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Sophie DIEZ EI
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Sophie DIEZ
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LA TRESTESSE DES ADULTES OU LE DEUIL QUI NE DIT PAS SON NOM

article de Sophie DIEZ, publié le 24 octobre 2020
4 minutes 21
La tristesse est une émotion. Elle est de base contraire à la joie. La tristesse se manifeste dans le sentiment de mal-être jusqu'à la perte de l'envie d'être "en vie".

Que se passe-t-il pour nous lorsque nous nous installons bien involontairement dans un sentiment de tristesse?
Constatez-vous une perte de moral, un manque de confiance, de la vulnérabilité, de la désorientation, de la confusion?
Constatez-vous une énergie qui vous entraine vers le repli sur soi? Le souhait de se rétracter dans la vie sociale?
Constatez vous à l'intérieur de votre corps une sensation d'oppression? de poids dans la poitrine? d'angoisse ou même de douleurs? un nœud dans la gorge? des sensations de vide, d'une perte de vivacité?
La cause du sentiment de tristesse est souvent liée à une perte, quelle qu'elle soit: une possession matérielle, une relation avec un être cher : humain, animal, perte de l'une de ses valeurs ou de ses croyances.....Il y a aussi parfois une accumulation dans les pertes : comme de multiples petites choses "sans importance" apparentes ou inconscientes :

Exemples de "la fin de quelque chose":
- Pour une femme enceinte : la fin de la grossesse ou la fin de la présence du bébé dans son ventre
- Quand on grandit, la fin de la petite enfance, de l'enfance, la fin d'être l'enfant unique, de l'adolescence
- Quand on quitte le nid familial : la fin de la vie à la maison pour vivre en indépendance et autonomie,
- Quand on murit : la fin du jeune adulte pour passer à l'âge médian,
- Quand on vieilli : la fin de la vie professionnelle, l'étape de la retraite où l'univers social est bouleversé, quoiqu'on fasse
- Quand le grand âge est là : perte de notre faculté à demeurer actif et pleinement autonome : perdre sa maison, son voisinage, son environnement habituel : déracinement et adaptabilité en dualités ou opposition

Tout cela peut devenir un déclencheur qui nous fait basculer dans une tristesse que nous n'aimons pas et que nous ne désirons pas traverser car elle nous isole des joies de la vie.
C'est une forme de deuil qui ne dit pas son nom ! Je vis le deuil de ma joie de vivre et c'est difficile à supporter : pour combien de temps?
C'est précisément le problème : la non-acceptation du sentiment de perte de joie.

J'aime que le discours soit utile: d'après vous, quel est le rôle de votre tristesse?
1° - de vous inviter à la réflexion?
2° - de vous pousser à vous arrêter et prêter attention à ce qui se déroule en vous? (pensées, jugements, auto-dévaluation, colères rentrées, peurs irraisonnées)
3° - de vous forcer à agir dans un sens positif pour vous? : demander de l'aide, de l'écoute? un éveil ou un réveil de votre conscience?
4° - d'entendre qu'il y a forcément quelque chose à transformer en nous-même, retrouver tous nos esprits?

Bien sûr, comme nous savons que ce sera douloureux, nous désirons éviter, contourner toutes ces étapes.
Cela nous mène devant un mur ou dit autrement : vivre dans le déni, qui avec le temps devient de la colère (souvent envers nous-même et le bât blesse jusqu'au moment où vraiment nous identifions ce phénomène primordial)
Puis nous essayons de marchander en contournant encore notre réalité objective, refusant d'entrer dans l'acception des situations (qui se vivent en nous, à l'intérieur) ou alors, autre contournement : il y a des tentatives de nous accommoder de nos souffrances quitte à faire corps avec elles jusqu'au point de nous identifier à elles aveuglément, sourdement...
Si tous ces pis-allers ne fonctionnent pas ou que nous nous mentons à nous-même par absence de courage et de confiance en la Vie, il peut y avoir comme conséquences: dépression, destruction, mort sociale telle une mort sûre .....

La conscience est notre bouée : acceptons de remarquer sa PRÉSENCE en nous-même et quand c'est fait : accrochons-nous y aussi totalement que nous nous agrippions à notre souffrance !
Que ce soit grâce à la sophrologie, à la relation d'aide avec un thérapeute ou bien tout autre médiateur car l’utile, l'urgence pour nous , est de faire face à notre absence de conscience (déni).
En découle une acception libératrice de nos maux dans le corps.

... Enfin vient notre résilience: nous sommes enfin sur la voie de notre guérison.

Voilà les étapes à traverser pour parvenir à de la résolution (l'achèvement) d'une perte de vitalité tel que le génère en nous le sentiment de tristesse.
Ou comment faire son deuil de notre sentiment de tristesse?

Je vous confie à présent la façon dont je choisis de procéder :
Je commence par entourer mon sentiment de tristesse par ma présence pour me permettre d'exercer une solidarité qui fait du bien à mon Etre.
Je prends garde de ne rien nier des phénomènes qui se meuvent en moi;
J'identifie mon sentiment de colère cachée en répertoriant tout ce qui m'énerve et me tend physiquement et mentalement!
Je me surprends à essayer de faire un compromis avec moi même : je me trouve des excuses, je me victimise, je suis de mauvaise foi...
Je fais un effort et je prends conscience que je manque de justesse avec moi-même et c'est là que je bascule du bon côté en évitant de me déprécier ou de me culpabiliser.
Je me soigne par anticipation de la dépression qui me guette ou l'enfoncement dans mon sentiment de tristesse car je me rappelle qu'il n'est pas MOI toute entière. Le phénomène de tristesse n'est qu'une infime partie de toute mon Etre.
J'ai accepté les choses.
J'ai mis un terme à un état passager "je me sens triste" - J'ai donc résilié cet état comme on résilie un contrat ou un accord qui court et qui court ... comme par tacite reconduction !!
Comprenez-vous?
Je ME suis choisie MOI plutôt que de me laisser vivre dans la non-reconnaissance et non-acceptation de ma situation présente !
C'est un cheminement vers la renaissance ; c'est un processus universel que chacun d'entre-nous peut s'appliquer à soi ! IL Y A DONC DE L ESPOIR DE NOUS EN SORTIR !!
© Sophie DIEZ
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/sophiediez-sophrologue

Mots clés : déni, colère, marchandage, dépression, résilience

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« Je me sens toujours heureux, savez-vous pourquoi? parce que je n'attends rien de personne. Les attentes font toujours mal, la vie est courte.Aimez votre vie, soyez heureux, gardez le sourire et souvenez-vous ; avant de parler, écoutez. Avant d'écrire, réfléchissez. Avant de priez, pardonnez. Avant de blesser, considérer l'autre. Avant de détester, aimez et avant de mourir, Vivez » William Shakespeare