Les réflexes archaïques, ou réflexes primitifs, sont des mouvements automatiques et involontaires réalisés suite à une stimulation sensorielle ou motrice (un changement de position, un bruit, un changement de luminosité, une stimulation cutanée…).
Les réflexes archaïques et leur utilitéLorsque le bébé vient au monde, ses réactions et ses mouvements sont instinctifs et contribuent à sa survie (réflexes de fouissement, de succion, de déglutition…), sa protection (moro, agrippement…), son éveil (pavlov…), sa coordination (RTSC, RTAC, parachute…), le maintien de sa posture (RPT, amphibien, gravité, équilibre…), ...
Les réflexes archaïques suivent un cycle d’intégration : chacun d’entre eux apparaît, s’active, avant de disparaître (s’intégrer) pour laisser place à un mouvement volontaire et contrôlé. Certains réflexes émergent au cours de la vie fœtale, d’autres s’activent pendant l’accouchement sous l’effet des contractions, les suivants apparaissent au cours de la première année de vie.
Lorsque le mouvement est totalement contrôlé, le réflexe disparaît, il est dit « intégré ». Ce réflexe intégré cède la place au suivant, cet enchaînement permet des acquisitions de plus en plus sophistiquées.
Causes et conséquences de réflexes non intégrés ou réactivés
La non-intégration d’un réflexe provoque une sorte de « parasitage » dans notre corps et notre cerveau. Un réflexe non intégré surcharge le système nerveux et réduit les capacités d’apprentissage car il demande un effort constant mobilisateur d’attention et d’énergie qui ne sont plus disponibles pour d’autres tâches. L’apprentissage peut devenir source de stress, et sous stress les réflexes deviennent encore plus difficiles à contrôler …
De nombreuses raisons peuvent conduire à la non intégration d'un réflexe archaïque (perturbations médiales ou émotionnelles lors de la vie intra-utérine, les évènements particuliers lors de l'accouchement comme une césarienne, un déclenchement, les forceps ... ou lors de la 1ere année de vie l'usage excessif de dispositifs entravant l'expérimentation naturelle de l'enfant avec son environnement).
Au cours de la vie, un stress, un traumatisme, un accident, une maladie ou même un opération peut les réactiver.
les incidences de réflexes non intégrés ou réactivés peuvent s'exprimer dans différents domaines :