J'ai publié précédemment une série d'articles sur la définition de l'alchimiste, je voudrai aujourd'hui essayer de préciser la vision du divin et de la création pour les alchimistes.
L'idée de Dieu fut figurée par les hébreux par un IOD ; mais ce signe qui se décompose en un point (départ de tout) auquel on a ajouté une radicelle (germe de toute création) est un symbole puissant, qui éclaire plusieurs mystères bibliques, religieux ou philosophiques. Une simple manipulation va nous aider à mieux comprendre.
Si nous perçons le centre du point formant le IOD afin d'y glisser un pivot et que nous lui donnons un sens de rotation de droite à gauche ; nous nous apercevons que l'image qui se reflète à nos yeux est un cercle contenant deux IOD inversés, l'un blanc et l'autre noir, ce qui indique bien que la matière visible d'ici-bas est semblable à la matière invisible qui est en haut... autrement dit : que le créé (IOD noir) est l'image de l'incréé (IOD blanc).
Nous remarquerons toutefois que notre vision ne pourra percevoir le IOD blanc qu'en soumettant le IOD noir à une cadence de rotation déterminée ; ce qui revient à dire que "l'homme" (IOD noir) ne peut prendre connaissance de l'incréé (IOD blanc) qu'à partir d'un certain état vibratoire, état qui se traduit toujours par un mouvement tourbillonnaire.
Arrivé à ce stade, l'Homme (créé) arrive à comprendre qu'il est bien fait à l'image de Dieu, comme le lui enseignent les religions. Cependant, chose curieuse, mais cependant précieuse, le symbole des deux IOD inversés (l'un blanc et l'autre noir), se retrouve également dans les religions de l'Inde, du Tibet, de la Chine, du Japon, etc..., et porte les noms de YIN et YANG, ce qui montre un point commun entre toutes les religions archaïques.
Toutefois, l'étude du IOD noir, va nous mener encore plus loin en nous faisant comprendre pourquoi Dieu d'abord et Jésus ensuite, dirent aux hommes : "Vous êtes des Dieux" (Psaumes LXXXII, 6 et 7) et (JEAN X, 31 et 33), ce qui peut surprendre au premier abord.
Reprenons donc notre IOD noir, et augmentons sa fréquence de rotation dès que nous aurons atteint la vision des deux IOD inversés. Nous assisterons alors à un phénomène troublant : non seulement les deux IOD ne se distinguent plus, mais un cercle tendant vers le blanc aura pris leur place. Cette expérience raisonnée, illustre magistralement plusieurs points philosophiques et démontre pourquoi tout homme sanctifié (c'est-à-dire tout homme ayant su élever ses vibrations) est obligé de se fondre en l'Unité qui est Dieu, parce que Dieu est en tout et partout, et que de Lui sont sortis les esprits et les âmes (ISAIE LVII, 16) : car et c'est bien ce que nous devons retenir : quoique étant parti d'un IOD noir (bien matériel), c'est le IOD blanc (incréé) qui l'emporte, qui absorbe en quelque sorte le "symbole créé visible" ; ce qui montre on ne peut mieux que l'UNITE DIVINE absorbe tout le créé et le fond en Lui. C'est donc bien la matière qui se spiritualise et non l'esprit qui se matérialise comme on tend à nous le faire croire. Nous constaterons toutefois que le cercle obtenu n'est pas encore d'un blanc parfait ; le blanc intégral n'appartenant qu'au Père (l'incréé) qui seul est toute pureté.
Aucun Etre, ne pouvant prétendre se fondre avec le Non Etre, la couleur grise, que nous obtenons, ne donc représenter qu'une harmonique du Tout-Puissant, soit : celle des ALEIM, ou dieux. C'est pourquoi l'homme sanctifié pour devenir un Dieu comme le lui affirment les Saintes Ecritures.
L'état de pureté, de sainteté se traduit donc par un mouvement tourbillonnaire de notre Aura ; plus cette dernière tournera vite, plus notre sainteté sera grande. L'image d'un ventilateur nous illustre d'ailleurs parfaitement cette vérité.
Imaginons donc l'Homme comme un ventilateur, dont les hélices seraient son Aura. Admettons à présent que toutes "pensées" bonnes ou mauvaises, soient représentés par de boulettes de papier. On comprendra alors très bien que plus les hélices tourneront lentement, plus les boulettes passeront facilement entre les pales.
A ce stade, l'Homme dont l'aura gire lentement es un homme "influençable" en bien comme en mal. S'il a un penchant vers le mal, il court à sa perte, et s'il dans un milieu qui sait l'exalter, alors il peut devenir un fanatique pour la bonne cause. Un tel homme est un jouet pour ses semblables.
Augmentons la vitesse de rotation, au point de rendre les hélices invisibles ; là, nous aurons l'image d'une Aura parfaite ; non seulement les boulette ne passeront plus, mais encore elles seront rejetées avec violence vers leur point de départ. Parvenu à cette phase de spiritualité, l'homme est devenue un Saint ou un Dieu, capable de produire les impressionnants phénomènes.
On comprend dès lors aisément, que l'ennemi d'un saint ou d'un dieu, puisse se voir foudroyé par le choc en retour de ses propres pensées négatives, tandis qu'un malade se verra guéri par la simple projection de sa foi vers ce Saint ou ce Dieu (JEAN IV, 49 à 51).
Jean-Claude Thimoléon
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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Mots clés : divin, symboles, création, alchimie, alchimistes
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