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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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LE PLACENTA QUI SOIGNE - PARTIE 1

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY, publié le 10 mars 2024
3 minutes 844 1


LE PLUS FEMININ DE TOUS LES REMEDES DE SANTE

Comme tous les autres mammifères, l'humain doit détacher le cordon de son nouveau-né et le protéger des animaux prédateurs. Dans un environnement hostile qui ne permet pas de longs séjours au même endroit, comme la steppe ou le désert, le bien-être de la mère et de l'enfant dépend d'un rétablissement rapide après la naissance. La consommation immédiate du placenta peut réduire le temps de récupération de quelques jours.

Dans ces régions, les mères doivent rapidement être en mesure de continuer à se déplacer avec leur tribu. De même, de nos jours et avec notre style de vie, une femme se sentira plus performante si elle consomme son placenta juste après la naissance. C'est pourquoi il existe toujours dans certains pays d'Europe des sages-femmes qui recommandent à leurs patientes en suites de couches de manger un peu de leur placenta. Par exemple au Portugal, en Espagne, en Pologne ou en République tchèque, on observe encore des pratiques de consommation du placenta.

Des comptes rendus moins déroutants sur les applications thérapeutiques du placenta nous viennent de Chine, d'Amérique du Sud et d'Europe de l'Est. Jusqu'au milieu du 19eme siècle, les pharmacies étaient chargées de la préparation et de la commercialisation des produits à base de placenta.

Encore aujourd'hui, certaines femmes chinoises vendent leur placenta à une pharmacie pour se faire un peu d'argent. Au Pérou, une pharmacie de Cuzco affiche sur sa vitrine une message qui encourage ses clientes à faire don de leur placenta après la naissance. En Europe également, il était courant jusqu'à la fin du 19ème siècle de trouver de la poudre de placenta en pharmacie.

Au 16ème siècle, en Allemagne, un morceau de placenta était ajouté au premier repas de l'accouchée. L'usage qui consiste à préparer à une accouchée, pour son premier repas, un soupe de poulet agrémentée d'un morceau de placenta existe encore dans certaines régions d'Europe. Un breuvage à base de vin blanc dans lequel était conservé un morceau de tissu placentaire était réputé chasser la fatigue des suites de couches, accélérer la délivrance et limiter les saignements.

Si la préparation à base de vin blanc et de placenta n'avait pas été faite lors de la naissance, il était possible de donner à boire à la mère un peu d'eau dans laquelle avait été dissous un morceau de placenta séché et réduit en poudre.

Les inventaires de pharmacies urbaines témoignent de la disponibilité dans leur stock, et ce jusqu'à la fin du 19ème siècle, de bocaux de poudre de placenta. L'utilisation de la poudre de placenta commence à se réduire graduellement au tournant du siècle.

Le rituel religieux de l'offrande de pain, au cours duquel le placenta de l'accouchée était porté à l'église, nous donne des indications sur l'utilisation de remèdes à base de placenta dans la période préchrétienne.

On priait devant l'autel de la Vierge pour une meilleure lactation de la nourrice. Chaque église catholique a encore un autel consacré à Marie, bien que de vifs conflits aient éclaté au sujet de son retrait. Dans les pays au l'allaitement du nouveau-né n'apparait plus comme un enjeu vital et où il est peu pratiqué, l'autel de Marie est réduit à une petite statue située dans une chapelle latérale de l'église. Au contraire, dans les pays d'Amérique du Sud, l'autel de Marie est particulièrement grand, souvent même plus grand que l'autel principal, parce qu'il est le plus visité par la population. Les évêques tolèrent plus qu'ils n'encouragent ce culte comme une tradition préchrétienne.

En revanche, la sainte bénédiction du placenta ne se pratique plus ; de même les prêtresses guérisseuses qui soignent avec le placenta n'existent plus. Les femmes "civilisées" ne sont plus guère convaincues par le culte de Marie. Le lien entre l'art de guérir et la religion a disparu.
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : placenta, soins, guérison,

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