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ARTICLES / SONOLOGIE : L'HARMONIE PAR LE SON

MUSICOTHÉRAPIE ET SONOTHÉRAPIE : DIFFÉRENCES, BIENFAITS ET RECHERCHES SCIENTIFIQUES

article de Jessica DA COSTA du 07/10/25 6 minutes 28 0


Il suffit parfois d’un son pour que tout change.
Le souffle d’un bol, une vibration grave qui se propage dans la poitrine… et soudain, quelque chose en nous se relâche...

Dans un monde où le stress, les troubles du sommeil et la douleur chronique touchent de plus en plus de personnes, les approches non médicamenteuses attirent un intérêt croissant.
Parmi elles, la musicothérapie et la sonothérapie occupent une place singulière : elles agissent par le son, la vibration et l’écoute, à la croisée de la science, de l’art et du ressenti.
Depuis quelques années, la recherche scientifique s’y intéresse sérieusement. Plusieurs études montrent que certaines fréquences, rythmes et textures sonores peuvent influencer nos émotions, notre rythme cardiaque, notre tension musculaire, et même la perception de la douleur.

Mais que disent vraiment les données actuelles ? Et où se situe la frontière entre la musicothérapie reconnue et la sonothérapie intuitive ?

La musicothérapie et la sonothérapie : deux approches cousines

La musicothérapie est aujourd’hui bien documentée. Elle repose sur l’utilisation de la musique, avec ou sans parole, comme support thérapeutique. Les musicothérapeutes sont formés à travailler avec des publics variés : enfants, personnes âgées, malades chroniques, patients en soins palliatifs…
La sonothérapie, elle, explore les effets du son d’une manière plus sensorielle et méditative. Elle s’appuie sur des instruments tels que les bols chantants, gongs, diapasons ou la voix. L’objectif n’est pas d’analyser ou de verbaliser, mais d’entrer dans un état de détente profonde où le système nerveux peut se réguler naturellement.
Si la sonothérapie reste encore peu étudiée par la science, elle partage de nombreux mécanismes avec la musicothérapie : ralentissement du rythme respiratoire, baisse du cortisol, stimulation du nerf vague, sensation de sécurité intérieure.

Ce que disent les études scientifiques

Réduction du stress et de l’anxiété
Une revue de la Cochrane Database of Systematic Reviews (2021) a montré que la musicothérapie réduit significativement les niveaux de stress et d’anxiété, notamment chez les personnes hospitalisées ou confrontées à des traitements médicaux lourds.
Ces effets s’expliquent en partie par des modifications physiologiques : respiration plus lente, rythme cardiaque plus stable, baisse de la pression artérielle et libération d’ocytocine, l’hormone du lien et du bien-être.
En sonothérapie, on retrouve ces mêmes réponses corporelles : un bain sonore, un chant intuitif ou une simple écoute consciente permettent souvent à la personne de passer d’un état de tension à un état de régulation douce, sans effort.

Soulagement de la douleur
Plusieurs études montrent que la musique réduit la perception de la douleur, que ce soit après une opération, pendant l’accouchement ou dans les douleurs chroniques.
L’écoute active détourne l’attention de la zone douloureuse, favorise la libération d’endorphines et agit comme un “masquage sensoriel” : le cerveau reçoit une autre information que celle de la douleur.
En sonothérapie, les vibrations des bols ou du gong peuvent jouer ce rôle de contre-stimulation. Elles procurent une sensation de présence et de relâchement, souvent accompagnée d’un apaisement émotionnel.

Amélioration du sommeil
Selon une étude publiée dans Frontiers in Human Neuroscience (2023), les musiques lentes et répétitives (entre 60 et 80 battements par minute) favorisent l’endormissement et améliorent la qualité du sommeil.
Ce phénomène serait lié à la synchronisation des ondes cérébrales : lorsque nous écoutons un rythme lent, notre cerveau tend à s’y accorder, entrant progressivement dans un état propice au repos (ondes thêta ou delta).
Les pratiques sonores (chant de voyelles, bols, carillons) peuvent induire un effet similaire : le mental se calme, la respiration s’approfondit, et le corps retrouve son rythme naturel.

Les limites et les perspectives de la recherche

La science s’intéresse encore peu à la sonothérapie en tant que telle. La majorité des études concernent la musicothérapie, souvent dans un cadre médical ou clinique.
Cependant, les chercheurs reconnaissent de plus en plus l’intérêt d’explorer les effets physiologiques du son : fréquence, intensité, rythme, mais aussi intention et qualité de présence.
Il reste donc un vaste champ à explorer pour relier ressenti subjectif et données objectives. C’est dans cet entre-deux que se situe la pratique du son comme soin : entre science, art et conscience.

En pratique : intégrer le son dans un accompagnement global

Dans un cadre d’accompagnement, le son agit comme un miroir du corps. Il révèle, apaise, recentre.
Qu’il s’agisse d’un instrument, de la voix ou du souffle, ce qui compte le plus, c’est la qualité de présence du praticien, son écoute, son respect du silence.
Commencer une séance par une écoute attentive du corps, puis introduire le son avec simplicité, suffit souvent à créer une régulation naturelle du système nerveux.
Plus qu’un protocole, c’est une rencontre vibrante et humaine qui se joue.

La recherche le confirme : le son influence notre physiologie, nos émotions et notre perception de la douleur.

Les effets contextuels de la musicothérapie et de la sonothérapie sont de toute évidence des pistes à explorer pour améliorer la qualité de vie, que ce soit en milieu clinique ou dans la vie quotidienne de chacun.

Mais au-delà des chiffres, c’est l’expérience vécue qui compte : celle d’un corps qui respire à nouveau, d’un mental qui s’apaise, d’une personne qui se sent plus présente à elle-même.

Entre science et poésie, la sonothérapie invite à retrouver le langage universel du vivant : celui du son, du souffle et du silence.


Références :
1. Zhang, J., Shi, P., Du, J., & Yu, H. (2023). Frontiers in Human Neuroscience, 17:1119098. Cortical responses to music interventions in patients with myofascial pain syndrome: A study based on fNIRS
2. Alfredo Raglio (2023). Frontiers in Human Neuroscience 1204593. A novel music-based therapeutic approach: the Therapeutic Music Listening (TML)
3. (2023). Frontiers in Psychology Effect of sleep ambient music on sleep quality and mental health in college students: a self-controlled study
4. Cochrane Review. Bradt J., Dileo C., Myers-Coffman K., Biondo J. Music interventions for improving psychological and physical outcomes in people with cancer (Cochrane Review)
5. (2021) – ScienceDirect. Effects of music therapy on anxiety: A meta analysis of randomized controlled trials
6. Polyclinique de l'Oreille La musique et ses effets sur le cerveau (Polyclinique de l’Oreille)
© Jessica DA COSTA
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/jessica-dacosta

Mots clés : sonothérapie, musicothérapie, thérapie, par, le, son, bain, sonore, vibration, fréquence, système, nerveux, relaxation

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