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Aurélie BOUCHERIE EI Naturopathe, Praticienne en Massages et Soins de bien-être, Métamorphique, Relaxation - Harmonisationiridologie, ventre, essentielles, auriculaires, conscience, intuitif
article, publié le 13 février 2024 2 minutes je ne suis pas l'auteur, article de Théry Anaëlle, voir la source
Une femme, au jardin, passait des heures entières A se battre contre le grand chardon. Pour chaque pied arraché, trois chardons repoussaient Et la femme, à ce jeu, y perdait son latin. Un jour où la fatigue alourdissait ses reins Le Vent lui souffla doucement sur la nuque. - Que fais-tu, Femme, que fais-tu ? Murmura celui-ci. - Je corrige un problème, et j'en suis fatiguée. - Et pourquoi donc ce chardon pousse-t-il, là, dans ce champs ? A ces mots, elle s'assit. Le vert de la prairie faisait comme un tapis. Elle se coucha près de la plante : - Chardon, que fais-tu là ? Et croyez-moi ou pas, mais le Chardon sourit - Le sol est lourd ici, mes racines profondes Plongent et viennent chercher l'eau et tous les nutriments. Avec mes piquants je protège tes plants, Repoussant vivement les biches égarées. Entre mes feuilles vertes au plus fort de l'été Je suis ombre et nourrice. Et quand le froid revient, duvet et protectrice. Si je monte trop haut trop près du groseillier Coupe-moi gentiment à ras du sol, et, Repose-moi à son pied. Je nourrirai dessous et dessus ton jardin. Car je suis là pour prendre soin. C'est la terre qui m'exprime, qui a besoin de moi pour devenir plus riche, Tendre vers l'abondance. Quand la terre sera meuble et noire, je partirai. - Pardon, dit la Femme. Et merci. L'humaine et le chardon travaillèrent de concert pendant plusieurs années En grande gratitude et respect partagé.
Le vivant n'a de cesse de semer dans ses champs, Toute plante lui offrant ses outils et son cœur Pour un printemps suivant Plus riche en abondance. Jardinier, n'oublie pas, au lieu de corriger, De tendre un peu l'oreille, Tu entendras des merveilles, Chaque plante qui pousse est une plante alliée.
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