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Isabelle KRAUTH
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ARTICLES / SOPHROLOGIE

QU'EST-CE-QUE LA SOPHROLOGIE?

article de Isabelle KRAUTH, publié le 14 septembre 2022
6 minutes 170 1


La sophrologie ? Mais c’est quoi ? D’où est-ce que ça vient ?

Les origines :

La sophrologie à été fondée par le Dr. Alfonso Caycédo. Ce dernier est né en 1932, à Bogota en Colombie, dans une famille Espagnole d’origine Basque. Il choisit de s’orienter vers la médecine et part à Madrid pour y intégrer la faculté de médecine. Etudiant brillant, il choisit de se spécialiser en neurologie et en psychiatrie.



C’est en tant que jeune interne dans un service de psychiatrie qu’il commence à travailler. C’est ainsi qu’il se rend compte qu’un certain nombre de patients, ne répondant pas aux traitements classiques, se voient réservés des traitements qui suscitent chez lui des sentiments ambivalents (coma insuliniques, éléctrochocs…).
Il se demande s’il n’y aurait pas d’autres méthodes plus douces et plus humaines de traiter ces patients et cette conscience pathologique.
Ce questionnement l’amène à s’intéresser de plus près à la conscience.

Qu’est-ce que la conscience ?

Il se rend compte que bien que la psychiatrie étudie les pathologies et les troubles de la conscience, pas une seule heure de cours ne lui a été donné durant toute sa longue formation médicale sur ce qu’est la conscience elle-même. Aucune étude ne porte sur la conscience en tant que telle et il voit là un véritable manque.

C’est ainsi qu’en 1960, il crée une toute nouvelle discipline médicale dont le seul but sera l’étude de la conscience et de son équilibre. Il appel cette nouvelle discipline : La sophrologie.

Il construit le nom de la sophrologie à partir de 3 vocables grecs :

SO-PHRO-LOGIE

« SOS » = équilibre
« PHREN » = conscience
« LOGOS » = étude

Littéralement, la sophrologie est l'étude de la conscience en équilibre.

Il travaille dans un premier temps avec l’hypnose, mais assez vite il se rend compte des limites de cette pratique et ses observations ne correspondent pas aux théories de nombre d’auteurs sur le sujet. Il considère que les termes manquent de précisions et de clarté. De plus, il recherche une technique qui permette aux patients d’être pleinement acteur dans leur traitement et souhaite s’éloigner de la suggestion.
Il va donc plutôt commencer à utiliser quelques techniques de relaxation pour obtenir un certain bénéfice pour ses patients.

Puis, grâce à son maître en psychiatrie, il découvre la phénoménologie. La phénoménologie est un courant philosophique Allemand. Cette philosophie consiste en une attitude intérieure, une manière d’aborder les choses, les évènements, les personnes… non plus à partir de nos conceptions mentales, telles que l’on croit être ces choses ou qu’on voudrait qu’elles soient, mais de chercher à les voir pour ce qu’elles sont en elles-mêmes. C’est-à-dire sans jugements, sans aprioris, sans analyse…
Il va adopter cette philosophie comme méthode de travail et appliquer cette attitude sans jugement sur l’être lui-même, c’est-à-dire sur soi. Il s’agit alors d’aller voir non pas ce que l’on croit être ou ce que l’on voudrait être, mais ce que l’on est réellement, tels que l’on est. La phénoménologie imprègne véritablement l'ensemble de la méthode sophrologique.

Il avait déjà un bon point de départ avec la relaxation et la phénoménologie. Mais il lui manquait tout de même la méthodologie et la thérapeutique qu’il recherchait pour soigner ses patients. Un de ses maîtres en psychiatrie l’encouragea alors à partir faire un voyage en Orient pour aller étudier les philosophies orientales, car ils étudient la conscience depuis bien longtemps, et disait-il, « eux savent ».

La création de la méthode sophrologique :

En 1964, il s'engage dans un voyage en Orient qui durera 2 ans au cours duquel il va à la rencontre des Yogis Indien, des maîtres Bouddhistes Tibétain et Bouddhistes Zen Japonais. C'est au retour de ce long voyage qu'il crée progressivement sa méthode qu'il construit en degré, de la manière la plus scientifique possible. Il pose ainsi un cycle fondamental de 4 degrés qui est le socle de base de tout sophrologue.


Le Dr. Caycédo en entretien avec un médecin à New-Delhi, en Inde.

Cette pratique se réalise toujours après avoir relâché les tensions inutiles du corps et de l’esprit, dans un état de relaxation. Comme il s’agit de mouvements corporels, on dit qu’elle est dynamique. D’où le nom : RELAXATION DYNAMIQUE. Elle est la colonne vertébrale de la méthode sophrologique. J'explique et définie ce qu'est la relaxation dynamique dans l'article suivant : La relaxation dynamique
Parallèlement, il crée pour chaque degré des techniques spécifiques de respirations, de visualisations… que l’on vit en posture assise et dans lesquels il n’y a pas de mouvements. D’où le nom : TECHNIQUES STATIQUES.

Ces techniques vont favoriser les prises de conscience, ouvrir un chemin vers soi et notre intériorité.

Les 2 lois de la pratique :

L'éprouvé : Le moteur de la pratique sophrologique est d'éprouver, de vivre les techniques consciemment, en pleine présence. C'est ce qui va permettre les prises de conscience.

La répétition de cet éprouvé : C'est le fait de répéter cet éprouvé qui va permettre d'intégrer les techniques et leurs bénéfices. La répétition de l'éprouvé permet d'approfondir les prises de conscience et d'ancrer dans le corps les nouvelles habitudes et changements que vous souhaitez voir dans votre vie.
C'est comme pour la conduite. Il y a beaucoup d'automatismes et d'habitudes à intégrer pour savoir conduire une voiture sur la route. Je suppose que vous ne les avez pas tous intégrer au bout de seulement 2h de conduite. La sophrologie c'est pareil.

Les 4 grands principes de la sophrologie :

Les 4 grands principes de la sophrologie sont:

Le principe du schéma corporel consciemmentvécu,

Le principe d'action positive,

Le principe d'adaptabilité,

Le principe de réalité objective.

Ces 4 principes fondamentaux sont très bien expliqués et précisément définis dans cet article ci-dessous.
Les 4 principes fondamentaux

Ce que n'est pas la sophrologie :

de l'hypnose : Comme expliqué plus haut il n'y a pas de suggestion en sophrologie. Le sujet est rendu actif et autonome dans son parcours.

de la relaxation : La relaxation est un outil utilisé en sophrologie pour permettre la pratique des techniques sophrologique mais elle n'est pas le but. La sophrologie va plus loin qu'une simple relaxation.

de la psychanalyse : La sophrologie n'utilise pas les mêmes termes. Même si on fait un travail sur soi et une analyse de l'éprouvé de la personne, cela ne s'effectue pas de la même manière que la psychanalyse.

du yoga : Même s'il y a une pratique corporelle inspirée en partie du yoga, la sophrologie n'a pas gardé la dimension symbolique et spirituelle du yoga. Elle est restée sur une philosophie plus occidentale.
© Isabelle KRAUTH
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/isabelle-krauth-sophrologue

Mots clés : sophrologie, développement, personnel, bien-être, méditation, pleine, présence

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« La vie n'a pas de sens, ni sens interdit, ni sens obligatoire. Et si elle n'a pas de sens, c'est qu'elle va dans tout les sens et déborde de sens, inonde tout. Elle fait mal aussi longtemps qu'on veut lui imposer un sens, la tordre dans une direction ou dans une autre. Si elle n'a pas de sens, c'est qu'elle est le sens. » Christiane Singer