www.Theraneo.com est une plateforme qui regroupe des sites de thérapeutes
En poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation de cookies, en savoir plus
FERMER

Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
ARTICLES
ARTICLES

ARTICLES / OLIGO-ÉLÉMENTS

A LA DÉCOUVERTE DU SILICIUM ORGANIQUE - 1 -

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY, publié le 18 mars 2017
11 minutes 277 6


INTRODUCTION

La recherche sur les organo-silanes, plus connus sous l'appellation générique de Silanols, a commencée peu après la deuxième guerre mondiale et certains complexes organo-silicés existent depuis 1954.
Longtemps considérés comme un simple élément trace, le silicium est en réalité l'un des macro-éléments secondaires présent à plus de sept grammes dans le corps humain en bonne santé et de fait, l'un des principaux acteurs des mécanismes vitaux.
C'est en 1970 qu'un chercheur Français, Norbert Duffaut, mettra au point la première molécule pouvant répondre à l'appellation de Silicium Organique. Après des années d'essais en clientèle privée, Norbert Duffaut sera rejoint par un autre chercheur Français, Docteur en Sédimentologie, Loïc Le Ribault.
Entre temps, de nombreux travaux, certes moins tapageurs, étaient menés de part le monde par d'autres chercheurs non moins méritants, tel le Docteur G. Rager, cardiologue ayant collaboré avec le Docteur R. Saubens Le Loch sur des traitements à base de Silicium. Les travaux méritants du Dr. Voisin, pharmacien, ne sont pas non plus à ignorer. Enfin, les travaux du Prof. Dr. Christian Daniel ASSOUN sur l'élaboration des matières de base des Silanols sont antérieurs aux développements commerciaux récents des "Silicium Organique" comme l'atteste les brevets déposés en France en 1975, en Angleterre en 1976 et en Suisse en 1994. Ces travaux, ont notamment permis l'élaboration d'une molécule originale de Silicium Organique qui permet d'atteindre des concentrations en Silicium élément 10 à 15 fois supérieur à ce qui se faisait jusqu'alors, tout en conservant les qualités d'assimilation du Silicium Organique.
Au cours des années, de nombreuses revendications thérapeutiques ont été attribués aux Silanols, dont certaines très fantaisistes et même mensongères. Nous avons donc choisi, de faire le point sur les différents travaux d'applications thérapeutiques ou neutraceutiques du Silicium.

BIODISPONIBILITE DES DIFFERENTES MOLECULES

Pour bien comprendre la biodisponibilité du Silicium Organique, il est important de faire la différence entre les formes multiples biochimiques de la Silice (SiO2), de l'élément Silicium (Si) et des différents silanols.
Par ailleurs, il faut savoir que les milieux organiques en général et le milieu intracellulaire en particulier sont des suspensions colloïdales, ce qui peut nous emmener à penser que la meilleure façon de favoriser l'absorption d'un métal ou d'un métalloïde est de le présenter sous cette forme.
Ce raisonnement est vrai et faux à la fois, et nous verrons qu'en dehors de la molécule créée par le Prof. Dr. Assoun qui se présente sous forme de Silicium Organique Colloïdal, les autres formes de Silicium Colloïdal sont très difficilement assimilables.

Propriétés physico-chimiques du Silicium

Le Silicium (Si) est un métalloïde - métal cristal doué de propriétés optoquantiques reverses - à savoir que lorsqu'il est irradié par rayonnement UV, il produit un courant, et sous conditions critiques électriques, il émet un rayonnement quantifiable.
Il constitue 28 % de la croûte terrestre (27,7), ce qui fait de lui le quatrième élément derrière l'Hydrogène (H), l'Azote (N) et l'Oxygène (0), et le second constituant de la croûte terrestre derrière l'Oxygène. On doit sa découverte au Suédois Jöns Jacob Berzelius en 1824. Sous sa forme amorphe c'est une poudre brune ; sous sa forme cristalline, il est gris et d'apparence métallique.
Solide, il ne réagit pas avec l'Oxygène, l'eau et la plupart des acides. La poussière de Silice (SiO2) est légèrement toxique et très irritante. Il appartient au rang électronique 14 de la table de classification périodique, sa masse atomique est de 28 et il a une valence 2 et/ou une valence 4. Son point de fusion est de 1410° Celsius (centigrade), son point d'ébullition est à près du double avec 2680°, sa température critique s'élève à 4920°. Sa densité est de 2,32. Etymologiquement le nom vient du latin "silicis" signifiant silex (ce dernier étant, d'ailleurs, une forme impure du quartz). Il est le principal constituant de l'argile, du granit, du quartz et bien sûr du sable. Pour produire du Silicium de manière industrielle, on utilise la réaction entre la Silice (SiO2) et le Carbone (C) à une température de 2000°. Sous sa forme la plus répandue de dioxyde SiO2, il est utilisé dans la fabrication du verre. Le carbure de Silicium est l'une des matières les plus dures et est utilisé pour certains polissage. Sous forme cristalline, il est utilisé dans les semi-conducteurs.

La forme minérale

C'est sous cette forme de silice (dioxyde de Silicium) qu'il est le plus répandu. Sous sa forme la plus pure et à la pression adéquate, le dioxyde de Silicium formera le quartz ou Cristal de Roche. Sous cette forme, le Silicium (Si) établit avec l'Oxygène (O) des liaisons fortes dites covalentes, chaque atome de Silicium étant lié à deux atomes d'Oxygène d'où le nom de dioxyde de ce genre de matériau. La deuxième forme solide sous laquelle se présente le Silicium sont les silicates. Les silicates sont les principaux constituants des roches et pierres semi-précieuses ou fines.
La silice est utilisée dans l'industrie des semi-conducteurs, dans les papiers dit "de verre" ou les toiles abrasives, dans le verre comme nous l'avons vu et dans les cimenteries. On peut l'utiliser également comme isolant thermique (four réfractaire, bougies automobiles, etc...)

La forme liquide

La forme naturelle liquide du Silicium est l'acide ortho silicique, acide atypique Si(OH)4 qui, moléculairement correspond à un hydroxyde de Silicium tétravalent. C'est sous cette forme que l'on trouve le Silicium dans les végétaux dont l'usine chimique fabrique des organo-silicés utilisables par le végétal. Cependant, la plus grande partie du Silicium est oxydée et donc une très faible proportion réellement assimilable.

Le Silicium Colloïdal

Extrait dans la majorité des cas de la prêle et de silices minérales (argiles ou autres), il est formé de colloïdes en suspension dans l'eau. Un colloïde est en quelque sorte à mi-chemin entre sel solides et sel soluble ; de ce fait il est plus assimilable qu'un solide mais beaucoup moins qu'un liquide. Pour augmenter l'assimilation d'un colloïde la seule technique possible est de réduire la taille des molécules en suspension.
Mais revenons à la Silice colloïdale : pour passer la barrière digestive, elle s'associe à une protéine qui lui sert de transporteur. Celle-ci étant non spécifique - elle assure le transport d'autres substances - elle atteint rapidement son seuil de saturation et par conséquence la quantité de Silicium qu'elle peut transporter, limitant de cette manière l'assimilation de ce dernier. S'il fallait donner un chiffre concernant ce taux d'assimilation, celui-ci avoisinerait les 7 %.
Ces 7 % représente donc la fraction efficace qui donne déjà de très honorables résultats en supplémentation chez l'homme avec cependant certains risques comme nous le verrons.

Le Silicium Organique

Le Silicium Organique est obtenu à partir de la "prédigestion", c'est à dire la transformation du Silicium minéral par l'action de micro-organismes sur des cristaux de quartz (Cristal de Roche). Parmi les facteurs développant l'activité de ces micro-organismes se trouvent certains acides aminés - constituants des protéines - qui s'associent au Silicium devenu hydrosoluble pour donner une solution que nous pouvons classer dans la famille des silanols d'acides aminés. De pars son hydro solubilité et du fait de la liaison directe avec les acides aminés transporteurs, le Silicium Organique est presque directement assimilable à des taux très élevé. S'il fallait, là encore, donner un chiffre, celui-ci se situerait entre 50 et 70 %.
Les dérivés organiques acido-solubles sont donc la forme idéale pour participer aux échanges métaboliques. Ils représentent une forme idéalement absorbée au niveau du tractus digestif. Nous savons qu'ils peuvent, par ailleurs, traverser la peau et donc être absorbés par simple application cutanée. Cette précision est importante, eu égard à la législation qui n'est pas la même partout. Dans certains pays, l'usage interne du Silicium est déconseillé ; ailleurs, le plus souvent, il est particulièrement recommandé.
Il existe une autre forme de Silicium Organique, obtenu par un procédé exclusif de lyophilisation, à partir de la membrane uvéale (sous coquillière) et de la coquille d'œufs de poule.

ETUDE DES DIFFERENTES VOIES D'ELIMINATION DU SILICIUM

Cette élimination est à la fois fécale et urinaire ; il n'existe pas de phénomène d'accumulation.
L'élimination urinaire ou rénale représente une moyenne de 40 % du Silicium éliminé, l'élimination fécale ou digestive est en rapport avec ce que nous ingérons. Lorque nous consommons peu de fibres, l'élimination fécale du Silicium est inférieure (20 à 40 %) à celle d'un régime riche en fibres, ce qui revient à dire qu'un régime pauvre en fibres permet une meilleure assimilation. Ceci s'explique par l'augmentation de l'excrétion, mais également par le pouvoir complexant des fibres.
Nous retrouvons ce même phénomène de déminéralisation, observée lors de la consommation de blé complet, son acide phytique se fixant (chélation) à certains minéraux, les emporte dans l'élimination fécale.
Nous aurons donc les processus suivants :
Silice minérale : Phase d'absorption : base 100, Phase de métabolisation (liaisons du Silicium avec les Protéines transporteuses) : 5, Phase de fixation : 3, Phase d'élimination urinaire : environ 39, Phase d'élimination fécale : environ 58.
Silicium Organique : Phase d'absorption : base 100, Phase de métabolisation : 70, Phase de fixation : 50 à 60, Phase d'élimination urinaire : 12 à 16, Phase d'élimination fécale : 14 à 18.
Par ailleurs, le Silicium organique est sensible aux variations de pH. Il apprécie un milieu légèrement acide. L'utilisation adjuvantes de citrates - minéraux basiques utilisés pour rééquilibrer le pH - est déconseillée car ceux-ci risqueraient de précipiter le Silicium organique, diminuant ainsi ses qualités propres et réduisant fortement ses effets bénéfiques. Le Silicium organique est également réactif avec le verre et les métaux dont il faut éviter le contact prolongé. De plus, il n'apprécie ni le froid, ni la chaleur.
Le Silicium organique peut être utilisé en alimentation animale ou en usage vétérinaire, mais également dans la supplémentation agronomique.
Pour conclure, contentons-nous de rappeler que le besoin journalier chez l'homme (QJR) est de 15 à 25 mg de Silicium élément (Si), sauf en cas de carence ou le besoin peut aller jusqu'à 45 mg, voire 55 mg pour permettre la reconstitution des ressources en Silicium.
Partant de ces données il apparait qu'une concentration de 3 % de Silicium organique (contre O,3 % pour la plupart des produits du marché) représente une dose physiologique nutritionnelle adéquate permettant un apport maximum pour un coût minimum.
A cette concentration (1.500 mg de Silicium élément au litre), le Silicium Organique par voie interne est non toxique, sa dose létale (DL50) étant proche de celle de l'eau !!! (DL50 réalisée en 1984 au Centre de Pharmacovigilance de Nice par le Prof. Dr. Assoun).
Par contre, une cure excessive d'argile ou de prêle peut finir par provoquer des calculs rénaux dus également aux carbonates de ces éléments. Une concentration supérieure en Silicium organique à la dose physiologique n'est pas nécessaire étant donné son niveau d'assimilation.
A noter que l'adjonction de Silicium issu de plantes (prêle, ortie, bambou, etc...) à un Silicium organique comme on peut le constater de plus en plus souvent est une erreur conceptuelle qui diminue fortement la quantité de Silicium organique disponible dans des produits déjà faiblement dosés.

SOURCES DE SILICIUM ET UTILITE

Le Silicium et les plantes

Les plantes, dont les graminées, les bambous peuvent accumuler jusqu'à 10 % de Silicium élément. Le Silicium élément accumulé dans les plantes provient des eaux du sol mais également de transmutation biologique comme l'ont démontré les travaux réalisés en culture hydroponique de prêle ou de bambous alors que l'eau servant à la culture est totalement déminéralisée (études biodynamiques d'après les travaux de Claude Louis Kervran).
Les travaux expérimentaux récents (ref. ARVALIS) ont montré par ailleurs que les phytolithes des sols constituent la source de Silicium la plus facilement disponible pour les plantes.
Néanmoins, en ingérant des plantes à haute teneur en Silicium, notre organisme ne peut en assimiler que 3 à 10 % ce qui est incompatible avec l'apport journalier recommandé.

Le Silicium et la biologie humaine

Comme mentionné, le Silicium avec plus de 7 grammes dans l'organisme humain est un macroélément d'importance (le 5ème). Les différentes études menées au cours des vingt dernières années ont démontré l'importance du Silicium dans la chimie organique. Dans le corps humain, le Silicium est présent - et indispensable - partout : poumons, rate, foie, cœur, cerveau, pancréas, surrénales, thymus, peau, cheveux, ongles, os, cartilages, cristallin, parois vasculaires, émail dentaire.
S'il est vraisemblable que le Silicium soit impliqué dans la plupart des mécanismes vitaux organiques, nous ne devons pas négliger son action quantique ou optoquantique (travaux du Prof. Dr. Assoun en Médecine Quantique) c'est à dire son action au niveau des échanges mémoriels intra et extra cellulaire comme nous allons le montrer plus loin.

e nous attendions, médicament miracle et polyvalent, capable de soigner tant le rhume que le cancer, la sclérose ou le sida.
La réflexion et l'étude nous emmène pourtant à une conclusion beaucoup plus nuancée. Si le Silicium est présent dans la plupart des schémas biologiques et s'il en est bien souvent le Chef d'Orchestre, il n'en demeure pas moins vrai que sans orchestre le Chef ne sert à rien. Nous définirons donc le Silicium comme un auxiliaire précieux dans la supplémentation accompagnant de nombreux traitements. Auxiliaire qui potentialise le traitement de base et le rend bien plus efficace en favorisant le réveil des mémoires et la circulation harmonieuse de l'information.
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : complémentalimentaire,oligo-élément,silanols,silicium,silice

Envoyer cet article à un ami
Vous



Votre ami(e)




je ne suis pas un robot
Partager sur Facebook Partager sur Twitter S'abonner à ma lettre d'info Copier article sur ma Zenopage
Identifiez-vous d'abord sur votre Zenopage, puis rechargez cette page :
M'IDENTIFIER
Vous n'avez pas de Zenopage ? créez-la gratuitement cliquez-ici
Articles similaires sur Théranéo




POSTER UN COMMENTAIRE

indiquez votre nom ou pseudo


homme    femme
 

cliquez-ici pour choisir votre photo
sinon une photo sera choisie au hasard
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 





Démarcharge commercial interdit
« On reconnait le sportif autant par l'esprit que par l'exploit » Jean-Claude Thimoléon