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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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ARTICLES / ALCHIMIE

ALCHIMISTE QUI SOMMES NOUS ? PARTIE I

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY, publié le 21 mai 2021
6 minutes 987 3


Dès que le moderne touche à un domaine d'étude particulier, comme les sciences, la littérature ou tout autre, il croit à tort que l'origine de ces activités humaines est connue. En outre, et cela est plus grave, la mentalité hâtive, qui recherche plus l'arrangement que la vérité, pose tout de suite comme postulat que telle ou telle biographie est linéaire, c'est-à-dire que l'on peut aisément comprendre avec notre présent mental, la source du passé, qui en réalité est entièrement inconnue.

Tout un chacun, sait que le mot "mystérieux", n'est jamais employé pour oindre nos termes de l'huile quelque peu rance abondamment utilisée par les occultistes. Mais le mystère dont je veux aujourd'hui vous entretenir tient justement dans l'invitation qui consiste à acquérir de nouvelles investigations. En d'autres termes, je dit tout net qu'il est inutile d'espérer pénétrer l'histoire des sciences en conservant nos habitudes intellectuelles. De plus, lorsqu'il s'agit d'Alchimie, la question est encore plus ardue.

Pourquoi ?

L'analyse chronologique de tout passé n'obéit pas à la loi de continuité du temps. Il est en effet erroné d'étaler les évènements selon une durée constante, alors qu'en eux-mêmes ils renferment toutes les propriétés qualitatives d'hétérogénéité.

C'est justement cette dernière qui a permis d'identifier ces évènements comme étant significativement historiques, et voici que leur classement s'effectue selon une linéarité qui gomme tout leur caractère. L'aboutissement d'un tel systématisme est d'une par les mélanges, pour finir d'autre part dans l'absence complète de tout intérêt réel pour l'apprentissage.

Je souligne ici la même erreur, très grave de conséquences pour l'entendement objectif de la réalité, relative au classement des éléments chimiques, ainsi que celui des oeuvres littéraires ou d'autres valeurs résultant du collectivisme.

L'action du passé dans le présent ne s'implique pas au niveau d'une temporalité, mais d'une énergie résiduelle à caractère potentiel. Cela s'applique à tous les domaines de l'activité humaine. Par exemple que reste-t-il vraiment aujourd'hui, du premier alunissage américain, ou de votre jour de mariage, ou encore de la seconde guerre mondiale ? Reste-t-il une date ou une énergie ? Assurément, s'il reste seulement une date, cela signifie que l'oubli a été total, qu'il n'existe plus la moindre émotion relative à l'évènement.

Autrement dit, dans ce cas, tout ce qui ressort justement du domaine humain est mort ; un simple ordinateur ferait l'histoire, ce qui revient à placer la chronique des hommes non pas sur le plan vécu - c'est-à-dire celui de la réalité objective de ce temps -, mais sur celui du systématisé, de l'utilisable. Que devient la signification de l'événement lui-même, sa mémoire, son enseignement ? Il est ici relégué au quantifiable, alors que les êtres de l'époque l'ont vécu qualitativement.

Ainsi l'histoire relatée, celle qui est immédiatement abordable, est certainement celle à plus grand dénominateur commun, car il est nécessaire et normal qu'elle s'entende facilement aux yeux de tout un chacun, indépendamment de qui que ce soit. Mais cette approche très approximative de l'histoire n'a pas la moindre utilité réelle lorsqu'il s'agit de véritablement pénétrer le domaine ne question.

Illustrons ce qui précède, si vous le voulez bien, par l'exemple de l'Alchimie, et prenons le dictionnaire et lisons : "science occulte, née de la fusion de techniques chimiques gardées secrètes et de spéculations mystiques, tendant à la réalisation du grand-oeuvre".

Examinons donc de plus près cette assertion. Elle comporte les termes "chimiques", "mystiques", "spéculation", "occulte", entre autres. Relisons donc le dictionnaire :

- chimique : relatif à la chimie, aux corps qu'elle étudie. Notation, formule, symbole, propriété.
- mystique : relatif au mystère, à une croyance cachée, supérieure à la raison , dans le domaine religieux.
-spéculation : étude, recherche abstraite.
-occulte : doctrine et pratique secrète faisant intervenir des forces qui ne sont pas reconnues ni par la science, ni par la religion, requiérant une initiation.

Je soulignerai plusieurs remarques.

Premièrement, on tente d'expliquer à l'aide d'un mot récent du point de vue de l'Alchimie un passé dans lequel ce terme n'existait pas (c'est comme si, au premier degré, on tentait de décrire la philosophie platonicienne avec celle de l'existentialisme).

Deuxièmement, la recherche abstraite dont il serait question n'a aucun rapport avec la réalité opératoire de la Science qui, Elle, est on ne peut plus réaliste.

Troisièmement, comment placer le terme occulte peu après celui de chimique, puisque l'un est le contraire de l'autre ? Enfin la recherche alchimique ne s'étend pas uniquement dans le domaine mystique.

Mais tout cela n'est pas grave, car l'on comprend aisément la difficulté de résumer en trois lignes une mosaïque aussi complexe que l'Alchimie. Ce qui est dramatique, c'est que, une fois de plus, des ignorants définissent d'énormes éventails d'activité humaine sans y avoir participé d'un manière ou d'une autre.

En somme, cela revient à dépeindre les merveilleuses oeuvres de Manet par l'entremise d'un mécanicien qui n'a que faire de la peinture et qui ne les a jamais vues. Que pourrait-il en dire et en retracer ? Mais surtout, quelles incidences auraient ses assertions une fois prolongées dans le milieu éducatif ?

Très simplement, ces fallacieuses idées ancrées dans les mentalités générales, en sus par identification, il arrive ce qu'il advient dans ce genre de situation : on trouve les individus nantis de petits sourires, complètement cristallisés sur l'idiotie la plus mécanique, et parler entre eux de choses qui leur sont absolument inconnues. Je me rappelle, combien mes maîtres en la matière, m'imposaient le silence sur tout mot que je n'avais pas pénétré par l'expérience directe.

Que signifie tout ceci ?

Cela veut simplement dire que l'Alchimie n'est pas morte par elle-même puis remplacée par le science moderne, comme le croient bien souvent nos contemporains. Mais, bien plus important, cela traduit que les certitudes se sont peu à peu déplacées en d'autres lieux que l'Alchimie, et que, croyant parler d'Elle, on ne fait en réalité qu'évoquer cette déviation. Voilà pourquoi il est dangereux d'approcher l'histoire de notre Art qui n'est pas celle des sciences, par des assertions issues d'un mental dressé de cette manière.

Par contre, établir ce préambule, est pour moi un acte alchimique, car il dissout le subjectif pour placer le "précipité" résultant - l'honnêteté intellectuelle - dans de justes dispositions.

La question scientifique, au sens le plus large qu'il est possible, n'est pas envisageable sans en changer l'approche. Le savoir comme les méthodes d'investigation se modifièrent au cours des siècles. Les manières de transmettre les connaissances comme l'art des expériences ont connu de nombreuses métamorphoses, sans rapport apparent entre elles, et dont la dernière, fort importante, se situe au 18ème siècle. Ici, il ne s'agit pas d'Alchimie mais de science ; c'est justement sur ce point que réside, chez les modernes, une grave ambiguïté. Ils confondent dramatiquement Alchimie et Science.

Pour que l'univers subsiste, la science de l'homme ne lui est pas nécessaire ; il peut largement s'en passer. L'univers n'a pas besoin de la connaissance humaine telle qu'on la conçoit aujourd'hui. Cosmiquement, cette connaissance est un fait utile d'une certaine façon mais, du point de vue de la force de son fonctionnement, elle est totalement négligeable. C'est ainsi, que l'Alchimie est la Science de Dieu, non pas parce que les alchimistes le veulent, mais parce que cela est. Elle préexiste dans tout l'univers : c'est Elle qui est son dynamisme même, sa vie, ses matières. Elle n'est pas investie par la connaissance des hommes dans le sens où elle ne subit pas une évolution comme celle des sciences. En d'autres termes, les sciences sont toutes contenues dans l'Alchimie, sans pourtant avoir de rapport étroit avec Elle, et aucune science de ce monde ne peut dire ce qu'est vraiment l'Alchimie :seule l'Alchimie peut dire ce qu'est l'Alchimie.

A suivre

Jean-Claude Thimoléon

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© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : alchimie, métaphysique, occulte, mystique


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