semblables, en arrive même à renier toute solidarité à l’égard de sa propre famille, de sa propre race, de l’humanité et de la nature.

Finalement il se prépare au malheur, parce que les véritables raisons de vivre et de progresser lui demeurent cachées.

Lorsque la morale individuelle présente de telles défaillances, la morale collective, qui est la somme des efforts moraux de chaque individu, renferme alors les mêmes vices, multipliés et agrandis par le nombre.

Ce qui frappe tout de suite, l’observateur un tant soit peu clairvoyant, c’est la perte des notions fondamentales d’Ordre, de Hiérarchie et de Devoir. La suprématie de l’Intelligence et de la Vertu est bafouée.

La foule des ignorants immoraux proclame haut et fort la stricte égalité de tous devant les avantages matériels, sans tenir aucun compte des différences de mérites. La loi du plus grand nombre se substitue à la loi des meilleurs. C’est l’ordre parti d’en bas au lieu de la direction imprimée d’en haut.

Cette douloureuse disharmonie qui obligent l’homme à réfléchir et à retrouver la voie divine ne devrait pas être pour lui le moyen normal de connaissance. Lorsque l’on cherche avec confiance, lorsque l’on sait observer et voir, on évite beaucoup de fléaux, simplement parce que l’on a vite fait de découvrir l’ordre divin qui règne dans l’univers, dans la nature, les lois qui guident l’évolution de tout ce qui existe, et l’obligation qui nous est faite, de vivre conformément à l’ordre Divin.

Il est pourtant clair, que tout dans l’univers obéit à des lois : la gravitation des planètes, le rythme des saisons, des jours, les modalités de la vie minérale, végétale, animale et bien sûr humaine. La raison se refuse à admettre que toutes ces lois se soient mises en place par le plus pur des hasards, sans aucune Force législative supérieure, sans une Direction unique, sans une Conscience universelle, sans un but Divin.
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : philosophie,morale,santé,avenir,réflexion,analyse

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