Se suspendre pendant l’accouchement aide à libérer le bassin, qui peut bouger plus librement, et favorise la descente du bébé par l’effet de la pesanteur.
Cela vous permettra aussi de mieux respirer grâce à l’étirement produit, ce qui est très important pour vous et le bébé. A chaque contraction, les vaisseaux qui fournissent le placenta en oxygène se rétractent. Le bébé est donc moins bien oxygéné. Il supportera d’autant mieux ces phases qu’il aura été dûment oxygéné par une respiration efficace de sa mère.
Vous n’avez pas de quoi accrocher une sangle ou une étoffe là où vous accoucherez ? Empruntez, au choix : le papa, votre compagnon/compagne, votre sœur/frère, votre mère/père, votre sonothérapeute préférée (😁)...
Vous pouvez également soutenir votre bassin avec un ballon (achat qui sera largement rentabilisé par la suite).
Pas de sangle ? Prenez simplement une écharpe de portage, qui sera même plus confortable pour votre accompagnant, et vous permettra de réchauffer bébé tout contre vous dès les premières minutes.
Astuce : pensez à rentrer vos pointes de pieds vers l’intérieur : cela ouvre vos ischions (os saillants de vos fessiers).
Le jour J, vous et votre accompagnant pouvez pratiquer les sons appris en cours de Yoga du Son prénatal afin de rester connectés au bébé et de guider sa descente tout en favorisant l'ouverture du passage.
Ces différentes possibilités sont enseignées dans mes cours de Yoga du Son prénatal ouverts aux papas ou toute autre personne qui vous accompagnera le jour de l'accouchement.
© Jessica DA COSTA
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/jessica-dacosta
Mots clés : yoga, prénatal, son, accouchement, physiologique
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