Tout au long de ces années d’accompagnements mais aussi à travers la Vie elle-même, j’ai acquis l’intime conviction que sortir de l’illusion que nous sommes impuissant(e)s à changer est la clé.
Changer, ce n’est pas être quelqu’un d’autre ou quelqu’un de « mieux », c’est habiter pleinement notre être véritable. Là encore, pas celui qui a été formaté par son milieu, son éducation, la société et le monde tel qu’il va. L’être profond qui réside en chacun de nous.Dès notre plus jeune âge, il nous a probablement fallu correspondre à ce que l’on attendait de nous. Ces attentes ou injonctions à être comme ceci ou comme cela. Gavés parfois par les projets avortés d’un parent ou conditionnés par une éducation autoritaire et une société principalement matérialiste. Imprégnés de visions manichéennes où la subtilité était dévoyée et les ressentis piétinés.
Qui n’a pas entendu cette fameuse phrase « Tu vas arrêter ton cinéma maintenant » ! Ce qui supposait implicitement « Et rentrer dans le rang comme tout le monde ! » Mais je ne suis pas « tout le monde » justement, je suis une partie de ce Tout qu’est le monde et le monde vit en moi, mais j’ai ma propre vibration. Rien d’égotique pour le coup, juste la conscience que quelque chose palpite en moi et que ce quelque chose est unique et peut faire la différence.« Arrêter son cinéma», cela vient aussi nous dire que tout ce que nous ressentons ou pressentons est suspect. Cela vient nous couper les ailes. Cela vient nous obliger, et de manière perverse, à nous plier et à abandonner nos rêves, nos ressentis profonds et notre savoir immémorial.
« Arrêter son cinéma», c’est aussi ne donner aucune réalité à ce qui bouge en nous de façon instinctive, intuitive même. C'est saper cette imagination créatrice qui construit et révèle. C’est casser dans l’œuf ce qui fait notre unicité.
Nous y avons cru sûrement, peut-être pendant de nombreuses années. Nous sous sommes soumis(e)s, nous avons dompté cette petite flamme intérieure pour ne pas déplaire et pour être aimé(e)s.
Nous avons pu nous rétrécir, nous rapetisser et même nous dénigrer pour ne pas faire trop de vagues. Nous avons cédé pour survivre au mieux.
La plupart d’entre nous ont fait comme ils ont pu, même si le moule était trop petit et inadapté, c’était le moule, point final. Nous avons fait « comme si ». Nous avons jeté nos idéaux car les garder pouvait nous mettre en danger. Et nous avons survécu ! Mais que de dégâts et que de talents gâchés pour correspondre à ce que l’on voulait de nous.
Il ne s’agit pas ici de juger ni de SE juger. Il s’agit de reprendre son pouvoir. Cette petite flamme au cœur de soi n’est pas éteinte. Elle vivote sûrement, elle crépite mais elle est toujours là. Elle attends patiemment notre retour.
Aujourd’hui, le temps est venu de nous réapproprier ce que nous avons lâché. Tout ce potentiel dormant, toute cette force, cette énergie de Vie. Et peu importe après tout que cela déplaise ou insécurise les autres, ceci ne nous appartient pas.
Ce qui nous appartient c’est de restituer à notre être authentique toute sa dimension.
Ce qui nous appartient c’est de rendre justice à l’enfant que nous étions. Aller le retrouver pour lui dire une bonne fois pour toute qu’il est parfait tel qu’il est, qu’il n’est pas faible ou inadéquat, qu’il est important et que ses ressentis quels qu’ils soient sont légitimes et dignes d’exister. Pas de procès d’intention car chacun a fait ce qu’il pouvait selon son degré de conscience.
Pas de rébellion non plus car cette énergie est contre-productive. Elle assèche et abîme.
Juste un état d’être profondément aligné sur qui nous sommes vraiment. Un être vibratoire, une « poussière d’étoile » qui n’aspire qu’à plus de paix, d’amour et de joie pure.Et si vous entendait encore que tout ceci n’est que du cinéma, un doux rêve, ou même une supercherie ; prenez le temps de vous relier à cette force en vous qui sait déjà tout. Imprégnez-vous de ce qui vibre là, au plus profond de vos cellules, et laissez cette énergie aux commandes.
C’est votre droit de naissance et ne pas y accéder est votre seule faiblesse. Vous n’êtes pas impuissant(e)s, vous avez été éduqué(e)s pour le croire.
Vous n’êtes pas non plus une victime, vous avez été formaté(e)s pour oublier qui vous êtes vraiment.
Un être divin et souverain qui a choisi un corps pour une aventure extraordinaire : La Vie avec un grand V !
© Géraldine AMELIN
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/geraldine-amelin
Mots clés : puissance, liberté, authenticité, enfant, émancipation
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