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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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NATUREL, CHIMIQUE, DE SYNTHÈSE, LA GRANDE CONFUSION

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY, publié le 9 octobre 2018
5 minutes 1081 2


Qu’est-ce qu’un produit naturel


Un produit naturel est un produit non transformé issu comme son nom l’indique de la nature, mais dans le fond, même si l’homme n’intervient pas est-il aussi naturel que cela au regard de notre vocabulaire et de l’usage que nous en faisons.

Je m’explique, prenons une salade, nous semons la graine qui ne contient que très peu d’éléments de la table de classification périodique : généralement un peu de calcium et de potassium, parfois du magnésium et du zinc, éventuellement un peu de sodium.

Pour faire pousser votre salade imaginons que vous utilisiez un support ne contenant aucun apport nutritif, un support neutre qui n’apportera aucun élément chimique et que vous l’arrosiez avec une eau totalement déminéralisée. Certains penserons que la graine n’évoluera pas et que jamais vous n’obtiendrez une salade.

C’est bien là que réside le mystère, au bout de quelques jours votre graine va germer, et nous allons analyser ce germe. Et là surprise ! Le germe contient pratiquement trois fois plus d’éléments chimiques que la graine, pourtant vous ne lui en avait pas apporté.

La graine qui contenait par exemple du calcium, du potassium, un peu de zinc et de magnésium, va produire un germe qui contiendra effectivement ces quatre éléments mais également par exemple du silicium, de l’oxygène, du sodium, du phosphore, etc…

Pour l’oxygène vous lui avait apporté par l’eau, mais les autres d’où sortent ils ?

Nous avons assisté à ce que l’on appelle une transmutation d’un élément en un autre élément, c’est-à-dire que la graine pour germer et construire le germe, c’est servi du peu d’éléments chimiques qu’elle contenait pour créer par « transmutation » de nouveaux éléments nécessaires au développement de la plante et cela ne va pas s’arrêter là, le germe va effectuer le même travail et vous retrouverez dans votre salade une dizaine d’éléments chimiques qui n’étaient pas présents dans la graine.

Pourtant les chimistes sont nombreux à ne pas pouvoir ou vouloir admettre la possibilité de la transmutation, et ce pour une raison très simple c’est que pour passer d’un élément au suivant dans la classification périodique, il faut modifier le noyau de l’atome, en rajoutant un proton et un neutron et cela nous ne savons pas le faire.

La nature, elle, sait le faire et je pourrais vous donner des dizaines d’exemples à commencer par la reproduction humaine qui tout au long de la gestation rajoute à l’embryon certains éléments chimique pour arriver à ce qu’à la naissance le corps du nouveau-né contienne plus de la moitié de la classification périodique.

Que se passe-t-il donc ? La réponse est pourtant simple, l’alchimie (puisque la transmutation est une opération alchimique) a fonctionné. Mais l’alchimie c’est quoi ? Si ce n’est de la chimie que nous sommes incapables de reproduire.

La conclusion s’impose d’elle-même nous avons donc un produit naturel qui est également un produit chimique puisque qu’un produit chimique est un produit qui évolue dans sa composition soit naturellement, soit par une opération imposée.

La plus complexe des « usines chimiques » est le corps animal qui va jongler en permanence avec les éléments, les vitamines, la chaleur, les enzymes, qui va permettre la croissance, la reproduction, la réparation, etc…

Qu’est-ce qu’un produit chimique ?


Nous avons dans la définition du produit naturel une grande partie de la réponse, mais prenons les produits chimiques utilisés en thérapies. Ce sont pour la plupart des produits qui subissent une (opération imposée).

Prenons l’argent colloïdal, d’un côté nous avons l’argent (élément) de l’autre l’eau (déjà produit complexe puisque résultant de deux éléments). Mettons une barre d’argent dans l’eau que se passe-t-il ? Rien ou plus exactement pratiquement rien (il y a un début de réaction mais tellement faible que nous mettrions un siècle à obtenir de l’argent colloïdal). Nous allons donc avoir recours à l’ « opération imposée » en l’occurrence l’électrolyse. Nous allons utiliser l’électricité pour provoquer une réaction chimique rapide qui va permettre de détacher de notre barre d’argent de microscopique molécule de l’élément pur qui vont aller se lier avec les molécules d’eau. Nous avons donc fabriqué un produit chimique.

D’autres exemples ?

Le charbon végétal obtenu grâce à la combustion qui est également une opération chimique.

Le silicium organique pour la fabrication duquel les opérations chimiques sont un peu plus complexes mais qui comprennent également l’électrolyse.

Les complexes aromatiques ou l’opération imposée est l’une des plus simple puisque nous procédons par mélange de deux huiles essentielles ou plus.

Les tisanes complexes pour lesquelles l’opération imposée, est la cuisson des plantes dans de l’eau et également le mélange, sont également « de facto » des produits répondants à la définition de chimique.

Qu’est ce qu’un produit de synthèse ?


Le produit de synthèse répond également à la définition de produit chimique puisque qu’il s’agit de mélanger des éléments pour fabriquer soit un nouveau produit soit essayer de reproduire un produit déjà existant à l’état naturel mais soit trop rare, soit trop compliqué à extraire.

Et c’est à ce stade que les problèmes apparaissent, nous sommes dans le domaine de la pharmacie qui essaie péniblement et à grand renfort de finances de copier la nature, voire de la dépasser et qui commet des erreurs en copiant où en inventant de nouvelles molécules.

Les exemples les plus connus sont par exemple l’aspirine présente dans la l’écorce de saule et d’autres arbres, dans la rose trémière, etc… et dont la molécule a été copiée en effet miroir ce qui l’a rendu beaucoup plus difficile à comprendre par l’organisme mais qui a également entraîné des effets secondaires non présent dans le produit naturel.

La molécule du Prozac, par exemple répond à la même erreur que ci-dessus, copiant en effet miroir la molécule du Millepertuis avec les conséquences qui en découlent.

Nous pouvons également parler des produits « phytosanitaires » et des dégâts qu’ils peuvent faire sur la nature, que ce soit au niveau des végétaux et de certains insectes nécessaires à la vie sur notre planète.

Conclusion


La chimie est incontournable, vouloir supprimer les produits chimiques est complètement illusoire puisque nous l’avons vu ci-dessus, tout dans la nature est chimie et notre survie passe par l’utilisation de produits naturels donc chimique.

Mais si la chimie naturelle où l’utilisation d’opérations chimiques simples peut nous rendre de nombreux service sur le plan de la santé comme sur celui de la nutrition, de la culture, etc… la chimie de synthèse est un domaine à utiliser avec beaucoup de précautions et à encadrer beaucoup plus sévèrement que cela n’est fait de nos jours.

Ce jugement peut sembler bien sévère, mais combien de médicaments sont retirés du marché chaque année parce que nocifs, sans compter les catastrophes que nous avons pu connaître comme celle liée au Mel29 qui entraînait la naissance d’enfants aveugles. Plus près de nous la nouvelle formulation d’un produit sensé équilibrer la thyroïde en est un autre exemple.

Il est à souhaiter que nous comprenions bien avec quoi nous jouons et que chacune de nos erreurs peut être lourde de conséquences.
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : nature,santénaturelle,produitchimique,produitdesynthèse

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« C'est la nature qui m'instruit, elle est ma mère et je lui obéis encore. Elle me connait et je la connais. La lumière qui est en elle, je l'ai contemplée, je l'ai démontrée dans le microcosme et je l'ai retrouvée dans l'Univers. » Paracelse