
Comprendre les fibromes utérins et comment soutenir la santé hormonale ?
Avertissement : Cet article est fourni à titre informatif et éducatif. Il ne remplace pas l’avis d’un professionnel de santé. Pour toute question ou problème médical, consultez un médecin ou un spécialiste qualifié.

J’ai découvert que j’avais des fibromes après un événement particulièrement difficile, un choc qui m’a profondément touchée sur le plan psycho-émotionnel. Cette période a été déstabilisante, car en même temps que les fibromes, des kystes et tumeurs bénignes sont apparus dans mon corps. J’ai alors senti qu’il se passait quelque chose de plus profond, comme si mon corps cherchait à me parler. Plutôt que de subir ou de lutter contre ce qui arrivait, j’ai voulu comprendre. J’ai pris conscience que, lorsque le corps manifeste un déséquilibre, ce n’est jamais sans raison : il exprime souvent ce que l’esprit ou le cœur n’ont pas pu dire autrement. Ce chemin de compréhension m’a appris à écouter mes signaux internes, à revoir mon rythme de vie, mon alimentation, et à accueillir ce processus comme une invitation à me transformer.

Les fibromes utérins sont des tumeurs bénignes qui se développent à partir du muscle de l’utérus (le myomètre) et du tissu fibreux de la paroi utérine. Bien que bénins, ils peuvent parfois provoquer des symptômes comme des règles abondantes, des douleurs ou une pression pelvienne.

Facteurs de croissance et diagnostic : La croissance des fibromes est influencée par les hormones, notamment les œstrogènes, hormones sexuelles féminines. Un excès d’œstrogènes, notamment lié à l’exposition à des xénoestrogènes (substances chimiques provenant des pesticides ou d’autres toxines environnementales), peut favoriser le développement des fibromes.

Le diagnostic repose sur plusieurs examens :

Échographie pelvienne : une exploration par ultrasons pour déterminer la localisation, la forme et le volume du fibrome.

Doppler : analyse de la vascularisation.

Hystériographie : radiographie de l’utérus avec injection de liquide.

Hystéroscopie : observation de la cavité utérine avec un instrument optique.

Alimentation et fibres : Les fibres alimentaires, présentes dans les légumes, les fruits et notamment dans les graines de lin moulues, peuvent aider à éliminer l’excès d’œstrogènes par le transit intestinal. De plus, elles apportent des oméga-3, qui possèdent des propriétés anti-inflammatoires.

Une alimentation adaptée peut soutenir l’équilibre hormonal :
Il est recommandé de favoriser : protéines de qualité, acides gras essentiels, légumes et fruits riches en fibres, et de limiter : sucre blanc, aliments raffinés et féculents à indice glycémique élevé, graisses saturées et hydrogénées. Ces aliments peuvent provoquer des pics d’insuline, modifier le métabolisme de l’œstrogène et favoriser l’inflammation cellulaire.

Autres approches naturelles
Certaines méthodes peuvent compléter le soutien alimentaire :

Plantes : baies de gattilier par exemple

Activité physique et relaxation : yoga, méditation, sophrologie, qi gong, ...

Médecines complémentaires : acupuncture, massages, détoxification douce du foie, ...

En médecine traditionnelle chinoise, le foie contrôle le système hormonal et les organes génitaux, tandis que la rate régule la fabrication de masse et la digestion. Un déséquilibre entre le foie et la rate peut favoriser la formation de fibromes.

Stress et hormones : Le stress chronique entraîne une surproduction de cortisol, ce qui peut perturber l’équilibre hormonal et peut contribuer à la croissance des fibromes. Les pratiques de relaxation, la respiration consciente ou la méditation peuvent donc jouer un rôle important.

Points clés à retenir, en tout cas, ce que je retiens :
Les fibromes sont bénins mais peuvent être influencés par les hormones, le stress et l’alimentation. Les fibres et les graines de lin moulues peuvent aider à réguler les œstrogènes. Une alimentation riche en protéines et acides gras essentiels, pauvre en sucres et graisses saturées, est recommandée. La gestion du stress et certaines pratiques complémentaires, comme la sophrologie ou la méditation, peuvent soutenir la santé hormonale.
Nous avons en nous ce merveilleux pouvoir de prendre soin de notre corps et de nos organes. Les difficultés physiologiques, comme les fibromes, ne sont pas là pour nous punir ni pour nous limiter, mais pour nous informer. Elles sont souvent le reflet d’un déséquilibre plus profond — un rythme de vie, une alimentation ou une émotion qu’il est temps d’écouter et d’apaiser.
Plutôt que de voir ces manifestations comme une fatalité, nous pouvons les accueillir comme des messagères du corps, des invitations à ralentir, à nous reconnecter à notre féminité, à notre douceur et à notre pouvoir d’auto-guérison.
Le chemin vers l’équilibre demande de la patience, de la bienveillance et des petits pas. Chaque changement, aussi simple soit-il, compte. En prenant soin de nous avec conscience, amour et respect, nous permettons à notre corps de retrouver, peu à peu, son harmonie naturelle.
© Banu GOKOGLAN
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/sev
Mots clés : santé, femme, bienêtre, émotions, hormones
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