
Deux figures indistinctes s'unissent dans une étreinte : le « baiser », réduit à l'essentiel, devient un symbole universel de l'amour et du contact humain dans un sentiment d'abstraction totale.
Des lignes simplifiées en parfaite harmonie avec le modernisme dans la fusion des deux figures en une seule entité rappellent la dualité et la complémentarité si importantes pour les êtres humains.
L'approche minimaliste qui réduit le marbre à des formes pures est la grande innovation de Constantin Brancusi, un mouvement statique qui transcende la matérialité elle-même.
Ainsi, « Le Baiser » n'est pas seulement une sculpture, mais un concept, un langage au contenu existentiel, émotionnel et psychologique qui se confond avec la forme.
La puissance évocatrice de sa simplicité traduit un sentiment aussi complexe que l'amour, la connexion et l'intimité en une icône de l'art mondial.
La puissance émotionnelle, prodiguée dans une forme simple, devient une œuvre indispensable dans l'art contemporain.
Brancusi comme Joyce qui, dans « Ulysse », réduit la complexité du récit à une forme presque pure et expérimentale, cherchant à représenter des concepts universels par le biais d'un langage abstrait.
Comme Rilke qui, dans les « Élégies doyennes », transmet l'amour universel qui transcende l'individualisme et la séparation.
Tout comme Gibran qui, dans « Le Prophète », dépasse la dimension terrestre.
L'amour de Brancusi n'est pas l'expression d'une relation duelle, mais une force universelle qui pénètre le cosmos dans l'essence de l'humanisation.
Les relations de notre vie actuelle sont effilochées par des relations virtuelles, où l'expression émotionnelle des gestes factuels est irrémédiablement compromise.
© Je ne suis pas l'auteur de cet article
Si vous êtes l'auteur et que vous ne voulez pas que je le partage, contactez-moi.
Mots clés : baiser, calin
cet article vous a intéressé ? découvrez ma prestation en rapport | |
Autres articles de cette rubrique | voir tous