Nous traitons en moyenne
60 000 pensées par jour, notre cerveau est une véritable machine à pensées qui ne s’arrête jamais : de la naissance à notre morts, la nuit, le jour…
Sur les 60 000 pensées, seules 3% sont conscientes. Malheureusement, sur les 58 000 pensées inconscientes peu d’entre elles sont positives. Elles sont souvent le reflet de nos peurs, de nos préoccupations, de notre histoire ; nos expériences …
Ce qui fait que
nous produisons naturellement 4 fois plus de pensées négatives et de défense que de pensées positives.
Ainsi, si nous n’y prêtons pas attention, nous pouvons être envahi par des ruminations qui s’auto alimentent. Ressasser des expériences passées douloureuses ou des préoccupations existentielles peut nous rendre triste, angoissé ou agité et peut même déboucher sur des pathologies.
Mais comment se libérer des pensées envahissantes ?Lorsque nous nous focalisons sur un problème, notre mental prend toute la place et empêche tout le reste du cerveau de s’exprimer : plus de mémoire, d’intuition, de créativité. Notre champ de perception se retrouve extrêmement réduit. Or, nous nous accordons beaucoup trop d’importances à des pensées négatives répétitives. Comment les reconnaître ?
Pour cela, nous pouvons nous poser 3 questions. Depuis que je pense à ce problème :
Est-ce que j’ai l’impression d’avoir avancé sur le chemin d’une solution
Est-ce que j’ai l’impression d’y voir plus clair ?
Est-ce que je suis soulagé d’y avoir pensé ?
Si la réponse est non, c’est que nous sommes dans le ressassement et nous ne pouvons pas trouver de solution.
Il existe toute une palette d’outils à notre disposition pour détourner notre attention des ruminations et faire le vide. Nous pouvons par exemple :
Focaliser notre attention sur des activités qui occupent l’esprit : lecture, films, émissions de radio, musique
Mobiliser notre corps en marchant, en pratiquant du sport, du yoga…
Solliciter nos sens en faisant de la cuisine par exemple ou en se rendant dans un environnement agréable et ouvert, une forêt par exemple…
Elargir nos pensées en pratiquant, par exemple, la méditation pleine conscience
Si les ruminations deviennent trop inconfortables, il est peut-être nécessaire de travailler plus en profondeur et de se faire accompagner par un thérapeute par exemple.
Ainsi, on peut
Prendre du recul pour comprendre que nous accordons souvent trop beaucoup d’importance à ces pensées négatives auxquelles nous ne sommes pas obligés d’adhérer et encore moins de nous identifier. Elles proviennent souvent de peurs, de croyances qu’on peut identifier.
Reconnaître et accepter les émotions qui en découlent sans se juger : rancœur, amertume, honte…
Apprendre à créer des pensées positives : en visualisant positivement son avenir, en croyant à ses talents et ses capacités, en pratiquant la gratitude
Mettre en place des petites actions sans attendre le bon moment, et sans se décourager
S’entourer de personnes qui nous soutiennent
Plus nous visualisons du positif, plus nous nous projetons dans un environnement positif, plus cela se manifestera dans notre vie…C’est ce que est enseigné dans de nombreuses pratiques orientales (bouddhisme, arts martiaux, Reiki...)
Mes sources :
La puissance des pensées 
Les ruminations
© Anne BISSUEL
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/anne-bissuel
Mots clés : ressassement, rumination
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