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Manuela ROSSELL
Sophrologue, Praticienne en Hypnose Ericksonienne et Hypnose SAJECE, EFT Technique de Libération Emotionnellesophrologie hypnose Ericksonienne Hypnose SAJECE EFT
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ARTICLES / CHANGER SA VIE AVEC LA PLEINE CONSCIENCE

LA CONSCIENCE QUE RIEN N’EST NI BON NI MAUVAIS

article de Manuela ROSSELL, publié le 19 décembre 2022
4 minutes 100 2

Nous sommes ce que nous pensons. Avec nos pensées, nous
bâtissons notre monde.
— BOUDDHA


Rien n’est ni bon ni mauvais. C’est notre mental qui analyse et juge ce que nous vivons par rapport à nos propres croyances, notre propre programmation. Une même situation peut être vécue et interprétée de manière différente.

Si nous prenons, par exemple : l’envie et le plaisir de marcher dans la forêt au printemps. Il se peut que cette activité soit vécue et appréciée différemment. Paul a remarqué que la forêt lui faisait beaucoup de bien. Il adore aller marcher et voir la nature s’éveiller alors que Julie est allergique au pollen. Elle a enregistré que se balader dans la forêt la rendait malade. Marie, elle, n’a pas de préférence. Elle va marcher seulement lorsque des amis lui proposent de l’accompagner.

Lorsque nous vivons une période d’angoisse, d’anxiété, de maladie ou autres, nous pouvons avoir tendance à mettre l’étiquette : « Catastrophe » qui induit des pensées du type : « C’est horrible ce que je suis en train de vivre. Et si cela ne s’arrêtait pas. Et si je ne m’en sortais pas. »

Cette étiquette va juste renforcer la douleur de ce que nous vivons. Nous allons créer une résistance, être dans la non-acceptation et souffrir plus encore. Si nous mettons l’étiquette : « Apprentissage », nous ouvrons un espace différent qui va nous permettre d’accueillir et d’accepter ce que nous vivons, voire, nous libérer des causes de notre souffrance.

Lorsque j’ai fait mon burn-out, il y a quelques années, je n’avais pas encore conscience de tout cela. Je ne savais pas pourquoi mon corps déclenchait autant de sensations désagréables. Je pensais qu’il s’agissait des symptômes liés au Syndrome d’Ehlers-Danlos, et que j’allais passer ma vie alitée. L’anxiété et l’angoisse devenaient de plus en plus fortes et intenses. Cela faisait 10 mois que je me battais pour m’en sortir jusqu’à l’épuisement, jusqu’aux pensées noires. Et là, j’ai dit : « Stop ! J’ai essayé de m’en sortir seule et sans traitement, mais je vois bien que j’ai besoin d’aide. »

J’ai contacté mon médecin et j’ai demandé à me faire hospitaliser dans une maison de santé spécialisée dans les troubles dépressifs et anxieux. J’ai choisi celle dont le personnel soignant pratique la thérapie cognitivo-comportementale. Je pense que cela fait partie des meilleurs outils pour nous aider à changer notre perception de ce que nous vivons, en changeant notre discours intérieur et notre rapport à la situation anxiogène.

Les premiers jours, bien sûr, ont été très difficiles. J’étais épuisée. J’avais accepté de me faire hospitaliser loin de ma fille qui n’avait que 7 ans. J’avais un sentiment d’échec, d’impuissance, de honte, de culpabilité. Les premières étiquettes que j’ai posées sur l’expérience, ont été « souffrance » et « horrible ». En réalité, cette maison de santé était plutôt bien. Presque chaque
jour, nous avions des ateliers (sur la confiance en soi, apprendre à s’affirmer, etc.), des séances de groupes où j’ai pu observer que je n’étais pas seule dans cette situation, que cela pouvait arriver à tout le monde. Nous nous retrouvions pour faire du sport, de la marche, des activités comme le théâtre, et aussi beaucoup de temps libre pour nous reposer. La psychiatre prenait de nos nouvelles chaque matin. Elle m’avait prescrit un antidépresseur pour la recapture de la sérotonine
à faible dose, avec un anxiolytique, le temps que l’antidépresseur fasse effet. Même si dans un premier temps j’étais contre leur usage, ils m’ont aidée à m’en sortir. Un psychiatre m’a dit un jour : « Il ne faut ni diaboliser ni penser que ces traitements sont magiques ! »

Avant, j’avais plutôt tendance à les diaboliser, et finalement, ils m’ont été d’une grande aide. Ce qui ne veut pas dire non plus qu’il faut se reposer dessus. Ce n’est qu’une béquille qui permet de rééquilibrer la chimie du système nerveux, afin de nous sentir mieux mentalement et d’y voir plus clair. Comme je l’ai déjà dit, il est important, en parallèle, de travailler sur les causes de ce qu’il nous est arrivé pour nous libérer, apprendre à mieux nous connaître, à mieux gérer notre stress, à être à l’écoute de soi et de nos besoins, et trouver notre propre rythme de vie, parce que nous sommes tous différents.

Après quelques jours, j’ai finalement décidé de poser l’étiquette: « Stage » sur mon hospitalisation. Cela a complètement changé mon regard sur ce que je vivais. Cela m’a permis de libérer la honte que je ressentais, mais aussi, et surtout, de m’ouvrir à tout ce que le personnel soignant avait à me donner pour m’aider à m’en sortir. Dans cet état d’esprit, j’ai pu apprendre beaucoup, et m’en sortir plus rapidement. 4 semaines plus tard, je reprenais la route pour rentrer, avec comme seul traitement l’antidépresseur à faible dose que j’ai suivi un an.

Quand j’y pense, cela me fait rire. Ma première crise d’angoisse a été sur l’autoroute. C’est un de mes déclencheurs les plus importants. Je n’avais pas roulé depuis 4 semaines, et j’avais 1h30
de route à faire. Je ne me suis pas posée de questions. C’était le jour de ma sortie, ma voiture était là. Je n’avais pas pensé à demander à quelqu’un de venir me récupérer, alors j’ai roulé. Les 10 premières minutes, j’ai rapidement ressenti mes jambes se ramollir, des palpitations, des fourmillements, une oppression thoracique. Mais je me suis rappelée que ce n’était que de l’angoisse liée à une mémoire passée. Le soleil brillait en ce mois de janvier. C’était tellement agréable. J’ai changé mes pensées et je me suis concentrée sur le bonheur d’être libre et de revivre enfin. Les symptômes ont diminué jusqu’à disparaître, laissant place à la fierté d’avoir réussi à dépasser mes peurs.


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Photo: Florian Schneider
© Manuela ROSSELL
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/rossell

Mots clés : anxiété, angoisse, jugement, critique, croyance

Extrait de mon livre: "Aujourd'hui, je danse enfin avec la vie!"
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