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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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LE SYSTÈME ENDOCRINIEN CE QU'IL FAUT SAVOIR

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY, publié le 23 septembre 2020
12 minutes 3613 12


Le système endocrinien et immunitaire


Oserai-je dire qu’il s’agit du terrain de prédilection de l’organothérapie. L’importance du système endocrinien est trop souvent négligée et de nombreuses affections voient souvent leur solution dans un traitement adéquat de ce dernier. Son importance dans la dépression, l’hyperactivité, etc… n’est plus à démontrer.


La thyroïde


On s’aperçoit que la thyroïde est l’une des glandes endocrines les plus importantes, glande de la communication non seulement externe mais aussi et surtout interne avec tous le système endocrinien et neurovégétatif.

Son dérèglement peut donc aller plus loin que des problèmes de poids ou de squelette. Son activité est commandée par le lobe antérieur de l’hypophyse par le biais de l’hormone thyréotrope (T.S.H.).

L’hormone principale produite par la thyroïde est la Thyroxine dont la fonction est de stimuler le métabolisme basal en augmentant la consommation d’oxygène. Cette hormone est également responsable de la croissance et de la maturation du squelette. La stimulation excessive du métabolisme basal amenant l’organisme à détruire ses propres protéines et à fabriquer de l’azote (urée), aussi, la nature étant bien faite, la thyroxine freine l’activité du lobe antérieur de l’hypophyse par ce que l’on appelle l’effet « feed-back » (retour), d’où, régulation de la fonction thyroïdienne.

La deuxième hormone thyroïdienne est la calcitonine qui bloque la destruction de la substance osseuse et donc la libération du calcium.

La calcitonine de saumon étant vingt fois plus puissante que l’humaine, elle est utilisée dans la maladie de Paget qui est une maladie dégénérative des os, entraînant des pertes de substance osseuse crânienne, de la colonne vertébrale et des membres inférieurs.

L’hypothyroïdie prénatale entraîne le crétinisme, la postnatale amène une tuméfaction de la glande appelée goitre.

On constate alors un abaissement du métabolisme basal et conséquemment un dessèchement de la peau appelé myxoedème.

Le crétinisme s’accompagne de troubles intellectuels graves : débilité mentale et idiotie.
En ce qui concerne l’adule, l’hypothyroïdie entraîne une prise de poids allant jusqu’à l’obésité.

Cette hypothyroïdie de l’adulte s’accompagne de frilosité, d’inquiétude incontrôlée et de déprime pouvant paradoxalement se manifester par des attitudes hypersthéniques ou hilares.

L’hyperthyroïdie quand à elle, appelée maladie de Basedow, se manifeste par une forte augmentation du métabolisme basal et conséquemment par une maigreur souvent excessive, de la nervosité, des troubles digestifs, de la tachycardie, de l’exophtalmie et de la mydriase (élargissement de la pupille).

L’ablation de la thyroïde est une opération lourde de conséquences et difficilement compensable en totalité.


Les parathyroïdes


Elles ont comme fonction principale la régulation du calcium dans le sang. Elles sécrètent entre autre la parthormone qui augmente le taux de calcium sanguin.

En cas d’hyposécrétion nous serons en présence d’un sujet atteint d’hypocalcémie et d’hyperexcitabilité nerveuse accompagnée de crampes musculaires (tétanie).

En cas d’hypersécrétion, il faut savoir que celle-ci relève dans la majorité des cas d’une tumeur, le sujet sera atteint d’hypercalcémie (taux de calcium dans le sang trop important), de décalcification osseuse entraînant souvent des fractures spontanées.

Dans tous les cas de fractures dites de fatigue c’est une éventualité à vérifier automatiquement.


L'hypophyse




L’une des plus petites glandes de l’organisme (1/2 gramme) et pourtant le chef d’orchestre de la symphonie endocrinienne. Elle est en effet le centre de régulation hormonale.

Elle influence toutes les autres glandes endocrines et reçoit d’elles en effet retour (feek-back) des informations sur les organes contrôlés.
Elle se divise en deux lobes : l’antérieur et le postérieur.
Elle est située dans la selle turcique sous la face inférieure du cerveau.

Le lobe antérieur ou adénohypophyse sécrète les hormones suivantes : hormone somatrope ou hormone de croissance. Elle favorise les échanges métaboliques et stimule la croissance.

Hormones gonadotropes ou gonadotrophines qui règlent l’activité des glandes sexuelles aussi bien chez l’homme que chez la femme.

Hormone folliculo stimulante ou F.S.H. (Follicule Stimulating Hormone) qui provoque la croissance et la maturation des follicules dans l’ovaire et le développement des canalicules séminifères dans les gonades masculines.

Les hormones glandotropes dont les plus connues sont la T.S.H. ou hormone thyrotrope qui active la thyroïde et l’A.C.T.H. ou hormone corticotrope qui active les surrénales.

L’hyposécrétion du lobe antérieur entraîne des troubles de la croissance, du métabolisme et des troubles génitaux tels que des dystrophies adiposo-génitales, des retards de développements génitaux et par exemple un retard dans la descente des testicules chez le garçon.

L’hypersécrétion du lobe antérieur entraîne le gigantisme hypophysaire ou, dans le cas où la croissance est terminée, de l’aéromégalie.

Le lobe postérieur est pour sa part chargé de la fabrication des hormones suivantes :

Ocytocine qui agit sur les muscles lisses de l’utérus. On l’administre parfois pour stimuler les contractions lors de l’accouchement

Vasopressine qui agit sur la musculature lisse des petites artères, augmente la tension sanguine, mais sa principale fonction est de régler la réabsorption de l’eau au niveau des reins.

L’hyposécrétion du lobe postérieur, entraîne une forte diminution du débit urinaire. Il faut reconnaître que l’hypersécrétion du lobe postérieur est une pathologie rare.


L'hypothalamus




Si l’hypophyse est le chef d’orchestre, l’hypothalamus est le compositeur. En fait, c’est lui qui va élaborer les ordres que l’hypophyse va transmettre au système endocrinien dans son ensemble.

L’hypothalamus à la particularité d’abriter semble-t-il le centre de la faim, ce qui fait que suite à un stress accumulé entraînant la suractivité de l’hypothalamus, le sujet sera atteint de boulimie.

Il s’agit plus d’une zone cervicale que d’une glande puisque le terme désigne l’ensemble des formations grises du cerveau situées autour du troisième ventricule, en avant et en dedans de la région sous-thalamique.

On appelle également cette zone « Cerveau végétatif ou viscéral ». Elle est reliée à l’hypophyse par le canal pituitaire.


L'épiphyse




Il s’agit d’une glande un peu particulière dont on ne sait que très peu de choses sur le plan physiologique. Il semble qu’elle participe dans certains cas à la défense immunitaire.

On suppose qu’elle gère en partie l’horloge biologique en réglant les réactions à la lumière et à l’obscurité (la lumière inhibant la transformation de la sérotonine en mélatonine), enfin, elle participerait également au métabolisme hydrosalin.

De la grosseur d’un pois, elle est située à la jonction des faces postérieure et supérieure du troisième ventricule cérébral.

L’appellation de glande pinéale, par les anglo-saxons, est plus connue dans le milieu de la médecine naturelle. Il est à noter que les personnes travaillant en horaires décalés présentent souvent des dérèglements épiphysaires comme d’ailleurs les mineurs de fond et les personnes qui se soumettent à des expériences d’isolement plus ou moins longues.



Le thalamus




Il s’agit de l’un des principaux centres d’intégration de la sensibilité générale : sensibilité épicritique (tact, sensations profondes), sensibilité protoattique (douleur, température), sensibilité visuelle et olfactive.

Il s’agit également d’un centre important de la motricité dont il influence la tonalité affective, celle-ci s’exprimant par des gestes et mimiques (expression du petit enfant qui ne sait pas parler, acteur sur scène, sourd-muet, étranger s’exprimant par gestes, etc…), il influence également les rythmes d’endormissement et d’éveil.

Si on peut être surpris de le trouver classé dans les fonctions endocriniennes et non dans les fonctions cérébrales auxquelles son action le rattache c’est surtout pour sa capacité à envoyer une foule d’informations au système endocrinien et à son action sur le système neurovégétatif.

Il s’agit en fait de deux gros noyaux de matière grise situés de part et d’autre de la cavité du troisième ventricule.


Le thymus




Cette petite glande intervient dans la croissance au même titre que le lobe antérieur de l’hypophyse. Il inhibe le développement des organes sexuels mais surtout, il joue un rôle fondamental dans les défenses immunologiques du corps humains et ce quelque soit l’âge, contrairement aux idées reçues.

En effet, les lymphocytes thymiques ou lymphocytes T représentent la principale défense du système cellulaire : la défense humorale. Si leur formation involue avec l’âge comme d’ailleurs l’activité globale du thymus, il est cependant relativement simple d’en relancer l’activité.

Cette baisse de production des lymphocytes T explique en partie la diminution de l’immunité cellulaire avec l’âge. Il est situé en arrière du plexus solaire, soit dans le médiastin antérieur et est formé de deux lobes subdivisés en lobules.

Les substances produites connues sont : la thymosine alpha 1, la thymopoïétine, la thymuline et le facteur humoral thymique.


La rate




Située sur le côté gauche de l’abdomen, c’est ce que l’on appelle un organe lymphoïde (fabrication de lymphocytes). Mais son rôle ne s’arrête pas là.

Elle constitue un réservoir important de sang qui peut en cas de besoin être rapidement libéré dans la circulation générale (entre 150 et 250 ml).

Elle intervient dans le processus d’hémolyse, dans la fabrication de l’hémoglobine et des pigments biliaires ainsi que dans la production d’anticorps.

Son rôle de filtre est également important puisqu’elle s’avère capable de fixer les protozoaires, les bactéries et des substances chimiques diverses.

Par contre, ces dernières et particulièrement les déchets de certains médicaments allopathiques l’empoisonnent peu à peu et entraîne une augmentation de son volume souvent douloureux appelé splénomégalie.

Bien que la médecine moderne prétende que son ablation ne revêt aucune importance pour la suite du fonctionnement physiologique, la position des médecines naturelles et particulièrement orientales est tout autre.

En médecine chinoise elle donne son nom à un important courant d’énergie.


Les ganglions lymphatiques




Situés à des points stratégiques du corps sur le trajet des vaisseaux lymphatiques, ce sont les dernières barrières protectrices en cas d’infections graves.
Nous en possédons au niveau :

du cou,
de la nuque,
des aisselles,
du thorax,
à l’abdomen
à l’aine et un peu plus bas en descendant sur la face interne de la cuisse.

Constitués d’un amis de cellules lymphoïdes les ganglions sont donc des organes lymphopoïétiques et des centres de phagocytose.


Les corticosurrénales




Petites glandes endocrines situées dans les capsules surrénales elles produisent plus de trente variétés d’hormones.

Cela suffit à comprendre l’importance qu’elles peuvent revêtir.

Ces hormones sont les corticostéroïdes. Les stéroïdes sont chimiquement apparentés aux hormones sexuelles.

Les plus importantes de ces hormones sont :

Les minéralos corticoïdes qui assurent l’équilibre sodium/potassium. Le corps contient plus de 60 % d’eau retenue par le sodium. La libération de cette eau, notamment par les reins est gérée par le potassium.

Les glucocorticoïdes qui augmentent la glycémie en favorisant la transformation des protéines en sucres. La cortisone et l’hydrocortisone sont les plus importants des glucocorticoïdes. Ils possèdent une action anti-inflammatoire, mais en excès peuvent déterminer une atrophie des tissus conjonctifs

Les androgènes qui exercent une action virilisante sur les caractères sexuels

Les corticosurrénales sont stimulées et régulées par l’A.C.T.H. produite par le lobe antérieur de l’hypophyse.

L’hyposécrétion corticosurrénalienne peut entraîner de graves dérèglements du métabolisme minéral et avec lui de l’équilibre hydrique ce qui donne une élimination excessive du sodium entraînant la déshydratation, d’où excès de potassium faisant chuter la température corporelle, des amaigrissements, pertes d’appétit, diarrhées et vomissements et surtout une chute de la glycémie entraînant une asthénie musculaire mais également neurovégétative.

L’hypersécrétion est souvent liée à un dérèglement hypophysaire. Cela peut entraîner chez la femme des virilisations.

Dans le syndrome de Cushing nous rencontrerons une obésité localisée au tronc, de la lassitude, une involution des fonctions génitales et un ralentissement de la croissance chez l’enfant.

Les principaux symptômes cliniques du dérèglement surrénalien sont la tendance à la déprime, les envies de pleurer, un état de fatigue souvent très lourd, un dégoût d’entreprendre ce qui est obligatoire et jusqu’à des pensées suicidaires.


Les médullo-surrénales


Également contenues dans les capsules surrénales ces deux petites glandes ont comme fonction principale de délivrer deux hormones :

l’adrénaline, antagoniste de l’insuline. Elle modifie la tension en augmentant le volume minute du cœur et en accélérant son rythme (action tachycardisante). Elle mobilise les réserves de glucose et augmente donc la glycémie. Sa surproduction peut entraîner à terme des crises d’hyperglycémie, le sucre présent dans l’organisme n’étant plus suffisant pour répondre à la demande insulinique. Pour mémoire : l’insuline stocke le sucre (glucose) dans le foie, l’adrénaline le mobilise dans le sang pour parer à l’urgence

La noradrénaline qui détermine la contraction des petites artères, elle augmente le tonus psychique en agissant sur l’hypervascularisation cérébrale.

L’hyposécrétion médullo-surrénalienne diminue la glycémie et provoque un abaissement pathologique de la tension artérielle. L’hypersécrétion entraîne de l’hypertension artérielle.

Extrait du cours sur l'organothérapie

Jean-Claude Thimoléon Joly
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : système,endocrinien,glandes,études,feed-back

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