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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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LE SYMBOLISME DU JEU D'ÉCHEC. PREMIÈRE PARTIE

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY, publié le 17 septembre 2023
3 minutes 1498 1


Nous savons que le jeu d'échec est originaire des Indes. Il a été transmis en Occident médiéval par l'intermédiaire des Persans et des Arabes, comme en témoigne entre autre l'expression "échec et mat" (Schachmatt en allemand) qui dérive du persan shâh : "roi" et de l'arabe mât : "il est mort".

A la Renaissance, quelques règles du jeu furent changées : la "reine" ou "conseiller" dans le jeu oriental et les deux "fous" ou "éléphant" en orient reçurent une plus grande mobilité ; le jeu acquit de ce fait un caractère plus abstrait et plus mathématique ; il s'éloigna ainsi du modèle concret, la stratégie, sans toutefois perdre les traits essentiels de son symbolisme.

Dans la position de départ des pièces, l'ancien modèle stratégique reste évident ; on y reconnaît les deux armées rangées selon l'ordre de bataille en usage en Orient : les troupes légères (pions), forment la première ligne ; le gros de l'armée étant constitué par les troupes lourdes, chars de guerre (tours), les cavaliers (chevaux) et les éléphants de combat (fous) ; le roi avec sa dame ou son conseiller ou ministre se tient au centre de ses troupes.

La forme de l'échiquier correspond au type "classique" du Vâstu-mandala, le diagramme qui constitue également le tracé fondamental d'un temple ou d'une cité. Ce diagramme symbolise l'existence conçue comme un "champ d'action" des puissances divines. Le combat figuré par le jeu d'échec représente dès lors, dans sa signification universelle, le combat des "devas" avec les "asûras", des dieux avec les titans ou des anges avec les démons, toutes les autres significations du jeu étant dérivées de celle-ci.

La plus ancienne descriptin du jeu d'échec qui soit parvenue jusqu'à nous se trouve dans "Les Prairies d'Or" de l'historien arabe al-Mas'ûdi, qui vécut au IXe siècle à Bagdad. Il attribue l'invention du jeu à un roi hindou "Balhit" descendant de "Barahman". Il y a là confusion évidente entre une caste, celle des Brahmanes, et une dynastie ; mais que le jeu d'échec ait une origine brahmanique, le caractère éminemment sacerdotal du diagramme à 8 fois 8 carrés (ashtâpada) le prouve.

D'autre part, le symbolisme guerrier du jeu s'adresse aux Kshatriyas, la caste des princes et des nobles ainsi que l'indique notre historien quand il écrit que les Hindous considéraient le jeu d'échec (shatranj, du sanscrit tchaturanga) comme une école de gouvernement et de défense. Le roi Balhit aurait composé un livre sur le jeu, dont dont il fit une sorte d'allégories des corps célestes, tels que les planètes et les douze signes du zodiaque, consacrant chaque pièce à un astre.

Je ferai remarqué que les Hindous comptent huit planètes : le soleil, la lune, les cinq planètes visibles et Râhu, l'astre obscur des éclipses ; chacune de ces planètes régit une des huit directions de l'espace. Les indiens continue notre historien donne un sens mystérieux au redoublement, c'est-à-dire à la progression géométrique effectuée sur les cases de l'échiquier ; ils établissent un rapport entre la cause première, qui domine toutes les sphères et à laquelle tout aboutit, et la somme du carré des cases de l'échiquier. Ici l'auteur fiat probablement une confusion entre symbolisme cyclique impliqué pdans l'ashtâpada et le fameuse légende selon laquelle l'inventeur du jeu demanda au monarque de remplir les cases de l'échiquier avec des graiins de blés, en plaçant un seul grain sur la première, deux sur la suivante, quatre sur la troisième et ainsi de suite jusqu'à la soixante-quatre, ce qui donne la somme incongrue de 18.446.744.073.709.551.616 grains soit plus de trois fois les réserves mondiales actuelles de blés.

Le symbolisme cyclique de l'échiquier réside dans le fait qu'il exprime le déploiement de l'espace selon le quaternaire et l'octonaire des directions principales (4x4x4 = 8x8), et qu'il synthétise ainsi, sous forme "critalline", les deux grands cycles complémentaires du soleil et de la lune : le duodénaire du zodiaque et les 28 maisons lunaires ; d'autres par, le nombre 64, la somme des cases de l'échiquier, est un sous-multiple du nombre cyclique fondamental 25920, qui mesure la précession des équinoxes.

Nous pouvons voir que chaque phase d'un cycle "fixée" dans le schéma de 8 x 8 carrés, est régie par un astre et symbolise en même temps un aspect divin, personnifié par un deva. C'est ainsi que ce mandala symbolise à la fois le cosmos visible, le monde de l'Esprit et la Divinité dans ses multiples aspect.
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : échecs, jeux, stratégies, symboles, significations

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