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Séverine LORES
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LA PSYCHOTHERAPIE ET LES ANTIDEPRESSEURS

article de Séverine LORES, publié le 8 mai 2024
4 minutes 45
Comment choisir son praticien ?

Avant toute chose, tu dois te sentir à l’aise avec lui. Lors des premières séances, n’hésite pas à prendre le temps de t’informer sur sa formation (qui doit être reconnue) sur la fréquence, le prix et la durée des séances. Que faire en cas d’urgence ? Que se passera-t-il si tu ne te rends pas à une séance ?

Quelles sont les probables difficultés rencontrées lors d’une psychothérapie ?

Un travail psychologique peut être douloureux car tu es face à tes problèmes, tes émotions, ta souffrance, bref, face à toi-même…Mais cela fait partie du processus de soin. La psychothérapie a pour but de mettre en place des changements durables, ce qui implique un abandon d’habitudes et d’automatismes qui ne sont pas évidents à accepter mais cela en vaut vraiment la peine.

Dans de nombreux cas, la psychothérapie permet une guérison complète et durable ou tout du moins une amélioration de la condition et de la qualité de vie de la personne.

Quelle est sa prise en charge ?

Les conditions de remboursement par l’assurance maladie ou les assurances complémentaires varient selon les praticiens.

A quoi servent les antidépresseurs ?

Il existe différents degrés d’intensité dans les dépressions. Toutes les dépressions ne nécessitent pas de traitement par médicaments antidépresseurs. Ceux-ci améliorent les symptômes de la dépression à l’issue de 3 à 4 semaines de traitement continu. Ils aident généralement à restaurer le fonctionnement normal du sommeil, de l’appétit, une perception positive de la vie…

Comment agissent les antidépresseurs ?

Ce sont des molécules qui agissent au niveau du cerveau, plus précisément sur les extrémités des neurones (appelées synapses), à travers lesquelles les neurones communiquent les uns avec les autres. Cette communication entre neurones se fait sous forme de « messages » chimiques appelés neurotransmetteurs ou neuromédiateurs (par exemple, la sérotonine ou la noradrénaline).

En fonction des symptômes de la dépression, de l’efficacité ou au contraire de l’échec, le praticien choisira l’antidépresseur le plus adapté à chaque situation. Ils ont aussi des effets secondaires indésirables très différents les uns des autres.

Comment arrêter le traitement ?

L’arrêt doit être progressif et « préparé » avec le médecin. Si, pendant cette période d’arrêt progressif, les symptômes réapparaissent, il est indispensable de consulter son médecin qui proposera probablement de reprendre le traitement à la dose efficace.

Quelles sont les conséquences d’un arrêt trop brutal du traitement ?

Des symptômes fort désagréables peuvent apparaître dans ce cas : anxiété, irritabilité, syndrome pseudo-grippal (frissons, fièvre, fatigue, mal aux muscles…), cauchemars, insomnies, nausées, sensations de vertiges…Ils apparaissent généralement dans les 4 jours suivant l’arrêt.

Un suivi médical est INDISPENSABLE lors d’un traitement antidépresseur.

En cas d’idées de mort ou de suicide, d’accentuation de l’anxiété ou de l’angoisse, ou au contraire d’une excitation ou d’un trop plein d’énergie, il est important d’en parler à un professionnel.

Peut-on associer d’autres médicaments aux antidépresseurs ?

Des anxiolytiques (tranquillisants) peuvent être associés temporairement avec prudence car la dépendance physique est réelle pour ce type de médicaments.

Autres thérapies

D’autres thérapies, plus spécifiques, peuvent parfois être proposées pour certaines formes de dépression.

Le millepertuis est une plante parfois utilisée en cas de « manifestations dépressives » légères et provisoires, mais ce n’est pas un traitement pour les épisodes dépressifs caractérisés, même d’intensité légère. Le millepertuis doit être pris avec prudence car il interagit avec de très nombreux médicaments, dont certains antidépresseurs. A voir avec le médecin.

En complément des traitements médicaux, il est aussi très important de prendre soin de soi grâce à une meilleure hygiène de vie pour améliorer sa qualité de vie. Un accompagnement naturopathique peut être très précieux.

Quand l’hospitalisation est-elle nécessaire ?

Elle s’impose en cas de dépressions sévères, de traitements complexes nécessitant un suivi médical particulier ou lorsque la personne est en danger. Sa durée dépend de la gravité du trouble.

Si tu veux en savoir plus sur la dépression ou le burn out, tu trouveras des articles sur la thématique "dépression" sur Naturo etc ou/et si tu souhaites un accompagnement en naturopathie en complément de ton suivi médical.

Je rappelle que les conseils donnés dans cet article ne remplacent pas une consultation médicale chez ton médecin.
© Séverine LORES
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/naturo-etc

Mots clés : naturopathie, naturopathe, naturoetc, antidepresseurs, hygiene, de, vie

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