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Marie Odile BRUS EI
Sophrologue - EFT - Décodage Biologique et Systèmiquesophrologie, stress, Emotional Freedom Technique, fertilité
Marie Odile BRUS
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ARTICLES / POUR ÉLARGIR NOTRE CONSCIENCE

LA SUPERVISION 1/3

article de Marie Odile BRUS, publié le 6 septembre 2022
5 minutes 244 1



La Supervision : indispensable et nourrissante !

Quelque soit le domaine de compétences, les professionnels du bien-être (comme ceux de la santé et de la santé mentale) ont un besoin de supervision.
Particulièrement en début de carrière, mais pas uniquement, nous allons le voir.

Supervision : définition classique

Comme toute profession de relation d’aide, le métier de sophrologue nécessite de soumettre régulièrement sa pratique au regard de professionnels. La supervision est le meilleur moyen d’améliorer son travail et d’assurer la qualité de ses accompagnements thérapeutiques. Elle permet de ne pas se laisser enfermer dans de mauvaises habitudes et d’ouvrir son regard sur d’autres alternatives.
Les échanges avec le superviseur permettent aussi de clarifier certaines zones d’ombre ou de répondre à des questionnements survenus durant son parcours. Le sophrologue supervisé se libère ainsi des doutes, gagne en confiance en lui et met, de cette façon, toutes les chances de son côté pour progresser dans sa pratique professionnelle.

Il y a trois enjeux à la supervision :

confronter régulièrement sa pratique à un regard extérieur bienveillant afin de conserver une pratique comme une eau vivante, et non une mare croupissante faite de répétition sans joie. Cela permettra aussi de cultiver l’humilité indispensable à la pratique avec autrui.

développer ses compétences, notamment sur la base des manques et difficultés rencontrées pendant l’exercice de la profession. Et ainsi progresser dans la qualité de notre accompagnement, en explorant plus en profondeur l’Alliance autant que certains aspects techniques de notre pratique, etc.

renforcer sa posture de thérapeute en consolidant confiance, capacité à créer et maintenir l’Alliance et bien sûr à incarner le cadre, indispensable à une pratique sécurisante pour le client/patient.

Une quatrième s’y rajoute (sans doute plus particulièrement pour certaines spécialités) :
appartenir à une communauté spécifique, ce qui satisfait l’instinct grégaire et renforce pratiques, us et habitudes de la dite communauté ...et du thérapeute. Se sentir appartenir à un groupe avec ses signes de reconnaissance rassure.
« Ensemble on est plus fort s » !?
Ce n’est pas l’aspect qui me motive le plus, je ne vous le cacherai point. Etre fort tout seul est aussi une option intéressante à mon avis, car une fois face aux clients/patients, on est SEUL ! Et trouver sa force dans le fait de partager un corpus de savoir & connaissances spécifiques est certes très humain, mais me laisse quelque peu perplexe ! Cela peut tout aussi être une porte ouverte à une rigidité de pratique dans un domaine ou souplesse et adaptation sont les maîtres mots. Cependant, cette communauté existe et permet aussi de respecter les pratiques du métier, de se ressourcer et de recadrer sa pratique et ses objectifs. Et de faire évoluer au besoin tous ces points (métier, pratique, objectifs) Il y a donc du sens ici aussi.

Supervision « marketing & business »
Je commence par ce point -même si il n’est pas le plus fréquent, je l’espère- pour l'évacuer et recadrer sur ce qu’il peut véhiculer comme fausses croyances et comme espoirs parfois insensés.

Certains vous vendront la supervision comme indispensable au développement « business » de votre cabinet, mais est-ce réellement le propos ?

Personnellement j’en doute, même si ce thème n’a pas à être évacué des séances de supervision. Il s’y mêlera alors des conseils marketing, pas gratuits d’ailleurs, et un « travail de coaching de réussite (ou d’abondance)» centré sur l’extérieur, le faire et non ce qui vous concerne plus intimement, l’être. Parfois les deux étant subtilement mêlés il faut le dire.
C’est bien pourtant l’intérieur qui importe ici.

En effet, les difficultés d’affirmation de notre pratique, de notre valeur et de récolte de ses bénéfices (nous ne vivons pas d’amour et d’eau fraîche !) renvoient toujours à un ajustement intérieur que nous peinons à affiner. Vous avez sans doute déjà entendu les termes d’alignement et d’ancrage.

Une pratique saine et équilibrée ne devrait pas entraîner d’anxiété, de peur de manquer, ni de « besoin d ‘attirer les clients ».
Nous ne sommes pas des pots de miel, et nos clients ne sont pas des mouches !

Ce qui va permettre la rencontre entre eux et nous - car, à mon avis, il s’agit bien d’une rencontre- relève d’un processus beaucoup plus subtil qui fait que nos personnalités vont ête idéales pour faire le travail qui doit être fait. Et juste cela.
Parfois il sera utile de passer le relais, de lâcher prise, de laisser al personne poursuivre son cheminement avec quelqu’un d’autre.

Parfois, il faudra même que nous « détachions », avec autant d’empathie et de respect que possible, la personne qui a finit par nous confondre avec une béquille.
Oser avoir cette posture déontologique demande de ne pas avoir peu, peur du vide. Du vide de l’agenda.

Si vous confondez votre propre valeur avec ce que vous rapporte à un temps T votre pratique, vous allez souffrir, car c’est un sol mouvant sur lequel vous allez devoir apprendre à avancer en dansant légèrement !

A cela la supervision peut aider !

Atteindre la confiance en soi que nous proposons d’atteindre aux AUTRES mais que notre pratique personnelle devrait ancrer en nous. Dans la plupart des cas, il va y avoir tout au long de votre parcours : le téléphone qui ne sonne plus, l’agenda qui se vide, les RV « insufisants ».
Et si ce n’est pas le cas, ce sera au contraire : débordement, saturation de l’agenda, risques de burn-out.

Tout cela parle de la même chose à travers le prisme d’histoire uniques, personnelles. La peur de manquer, ancrée profondément dans l’Etre Humain, depuis des millénaires, en épargne fort peu ! Au contraire vient-elle par ses manifestations parfois contradictoires, nous inviter à l’apprivoiser.

Accueillir nos doutes /peurs et les prendre en charge, à chaque pas : encore un enseignement que la supervision nous offrira si notre pratique n’a pas suffit.

Avec le recul de 20ans de pratique, je distingue différents aspects dans la supervision :

• Supervision de démarrage
• Supervision pansement
• Supervision de complémentation
• Supervision de croissance

Je les développerai dans un prochain article.
A bientôt !
© Marie Odile BRUS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/brus-marie-odile

Mots clés : supervision, sophrologie, eft, praticiens, maintenance, de, pratique

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Démarcharge commercial interdit
« “Si quelqu’un me guérit et me retire mon mal, j’entends aussi qu’il me hisse au niveau de conscience que j’aurais atteint si j’avais moi-même résolu ce que ce mal devait m’apprendre. Sinon, s’il me laisse dans le même état de conscience après m’avoir retiré mon mal, il me vole l’outil de ma croissance que peut être cette maladie.” » Yvan AMAR