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Marie Odile BRUS EI
Sophrologue - EFT - Décodage Biologique et Systèmiquesophrologie, stress, Emotional Freedom Technique, fertilité
Marie Odile BRUS
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ARTICLES / DE VOUS À MOI

LETTRE OUVERTE AUX FUTURS/JEUNES SOPHROLOGUES

article de Marie Odile BRUS, publié le 25 juin 2023
7 minutes 2293 29


Merci à ma collègue Odette Sangaré, pour son post FB sur "ce que (lui) inspire les incessants échanges autour de la réussite professionnelle des sophrologues ". Car cela rejoint mes observations et pensées / où va la Sophrologie et sa place dans le monde !

Chers collègues et futurs collègues Sophrologues,

Dans bien des histoires de "reconversion", la Sophro (ou autre profession de la relation d'Etre d'ailleurs) apparait comme un moyen et non un but. Dans mes séances comme dans mes formations j'insiste sur la différence entre les deux, et l'inutilité de s'occuper des moyens. Si le but est clair, les moyens, souvent, sont donnés ... et sont différents de ce que nous aurions imaginé !

Pour inscrire la Sophro dans le monde, la première manière n'est pas de devenir Sophrologue !
Mais bien de pratiquer la Sophrologie, au quotidien pendant une longue période... c'est de là que nait l'évolution, assez naturellement, vers en faire ou pas son métier .
Par exemple (ce n'est qu'un exemple) j'ai pratiqué une bonne quinzaine d'années une Sophro non Caycédienne, mais très riche cependant, avant d'envisager d'en faire un métier. Ce qui fut plutôt le résultat/la conclusion d'une thérapie. J'ai alors entrepris une formation sur deux ans chez les Caycédiens. Très vite l'EFT a été mis sur mon chemin par la vie d'ailleurs, dès le départ pro, dans les deux cas se fut le fait d'une évidence.

EVIDENCE, voilà un mot clef !
Quand je vois toutes les questions que se posent les personnes qui envisagent une reconversion, l'évidence manque, on cherche un "moyen" de changer quelque chose dans sa vie, sans même se poser la question de savoir quel est notre besoin réel. Un travail sur soi devrait logiquement amener une réponse. Mais se lancer dans une formation de Sophro sans en avoir jamais fait (si, si, c très fréquent) ou alors une séance découverte en visitant une école. Puis ne pratiquer que "le travail demandé pour avoir le dipôme" au lieu d'inscrire la Sophro dans sa vie, chaque jour (et pas avec des micro séances de 5 à 10mn (je ne les critique pas... elles font toujours partie e mon quotidien en cas de besoin), ou tous les 15j !). Faire l'expérience intime du bouleversement intérieur que cela peut provoquer, à petites touches ou parfois de manière plus radicale.

INTERIEUR : autre mot clef : le changement extérieur procède d'un changement profond, intérieur, là encore cela va nourrir la force de l'évidence.

COÛTEUX : l'expérience d'un changement coût toujours quelque chose : je ne parle pas du prix des études de Sophro mais du simple fait que pour changer, il faut abandonner quelque chose, mourir à soi, oser lâcher le connu, sauter de la falaise. Avec autant de confiance que faire se peut. Or, cette confiance est souvent recherchée dans le cursus de formation Sophro alors qu'elle aussi doit naitre de l'intérieur. Heureusement pour certain(e)s le processus d'apprentissage va permettre d'évoluer en ce sens. Mais une démarche de travail sur soi, en amont permet déjà de rassembler ses billes de confiance ! Et bien sûr, coûteux en temps (de pratique essentiellement puis d'études... car s'en tirer avec 6 mois au lieu de deux ans est un mauvais investissement).

CONFIANCE : autre mot clef ! Au dela des moments de doute, ils sont normaux, je vois trop de futurs Sophros ou jeunes Sophros dépassés par leurs peurs. Alors que la simple pratique, approfondie et régulière leur permettrait d'être alignés avec leur projet. Et l'entrainement phronique permet de renforcer tout cela. Retour à la case PRATIQUE !

PRATIQUE (décidément je vous offre un trousseau de clefs, et c'est gratis !) : la base, le renforcement de votre vie et donc de votre projet pro. Pensez à une maison : elle a besoin de fondations, puis pour chaque étage, le renforts (murs porteurs, IPN et autres éléments de construction) qui permettent de prendre de la hauteur en toute sécurité : jusqu'où pouvez-vous aller avec votre pratique actuelle ?

REALITE OBJECTIVE : la sophro n'est pas une niche de réussite capitalistique, sauf si c'est votre chemin. C'est plutôt un challenge de vie permanent, pour avancer, grandir, nous fortifier nous devons résoudre des "énigmes", répondre à des questions concrètes : Que puis-je faire avec tel cas qui me dépasse ? Comment dépasser ma peur de manquer (commune à tous les humains, elle est souvent récurrente pour les travailleurs indépendants en général et oblige à revoir sans cesse motivations, objectifs, envies/désirs). La Sophro n'est pas un métier que l'on choisit pour "faire de la thune" ! Mais si on la fait avec alignement, elle nous nourrit sur le long terme. Ceux et celles qui décrochent, ce n'est pas à cause de leur déficit en techniques marketing (la plupart ne sont pas alignées avec les valeurs sophros quoiqu'on en dise) mais bien à cause de leur déficit en ... Sophro ! Retour encore à a case pratique et à l'expérience même de la Sophros. Les vivances sont des sources de créativité et confiance incroyables.

Enfin l'ultime piège : "AU SERVICE DES AUTRES/POUR AIDER LES AUTRES". Ce qui en général motive le fait de faire des études de SOphro (pour les autres) mais de se la couler douce côté pratique (sauf séances guidées "pour les autres"). Ce concept n'est pas un but en soi, sinon, c'est le signe d'un déséquilibre intérieur, d'un enjeu de pouvoir ou d'égo (il peut exister jusqu'au niveau spirituel, il est alors le plus dangereux). Syndrome de Sauveur qui nous enferme dans le triangle de Karpman, on tourne alors d'un coin sur l'autre, en boucle. Le jour où nous comprenons qu'il est dangereux de vouloir "aider les autres" et que la seule chose à faire c'est de s'aider soi-même, alors, nous pouvons laisser la vie nous mettre au service des autres... si cela est nécessaire. Perso, je n'aide absolument personne : j'accompagne les personnes prêtes (consciemment ou pas) à s'aider elles-mêmes. Et je peux le faire pcq j'ai du, pu apprendre à le faire pour moi même. Si votre place est "d'aider les autres" vous en vous posez même pas la question...

Bref pour que la Sophro ne deviennent pas une pseudo thérapie mais qu'elle reste ce qu’elle est fondamentalement, une école de conscience/une démarche existentielle, il n'y a qu'un moyen : la VIVRE, en soi. Le reste se fera tout seul... ou pas !

Oui, "OU PAS", car pour certain(e)s, étudier la Sophro n'est pas pour le but qu'ils imaginent (s'installer' pro), mais pour avoir l'occasion d’œuvrer sur eux-même leur Etre profond, l'apprentissage (qui peu se faire en accompagnement également) et, peut-être, enfin se rencontrer et trouver leur chemin, accepter même leur chemin de vie.
J'ai déjà développé certains des points évoqués ici sur mon blog, mais merci à Odette... je me suis lâchée et en conséquence j'ai un nouvel article à publier !
Cela illustre exactement ce que je voulais partager :
- un élan (répondre à ce post qui me touche)
- un but : partager mon expérience
- les moyens m'ont été donnés (les mots sont venus tous seuls, je n'ai même pas réfléchi ni organisé ma pensée auparavant
- une évidence/création : un article est né.
C'est un peu le processus de création de la sophrologue que je suis devenue il y a une vingtaine d'années.
Tout le monde me disait que c'était le pire moment pour me lancer (je savais que j'allais divorce et quand j'ai posé ce désir en thérapie le père de mes enfants a déclaré un cancer violent : j'ai fait mes études Caycédienne malgré tout pendant ce temps improbable, et me suis lancée deux ans après en même temps que je demandais un divorce qui allait durer 10 ans). Mais, POUR MOI, c'était le meilleur moment car c'était celui où je pouvais le faire, où intérieurement c'était évident.Le reste importait peu et ma pratique au quotidien (Sophro et très vite EFT) a été une ressource formidable.
Il n'y a pas de "bon moment"... il y a le moment où vous pouvez le faire, et basta !
Mais soyez clair(e)s : ne faites pas Sophro pour remplacer un taf pénible sans même avoir travaillé sur ce stress. Vous serez Sophrologues si c'est votre chemin. Sinon, vous aurez appris quelque chose d'utile pour le restant de vos jours : il n'y a aucune perte !
Faites de la Sophro pour découvrir qui vous êtes, ensuite, si c'est ce qui vous convient, faites de la Sophro (formation, longue si possible)pour devenir Sophrologue. Tant que vous êtes empêtrés dans vos peurs, il sera difficile d'y voir clair.

En même temps : chacun son chemin, chacun fera son expérience, en fonction de son histoire...il n'y a pas vraiment de recette ! 😉

ps : oui, certaines écoles ont oublié certains de ces points clefs, au profit... du PROFIT (ou de la survie, car le problème des Sophrologues est aussi celui des Écoles, forcément, mais c'est un autre sujet !)
© Marie Odile BRUS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/brus-marie-odile

Mots clés : sophrologie, apprentissages, reconversion, échec, pofessionnel, gestion, des, peurs

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Démarcharge commercial interdit
« “Si quelqu’un me guérit et me retire mon mal, j’entends aussi qu’il me hisse au niveau de conscience que j’aurais atteint si j’avais moi-même résolu ce que ce mal devait m’apprendre. Sinon, s’il me laisse dans le même état de conscience après m’avoir retiré mon mal, il me vole l’outil de ma croissance que peut être cette maladie.” » Yvan AMAR