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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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ARTICLES / ALCHIMIE

ALCHIMISTES QUI SOMMES NOUS ? PARTIE IV

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY, publié le 27 mai 2021
6 minutes 577


Il est intéressant de remarquer que l'émulation des recherches, durant tant de siècles, fut canalisée par la souffrance de l'homme, accompagnée de son espoir.
Jusqu'à ce point le dualisme était ancré dans les conditionnements. Cela est naturel, puisque cette bipartition procédait de l'homme lui-même. Il serait cependant vain d'affirmer que ces deux pôles d'empressement n'avaient aucun rapport entre eux, car les apothicaires étaient là pour infirmer cette hypothèse. Métallurgistes et pharmaciens travaillaient tous sur les mêmes matières, mais avec des buts industrieux différents. Conséquemment, ils ne purent s'ignorer les uns, les autres. Les théories s'enrichirent d'options cohérentes seulement lorsque les besoins généraux de l'homme prirent une ampleur et une dimension sociale plus élevées.

En ce lieu, "plus élevé" signifie d'un destin commun mieux ressenti par le corps social. Ce fut un bien en lui-même. Mais ce bien entraîna comme toujours son opposé : le partage des connaissances et des transmissions était dorénavant guidé par la notion de multiplicité. De plus en plus nombreux, les ouvriers devaient apprendre de nouvelles techniques et, parallèlement, la transmission des doctrines était contrainte de revêtir une parure à plus grand dénominateur commun. Je le répète, bien en lui-même, cette saine vulgarisation eut l'extraordinaire mérite du partage et de l'accroissement, mais le catastrophique opposé de détruire peu à peu toutes les sensibilités inhérentes aux causalités philosophiques.

Il fut alors, facile, en ce 18ème siècle, dans la multitude des nouvelles facultés et dans celle des manufactures, de glisser vers l'affirmation erronée, pour plus tard en établir une croyance, qu'il n'y avait pas de dogme alchimique. Cela est évidemment complètement faux, comme peuvent en témoigner les milliers d'ouvrages confortablement enfouis dans les bibliothèques dignes de ce nom. Bien au contraire, ce que nous notons, nous alchimistes, c'est la fabuleuse confusion intellectuelle qui illustrait cette époque, et qui se trouve être à l'origine des sciences dites nouvelles. Les savant de ce siècle crurent supplanter la philosophie hermétique, alors qu'en vérité ils s'en éloignaient à cause du nivellement de leur conscience vers le commun péjoratif, c'est-à-dire la multiplicité qui, comme chacun le sait retire le caractère significatif à tout évènement.

Les sciences et leur syncrétisme reposent essentiellement sur une immense anarchie intellectuelle, elle-même caractéristique du début du 18ème siècle. En notre Art, nous expliquons ce phénomène par le courant involutif qui s'empara des mentalités. Politiquement et également sur le plan religieux, l'homme aboutissait à une satiété consommée de laquelle il aurait dû renaître spirituellement plus fort et plus aguerri. Mais il n'en fut rien, car le commun prit peu à peu le pouvoir dans le but d'assujettir l'essence de la connaissance à son désir immédiat. Le savoir devait servir l'ego, et non la noblesse de l'être. C'était le véritable début de la Révolution Française, qui dura plus d'un siècle. Les particularismes commencèrent à naître des milieux que les vulgaires appellent "castes" et qui en réalité, maintenaient la stabilité des valeurs dans leur sens positif. Cà et là émergeaient de petites théories dites scientifiques, sans qu'aucune d'entre elle ne s'imposât au groupe courageux des chercheurs. Tel professeur puisait la source de son inspiration dans telle religion, tel autre dans une philosophie, etc..., ce processus lui-même étant parfaitement contradictoire, montrant ainsi justement son illégitimité. Cette involution était antinomique, car elle cherchait à chasser de la doctrine de ceux qu'elle séduisait tout ce qui n'était pas un prolongement ou une adaptation d'elle-même. C'est la naissance même de l'esprit des chapelle, du sectarisme, lequel a été accaparé comme levain des sciences.

Audacieuses, intolérantes et exclusives, ces hypothèses se présentèrent dès leur naissance sous leur forme définitive et, trouvant les objections expérimentales nécessaires par le labeur d'autres chercheurs, elles se brisèrent pour la plupart en laissant immédiatement leur place à des rivales plus fortes. Ces dernières surent tenir compte des échecs de celles qui furent écrasées, instaurant le règne de leur authenticité : ce fut la première grande déviation relative à l'esprit d'objectivation. "Etre objectif", c'était devenu cela. C'est ainsi que les sciences s'emparèrent de ce terme et reléguèrent son sens à leur référentiel, l'établissant comme un axiome quantifiable considérablement diminué.

Mais toutes ces doctrines, plus que de se combattre, s'étouffaient les unes les autres. Elles s'étalaient en ignorant l'existence de leurs adversaires. Les savants étaient plus présents à leur plume injurieuse qu'au laboratoire. Et l'historien, ébloui par ces opinions relatives qui s'attaquaient sans recourir à la vraie objectivité philosophique, renonça vite à mette de l'ordre dans ce chaos agité, ce qui, faute de ce travail, a rendu les thèses les plus fortes crédibles.

Les philosophes de l'époque ne comprirent que trop tard cette fabuleuse erreur. Réduire à de plus petites proportion l'esprit d'objectivation revient à détruire la signification même de cette sentence cosmique. Ne l'exerçant plus dans l'étage émotionnel, il est évident que tout ce qu'a pu engendrer cet étage n'en porte plus trace. La triste vérité est là : rabaisser au plus grand dénominateur commun, salutaire pour une certaine forme d'apprentissage, n'est est pas moins dramatique car il sert les egos et non le destin commun. En ce temps, l'homme a vraiment démoli l'authentique intérêt du peuple. Les sciences acquirent peu à peu une "autogestion", renforcée par la nouvelle métaphysique des libres penseurs. On mesure peut-être à présent l'incroyable orgueil qui se dégage de tout cela. Bien sûr, ce fut le début de la perte de la valeur des vertus.

L'Alchimie elle-même fut ramenée à un cas particulier. L'absence précédée de la destruction de l'objectivité permit "logiquement" de l'établir comme une fausse croyance. La science de l'homme détrônait la Science du Divin, par particularisme d'ego. L'individu rendait privilégié le plan subjectif, sur lequel poussa plus tard le populisme et toutes les doctrines politiques y ressemblant. Aujourd'hui donc, on confond gravement démocratisation et partage. On place sur un mot juste en lui-même des comportements qui ne lui appartiennent pas, car comment des comportement d'ego peuvent-ils devenir la structure authentique d'un acte véritablement démocratique ? C'est là que réside la grande confusion dans l'esprit des libres penseurs.

Ceux d'entre nous (les alchimistes), non encore accomplis sur le troisième oeuvre, qui cédèrent à l'influence terrible de ce courant, se placèrent automatiquement dans le même sens que ce courant, et ils devinrent pour la plupart souffleurs ou fous. Ils n'avaient pas encore métabolisé la différence qui sépare la charité de la crédulité et ont en cela ignoré la valeur de l'exemplarité. Ce sont eux qui établirent le consensus qui fut à l'origine des ouvrages frauduleux répandus au 18 et 19ème siècle. Ils donnèrent l'impression d'une sorte d'évolution de la doctrine alchimique, comme si elle changeait elle aussi, alors qu'ils étaient frappés par le virus de l'évolutionnisme. En vérité, incapables de cristalliser le Soufre fixe, c'est-à-dire la permanence d'un savoir objectif, ils perdirent tout ce qu'ils avaient acquis, un peu comme à l'image de ces pseudo-étudiants en médecine qui finissent, s'ils ont le sou, dans les professions para-médicales tout en se déclarant médecins (eu égard aux authentiques dentistes, kinésithérapeutes, ..., ces véritables praticiens ne sont évidemment pas en cause, bien au contraire).

La science de l'homme donc, sert l'homme et cela est bien. Cependant, elle ne peut lui être utile ni pour son destin, ni pour l'analyse de son origine. Sur bien d'autres points elle lui est aussi néfaste mais, il faut simplement remettre tout à sa juste place. Je suis très loin d'être contre la science de l'homme dès lors qu'elle se limite au champ d'investigation qui lui est dévolu. A l'opposé, je suis contre cette science - qui alors n'en est d'ailleurs plus une - dès lors qu'elle se hausse comme Méphisto, déclarant chimérique tout ce qui ne rentre pas dans sa logique.
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : alchimie, alchimistes, philosophale, pierre,

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