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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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ARTICLES / PHYTOTHÉRAPIE

LES DIFFÉRENTES FORMES GALÉNIQUES DE LA PHYTOTHÉRAPIE ET LEUR UTILISATION

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY, publié le 26 mai 2018
9 minutes 1523 7


Les produits extracteurs ou solvants


Nous trouverons finalement assez peu de solvants en phytothérapie, le plus connu parce qu’utiliser depuis la nuit des temps : l’eau, mais également l’alcool, les vins et la glycérine ou glycérol (il s’agit donc chimiquement d’un sucre-alcool) et bien sur les huiles végétales.

L'eau
On utilisera généralement de l’eau faiblement minéralisée et au ph neutre, voire de l’eau déminéralisée

L'alcool
On utilisera en phytothérapie des alcools purs à 90 ou 95 degrés que souvent on rectifiera avec de l’eau pour obtenir un extrait hydro-alcoolisé autour de 45 ou 40 degrés. Toujours rectifier avant de mettre les plantes dans l’alcool.

Les vins
Ils serviront à la préparation d’apéritif ou de digestif à base de plantes mais également à d’autres préparations que nous détaillerons.

La glycérine végétale
Sera utilisée pure ou avec l’eau, ou encore avec l’alcool et l’eau, aujourd’hui les extraits hydro-glycérinés ont souvent la préférence particulièrement lorsque l’on les utilise pour des enfants.

Les huiles végétales
Serviront à préparer des huiles de macération telles que le millepertuis, le calendula, la carotte, l’arnica,,etc… Mais l’huile végétale rentrera également dans la fabrication de baumes et d’huiles de massage.

Les différentes préparations


Infusion

Porter à ébullition la quantité d’eau nécessaire. Laisser bouillir cinq minutes pour détruire tous les germes. Mettre les plantes dans un récipient et verser l’eau bouillante.
Laisser infuser un quart d’heure ou plus, filtrer et sucrer si cela est vraiment nécessaire de préférence avec une cuillère de miel.

Décoction
Cette méthode est utilisée pour les racines, les écorces et les graines dures comme l’Anis Etoilé. Faire bouillir la plante dans la quantité d’eau nécessaire pendant au minimum dix minutes. Filtrer et sucrer s’il y a lieu de préférence avec une cuillère de miel.

Macération
Il s’agit d’une préparation à froid.
Recouvrir les plantes de la quantité nécessaire de liquide froid (eau, huile ou glycérine) et laisser en contact le temps nécessaire (entre 8 jours et un mois).
Si la macération s’effectue à l’eau, utiliser de l’eau bouillie refroidie.
Si la macération se fait à l’huile utiliser des huiles de première pression à froid si possible issue de l’agriculture biologique.

Ne pas faire de macération dans des récipients oxydables, l’idéal est le bocal de verre que l’on placera à l’abri de la lumière si nécessaire. L’extrait hydro-glycériné se fera généralement par macération en mélangeant les deux extracteurs à quantité égale.

On utilisera cette méthode pour les macérats huileux commme, la carotte, le calendula, le millepertuis, l’arnica, etc… mais également pour les macérats de bourgeons ou de plantes fraiches hydro-glycérinés



Alcoolature
Il s’agit d’une préparation par dissolution des principes actifs de la plante fraîche dans l’alcool.
Dans la plupart des cas on prendra un alcool pur à 90 que l’on rectifiera en rajoutant autant d’eau que d’alcool ou un tiers ce que personnellement je préfère.

Le mélange ainsi obtenu titre 45 à 66 degrés et le résultat est satisfaisant pour la plupart des plantes.
Une fois la macération terminée, filtrer sur papier et conserver en flacon hermétique de préférence en verre teinté à l’abri de la lumière.
Une alcoolature bien conditionnée se conserve plusieurs années sans problème.

Teinture ou teinture mère
La teinture relève de la même opération que ci-dessus mais en utilisant des plantes séchées que l’on fera macérer dans cinq fois leur poids en alcool. A partir de la teinture mère on réalisera des dilutions homéopathiques de la manière suivante : 1 centilitre + 99 centilitres d’eau déminéralisée nous donnes une dilution à 1 CH, 1centilitre de cette dilution + 99 centilitres d’eau déminéralisée nous donnes une dilution à 2 CH, etc. Attention toutefois à la conservation, les dilutions ne contenant pratiquement plus d’alcool ne se conserve pas au-delà de quelques mois. Pour les conserver plus longtemps il est donc nécessaire de les effectuer avec un mélange eau + alcool.
La teinture mère, pour sa part se conserve de la même manière que l’alcoolature.


L’extrait pâteux
Nous avons vu plus haut la fabrication d’une alcoolature ou d’une teinture. C’est en partant de l’une de ces deux préparations que l’on obtiendra l’extrait pâteux par évaporation de l’alcool ce qui concentre bien entendu les principes actifs.

Ses extraits sont utilisés pour la préparation de pommades par exemple. Ils peuvent concentrer jusqu’à 10 à 20 fois les principes actifs d’une alcoolature ou d’une teinture.

L'extrait sec
C’est aujourd’hui le plus utilisé des extraits de plantes par la pharmacie industrielle, il permet de concentrer au maximum les principes actifs en supprimant complètement le solvant.

Dans certains cas, si ce n’est dans tous, il est évident que la concentration de principes actifs augmente les dangers d’utilisation.

Cette utilisation est d’ailleurs couramment déléguée à l’industrie pharmaceutique sous un contrôle strict.

On continue simplement l’opération démarrée avec l’extrait pâteux jusqu’à complet dessèchement.

On obtient alors après broyage une poudre qui servira à la fabrication de comprimés ou au remplissage des gélules.

Pour ma part, je préfère de beaucoup le remplissage des gélules avec de la plante sèche micronisée, solution qui permet un dosage beaucoup plus subtil de la posologie.



Sirops et vins
Nous vous donnerons pour certaines plantes des recettes faciles et qui se conservent bien dès lors que l’on suit les conseils de préparation.
Il s’agit là certainement de l’une des plus anciennes et traditionnelles manières de préparer les plantes.

Ainsi sont nés la plupart des « remèdes de bonne femme », traduction inexacte de « buena fama » qui signifie « bonne forme ».

On procèdera généralement par macération de la plante dans un vin que l’on additionnera souvent de miel.

Pour les sirops nous pouvons infuser les plantes dans un mélange de sucre et d’eau mais cela rend difficile le filtrage. Nous conseillons donc de procéder à une infusion que nous saturerons de sucre ou de miel une fois le filtrage réalisé.

Ces sirops doivent se conserver dans des flacons teintés qui les protègeront de la dégradation par la lumière.



Macérats huileux
Il s’agit de macérats préparés dans le but de transmettre à une huile végétale les principes actifs d’une plante donnée et parfois son goût.

On procède ainsi, pour le millepertuis et le calendula qui sont les plus connus, mais on pratique de la même manière avec l’Arnica, la Camomille et bien d’autres plantes.
Les macérats huileux sont très souvent issus de la culture locale.

Deux à trois cent grammes de plantes fraîches suffisent pour un litre d’huile.

On utilisera des bocaux de trois ou quatre litres que l’on remplira de plantes ou de fleurs sans trop les tasser et on recouvrira d’huile végétale.

On peut démarrer la macération par une exposition au soleil, ce qui raccourcit notablement l’opération en chauffant le mélange et de plus lui transmet une énergie certaine.

Je conseille également de retourner le pôt deux fois par jour. L’ajout de glycérine végétale (10 %) présente l’avantage de retarder le rancissement de l’huile végétale.

On utilisera cette technique avec des huiles connues comme le tournesol ou l’huile d’olive mais également avec des huiles moins répandues comme le pépins de raisin, le macadamia.

Pour réaliser un macérat à partir de beurre comme le karité, nous procèderons à chaud en faisant fondre le beurre dans lequel nous incorporerons les plantes.

Après refroidissement complet du mélange plantes-beurre, nous referons une fonte puis un nouveau refroidissement et cela jusqu’à quatre à cinq fois. Le dernier refroidissement se fera bien entendu après filtrage pour retirer les plantes.

Ces beurres seront mis en pot opaque (type cosmétique) dans lequel il achèverons leur complet refroidissement. Nous obtenons ainsi un baume que nous pouvons également parfumer avec quelques gouttes d’huile essentielle, ou mieux compléter la synergie en complétant avec une formule aromatique spécifique.

Les baumes et les crèmes



Les baumes sont fabriqués très souvent à partir de cire d’abeille que l’on chauffe et à laquelle on rajoute cinq fois son poids en macérats huileux et naturellement les huiles essentielles spécifiques du résultat recherché.

L’avantage du baume sur l’huile de massage est que la présence de cire d’abeille permet de concentrer plus les huiles essentielles (jusqu’à 25 %) ce qu’il est difficile de faire sans risque avec une huile de massage (12 à 20 % d’huiles essentielles).

On trouve souvent en pharmacie et en magasin bio des huiles de massage dosées à 3 à 6 % d’huiles essentielles, sans être de mauvais produits, leur efficacité réelle relève plus de l’effet placebo que d’une action effective.

Les crèmes demandent une mise en œuvre beaucoup plus lourde puisqu’il s’agit très souvent de réunir deux phases naturellement incompatibles, la phase aqueuse qui peut être glycérinée et la phase huileuse.

On utilisera pour cela un liant qui est un alcool solidifié que l’on fait fondre dans l’une des deux phases avant de rajouter l’autre.

Il est bon de savoir, que pour qu’une crème puisse aisément passer la barrière cutanée il est nécessaire qu’elle contiennent entre 70 à 80 % d’eau. En dessous de ces proportions les principes actifs auront du mal à pénétrer l’épiderme.

Les élixirs floraux


Il s’agit de préparation de fleurs que l’on fait infuser au soleil dans la rosée récupérer.
Il s’agit dans ce cas d’une opération beaucoup plus subtile qui permet non d’extraire beaucoup de principes actifs mais essentiellement la mémoire de la fleur et de concentrer son action psychologique.

Le liquide récupéré sera ensuite dynamisé par agitation et stabilisé à l’alcool (autour de 10 % d’eau de vie, de cognac, etc….)

La distillation à la vapeur d’eau


C’est la technique la plus répandue pour extraire d’une plante aromatique, d’un bois, d’une fleur ou même de racines les huiles essentielles.

On utilisera pour cela un alambic particulier qui permet à la vapeur d’eau de traverser les plantes placées au- dessus, en se condensant cette vapeur d’eau passe dans ce que l’on appelle un vase florentin qui permet la séparation de l’huile essentielle et de l’hydrolat (eau de distillation).

Il est à noter que l’hydrolat renferme une infime partie des particules aromatiques et il est intéressant de l’utiliser pour la subtilité et l’absence d’effets secondaires particulièrement chez l’enfant.

Il faut toutefois noter que seules une infime partie des molécules hydrosolubles seront présentes dans l’hydrolat, les molécules non hydrosolubles seront absentes, il est donc parfaitement illusoire de demander à un hydrolat le même résultat qu’à l’huile essentielle.
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : phytothérapie,plantes,santé,fabrication

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