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Marie Odile BRUS EI
Sophrologue - EFT - Décodage Biologique et Systèmiquesophrologie, stress, Emotional Freedom Technique, fertilité
Marie Odile BRUS
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ARTICLES / S'ADAPTER PENDANT ET APRÈS LA CRISE COVID-19

GÉRER LE STRESS DU DÉ-CONFINEMENT

article de Marie Odile BRUS, publié le 14 mai 2020
6 minutes 577 1


Yesssssss !!!!!!!
....çà y'est, la liberté nous est rendue... nous pouvons enfin sortir, respirer (un peu) plus à notre aise... ce ne sera jamais plus comme avant... rien n'aura changé... j'ai enfin pu me reposer... ce confinement m'a épuisé.... je ne supportais plus mes mômes.... c'était super de renouer une vraie relation avec les kids... enfin, je vais retrouver mon copain/ma copine.... ouf, je vais enfin pouvoir échapper aux cris/coups...


Depuis le 11 mai un processus de dé-confinement progressif est mis en œuvre. Pas toujours clair, pas toujours logique ni cohérent, mais enfin, quelque chose semble se débloquer.

On pourrait donc croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ?

OUI !
Pour les phobiques de l'enfermement : quel soulagement !
Pour les amoureux des grands espaces : quelle libération !
Pour les dépendants affectifs sociaux : chic, on va revoir du monde !
Pour les personnes exposées à la violence "derrière les murs": enfin il est possible de se mettre à l'abri (éventuellement) !
... etc, les exemples de soulagements divers et variés sur le thème du dé-confinement ne manquent pas.

Voyons cependant au delà :

...mais NON !

Si vous êtes sur cette page, c'est que vous recherchez des solutions?
Qui dit solutions, dit PROBLEMES à résoudre, alors regardons ensemble en quoi le dé-confinement peut poser question pour certains.

peur de ressortir : quand on a découvert que, finalement, être confiné nous convenait et venait nourrir un sentiment de sécurité important, parfois régressif, et qu'il faut retourner s'exposer au chef qui abuse, aux heures de transports en commun, à ce travail que l'on ne supporte plus et encore moins maintenant que l'on a pu -un peu- se reposer.

peur de ressortir (bis) : et si j'allais attraper ce maudit virus, et si on allait me CONTAMINER !

peur des difficultés économiques à venir... ou déjà là. Il était encore possible de faire l'autruche tant qu'on était confiné, mais la réalité nous rattrape : perte de revenus, charges repoussées - certes- mais tout de même à régler. Pour certains, pas de reprise de travail possible, effondrement de leur activité ou reprise remise aux calendes grecques.

Remontée de traumas : par le simple fait du relâchement des tensions, nous nous retrouvons exposés à des mouvements inattendus de notre inconscient. Certains en ont fait la douloureuse expérience ces dernières semaines (ah, les vieux souvenirs de l'enfermement en pensionnat - ou à l'armée !- qui ont réveillé peur, colère, rage ou tristesse très profondes, enfouies depuis des décennies...) mais d'autres ont réussi à brider leurs émotions, à les contenir pour pouvoir littéralement survivre au confinement. Maintenant que le stress de l'enfermement diminue, les angoisses muselées, non identifiées en général mais bien réelles, montent à la gorge/aux tripes : dos bloquée, nausées, migraines intenses, insomnies coriaces... que vient dire le corps avec ces symptômes ?

gageure de l'organisation : entre télétravail partiel, déplacements partiels, reprise de l'école partielle pour les enfants, reprise partielles des transports en communs... comment s'en sortir ? le stress monte en flèche, la fatigue s'accroit, et un méchant cercle vicieux pourrait s'installer jusqu'au burn-out tant la charge mentale de cette période peut être importante pour certains d'entre vous

Il y aurait de multiples désagréments à développer ici, mais, foin de tracas : vous avez compris le schéma, le dé-confinement n'est pas une partie de plaisir pour tout le monde.

Quelles solutions ?

Avant tout, pour ne pas perdre le nord de notre boussole intérieure et garder le cap d'une vie sereine, il va falloir ACCEPTER de devoir vivre une période où notre contrôle chéri ne sera pas efficace.
car si il y a une chose qui a été mise à mal depuis deux mois c'est bien le contrôle. Nous l'adorons : il nous donne l'impression d'être solides, nous fait croire que le monde peut se plier à nos exigences et que nous sommes parfaitement capables de survivre à tout.
Ce n'est qu'une impression, si trompeuse qu'elle nous empêche de contacter nos ressources intérieures, profondes, notre créativité, nos capacités à rebondir.

Le mental croit nous protéger mais il est tellement efficace à masquer nos peurs, il prend tellement de place, qu'il tourne en boucle avec toujours les mêmes "solutions" qui n'en son pas.
En fait, in directement, il nous parle de nos peurs.
Donc, commençons par oser les contacter.

Cela peut se faire de différentes manières :
un temps de calme où nous écoutons ce qui se passe dans notre corps, quels sont nos ressentis lorsque nous regardons en face notre situation et son potentiel de "négatif" ? Ce n'est pas confortable, c'est vrai. Mais si vous écoutez bien, vous verrez ces tensions diminuer. Par le simple fait d'oser les accueillir.

un temps de prise de conscience : nommons et posons par écrit toutes ces peurs (je vous préviens : plus vous aller vous autoriser à les voir, plus vous en verrez... mais ce n'est qu'une étape). Et là, allez-y franco : imaginez le pire, ce sera toujours çà de gagné ! Chercher à éviter de penser au pire alors qu'il mouline dans notre inconscient est contreproductif. Essayez l'inverse !

dans le même temps, pratiquez l'EFT à chaque fois que votre peur (voire terreur) est insupportable. Vous ne connaissez pas l'EFT ? Au minimum, allez regarder la vidéo récente "Confinement : comment ne pas CRAQUER !" : les ressources proposées , hyper simples et rapides, fonctionnent aussi pour le DE-confinement ! Une chance, non ?


une astuce : énoncez à haute voix, sans y réfléchir, juste pour entendre le son des mots, le pire que vous avez identifié. Ecoutez ce que cela fait dans le corps (surprise... pas forcément ce que vous imaginiez...). Si cela vous provoque une gêne, retour à la case EFT.

pratiquez la Sophrologie. Créez des moments de calme, des zones de récupération. Tous les jours. Si, si, tous les jours ! Vous ne connaissez pas la sophro ? Offrez-vous "50 exercices de Sophrologie", vous y trouverez des exercices simples d'initiation et progressivement vous serez capable de vous faire une séance de base complète.

consultez : séances de sophrologie, thérapie, gestion des émotions, je suis là (et mes collègues aussi) pour vous aider à traverser ces moments difficiles si vous en avez besoin. N'hésitez pas. Oser se faire aider n'est pas une preuve de faiblesse mais au contraire est le premier pas pour recontacter ses forces intérieures ! Parfois à peine quelques séances permettent de retrouver un équilibre fiable, un bon ancrage. Et puis apprendre des techniques simples et efficaces qui vous dureront toute votre vie et vous permettront même d'aider vos proches, c'est un excellent investissement !

Le but de tout cela étant de vous permettre de passer ce cp difficile, mais aussi -et c'est important- de vous rapprocher de vous mêmes, d'apprendre à vous connaitre, d'intégrer votre histoire... tout se choses qui contribuent à votre sentiment de bien-être.

Le bonheur , au fond, n'est-ce point accueillir ce qui vient et en apprendre ce qui nous libère ?
© Marie Odile BRUS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/brus-marie-odile

Mots clés : déconfinement,stress,traumas,calme,relaxation,détente

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« “Si quelqu’un me guérit et me retire mon mal, j’entends aussi qu’il me hisse au niveau de conscience que j’aurais atteint si j’avais moi-même résolu ce que ce mal devait m’apprendre. Sinon, s’il me laisse dans le même état de conscience après m’avoir retiré mon mal, il me vole l’outil de ma croissance que peut être cette maladie.” » Yvan AMAR