
🧠 La charge mentale, ce fardeau silencieux porté par tant de femmes et d’hommes, s’installe souvent sans prévenir. Elle s’immisce dans les gestes les plus banals : penser à tout ce qu’il faut faire, prévoir, coordonner, anticiper — jusqu’à l’épuisement. Derrière ce mot aujourd’hui très présent dans le discours social se cache une réalité profondément neuronale et émotionnelle.
Au niveau cérébral, la charge mentale sollicite excessivement la mémoire de travail et les capacités attentionnelles, entraînant une suractivation des circuits du stress et de la vigilance (Leclercq et al., 2022). Progressivement, le cerveau s’épuise à force de gérer un trop-plein de tâches, d’informations et d’émotions simultanées.
Cette saturation n’est pas qu’un phénomène abstrait : elle se traduit par des troubles du sommeil, une irritabilité croissante, voire une perte de sens. Comprendre la charge mentale, c’est reconnaître une souffrance réelle et multifactorielle. Dans un monde où la performance est valorisée, apprendre à ralentir et à retrouver un équilibre devient essentiel. C’est précisément là que la sophrologie offre des perspectives concrètes, en réconciliant le corps, le mental et la respiration.
📚 Références :
Leclercq, V., Delorme, R., & Piolino, P. (2022). La surcharge cognitive et ses effets sur le cerveau : implications pour la santé mentale . Revue de Neuropsychologie, 14(2), 102-112.
Kabat-Zinn, J. (2013). Full Catastrophe Living: Using the Wisdom of Your Body and Mind to Face Stress, Pain, and Illness (Rev. ed.). Bantam Books.
© Stéphanie DUMONT GINFRAY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/stephanie-dumont-ginfray-sophrologue
Mots clés : mental, stress, épuisement, mémoire, fatigue
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