
Lorsque la liste des « il faut que » s’allonge, le cerveau active plusieurs régions en simultané.
Le cortex préfrontal, siège des fonctions exécutives, orchestre la planification, la prise de décision et la gestion des priorités. À force d’être sollicité, il perd en efficacité : la concentration se fragilise et les erreurs se multiplient (Miller & Cohen, 2001).
La mémoire de travail, limitée par nature, se retrouve saturée, provoquant cette impression d’avoir « trop de choses dans la tête ».
Parallèlement, l’amygdale, centre émotionnel du cerveau, s’active de manière répétée sous l’effet du stress. Cette stimulation constante libère du cortisol, l’hormone du stress, qui en excès perturbe le sommeil et les capacités cognitives (McEwen, 2017).
C’est un véritable cercle vicieux : plus la pression augmente, plus le cerveau s’épuise, renforçant la sensation d’être dépassé.
Les neurosciences confirment que la surcharge mentale n’est ni une faiblesse ni un manque d’organisation, mais une réponse adaptative à une exigence prolongée de performance. Le cerveau humain n’est pas conçu pour être en alerte permanente. Reconnaître cette limite, c’est poser le premier acte de bientraitance envers soi-même. Dans cette prise de conscience, la sophrologie ouvre une voie réaliste : apaiser les circuits du stress en redonnant de l’espace au corps et à la respiration.
📚 Références :
McEwen, B. S. (2017). Neurobiological and systemic effects of chronic stress. Chronic Stress, 1, 1–11.
Miller, E. K., & Cohen, J. D. (2001). An integrative theory of prefrontal cortex function. Annual Review of Neuroscience, 24, 167–202.
© Stéphanie DUMONT GINFRAY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/stephanie-dumont-ginfray-sophrologue
Mots clés : stress, surcharge, corps, mental, sophrologie
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